ANALYSE DE L'EVOLUTION DE LA SOCIÉTÉ FRANÇAISE DE 1960 À NOS JOURS

Le statut des femmes : La femme est soumise à son mari qui seul décide de leur habitation. Elle ne possède pas la libre disposition des gains acquis par son travail car elle est considérée encore comme activité d'appoint. Les transformations ne sont que progressives. Elle ne vote qu’à partir de 1944. Il faut attendre 1960 pour que les prises de conscience aboutissent à des réformes réelles. A partir de là la mixité se généralise au moment même où la scolarisation des filles rejoint celui des garçons. Le taux de scolarité des filles en 1965 est égal à celui des garçons. Les filles sont égales aux garçons en ce qui concerne le baccalauréat et le nombre de femmes actives continue à augmenter surtout en raison de la salarisation de la main-d’œuvre féminine. La salarisation va bien au-delà de l’univers professionnel car pour les femmes salariées, le statut professionnel ne dépend plus du statut d’épouse.  Concernant leur profession elles ne sont plus « femmes de « soit d’un commerçant, d’un artisan ou d’un agriculteur. Elles deviennent de plus en plus indépendantes. Pour les femmes c’est une modification du statut social, parce que le salariat est synonyme d’indépendance professionnelle et familiale. Jeunes dans la société et en politique à partir des années 1960 :  La jeunesse rejette

les valeurs de la France gaullienne car elle ne se reconnaît pas dans ces valeurs traditionnelles de la France de Gaulle. Dans cette France traditionnelle, la société se sent enfermé parce que cette dernière impose des normes sociales très strictes qui touchent particulièrement les jeunes femmes, enfermées dans un rôle d'épouse et de mère et les jeunes hommes qui sont dans un service militaire, qui travaillent ou qui sont responsable d’une famille. Les coutumes et mœurs sont contrôlées comme on sera condamné en cas d'avortement illégal, le divorce est   impossible pour les femmes sans l'autorisation de leur mari de même que la liberté d’expression. La société française est donc en écart avec les nouvelles aspirations et le mode de vie d'une jeunesse de plus en plus revendicative et provocatrice. La montée du mouvement de révolte, pour une société plus tolérante, débouche sur les protestations de mai 1968 au cours desquelles les étudiants parisiens apparaissent comme des leaders. Ces révoltes sont le symbole de la nouvelle politisation de la jeunesse qui conteste les structures morales et sociales de la France, ainsi que tous les détenteurs politiciens et veut jouer un rôle en politique. Leurs manifestations portent aussi sur un meilleur accès des masses à l'enseignement supérieur, la liberté sexuelle, le droit à l'avortement et le bannissement d’une

société capitaliste. Cependant aujourd'hui, les jeunes ont toujours des difficultés à trouver un emploi même s'ils sont plus diplômés que leurs aînés. Mais les entreprises parient plutôt sur des personnes qui ont de l'expérience. Pour s'insérer dans le monde professionnel, les jeunes générations doivent donc passer par des emplois temporaires. Cependant, un niveau élevé de diplôme assure un meilleur accès au travail. Les salaires moyens des jeunes employés sont également moins élevés que ceux de leurs aînés. Cette situation a des conséquences sociales importantes pour les jeunes. Du fait qu’ils ont de plus en plus des difficultés   pour trouver un emploi, l'âge d'accès à l'indépendance financière recule. Le difficile accès au logement, comme il devient de plus en plus cher, fait que de nombreux jeunes restent chez leurs parents bien plus longtemps que les générations précédentes. Cette situation recule aussi l'âge de l'installation en couple. En raison des incertitudes de l'avenir, de nouvelles protestations politiques apparaissent de la part des jeunes. Parfois ces dernières se traduisent par des violences comme par exemple voitures brûlées, émeutes etc., surtout pour les jeunes les plus exclus de la population, jeunes des banlieues, par exemple. Mais les jeunes s'expriment aussi par leurs votes et par leur participation à la vie des associations. Cependant,

la nouvelle génération née dans l'ère d'Internet, des jeux vidéo, du multimédia, de et l'indépendance est tout aussi hétérogène que leurs aînés. On parle alors plutôt de plusieurs catégories de jeunes que d’un seul groupe homogène. L’essor démographique L’essor démographique est une des causes les plus importantes du renouveau de la société française. La guerre et l'occupation ont affaibli le potentiel démographique français comme la France a perdu beaucoup d’hommes pendant la guerre la démographie a donc diminué considérablement. Aujourd´hui la France passe de 40 millions d’habitants à 64 millions. Cette croissance est due à une forte reprise de la natalité, le baby-boom, jusqu’aux années 1960, mais depuis la natalité a baissé et avec un taux de fécondité de 1.8 enfant/femme les générations ne se renouvellent plus. Mais il faut évoquer que l’immigration a joué aussi un rôle dans cette croissance, immigration développée pendant les 30 glorieuses car on manquait de main d’œuvre pour les travaux les moins qualifiés comme bâtiment, mines, industries de base etc. L’origine des immigrants étaient des Portugais, des maghrébins et de gens d’Afrique subsaharienne. Pourtant l’arrêt officiel de l’immigration en 1974, n’a pas empêché l’immigration clandestine et le regroupement familial a été autorisé. Bien qu´ aujourd´hui le pourcentage d’immigrés

est le même qu’en 1900, il y a quand même une partie de la société française qui a du mal à reconnaître les enfants de ces immigrés, de la 1ere, 2ieme ou 3ieme génération comme des Français ce qui s´ensuit a un progrès de l’extrême droite. La modification de la structure familiale Deuxième enjeu d'importance présente la refonte de la structure familiale. En effet, outre la baisse de la natalité, d'autres modifications ont profondément affecté la structure familiale comme par exemple :   0 Le recul du nombre de mariages    1 L'augmentation considérable du nombre de divorces    2 L'essor du concubinage    3 L'augmentation du nombre de familles monoparentales  Les années soixante marquent une rupture dans la conception de la famille. Désormais, la structure familiale s’est modifiée. Traditionnellement la famille est composée de plusieurs enfants, d´un père et d´une mère d´où la dernière effectue un travail chez-soi, et les relations sont fortement marques par l’autorité paternelle. Cependant aujourd´hui la famille traditionnelle semble en crise. Plusieurs indicateurs le prouvent les taux de natalité est en baisse le nombre de divorce a augmenté impliquant l’accroissement des familles monoparentale. La diminution du nombre de mariages témoigne aussi cette modification de la famille traditionnelle. On ne se marie plus automatiquement pour

fonder une famille ce qui en résulte qu´aujourd’hui il y a aussi plus d´enfants nés hors mariage Les français ont donc de plus en plus recours à l’union libre. L’augmentation du nombre de divorces tend à fragiliser encore un peu plus la conception de famille traditionnelle  Le problème de l´emploi Le chômage est devenu le problème central de la société française. Il touche surtout les couches les plus fragiles de la société, c.à.d. les jeunes sans qualification, les gens proches de la retraite, les immigres et les femmes en sont les victimes. Récession générale de l´activité, absence de qualification ou formation professionnelle inadaptée à l’arche de travail, telles sont les racines du mal. De plus les emplois temporaires et le travail à temps partiel augmentent. Des révoltes témoignent d´une peur chez les jeunes qui savent qu´ils accéderont difficilement a des emplois durables et ils ont l´impression que même avec des diplômes ils n´auront pas un véritable avenir professionnel. Pourtant il est preuve qu´un diplôme est une garantie de réussite. Il semble que les politiques „d´anti-chômage“ ont échoué. Conclusion Finalement on peut dire que la société française s’est diversifiée et la culture s’est libérée en général. Elle a évolué dans beaucoup des domaines comme par exemple l’émancipation de la femme ou bien la croissance du chômage.