Alexandre Dumas fils
Publié le 22/02/2012
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N'étant plus connu que par le titre, son curieux roman d'assises, l'Affaire Clemenceau (1867), provoque des contresens saugrenus, et le roman de la Dame aux camélias (1848) s'est effacé devant l'inépuisable succès de la pièce (1852). Car, si peu qu'il reste de ce théâtre, qui fut hardi, c'est par lui que le nom de Dumas fils vivra. Les mots d'auteur y sont fréquents, et aussi les tirades à effet mais il y a de l'esprit, du trait — et beaucoup d'honnêteté. Ces comédies ont les défauts des pièces à thèse : sermons laïques et dialogués, de moins en moins scéniques à mesure que, Dumas avançant dans sa carrière, l'observateur narquois ou attristé cède la parole au théoricien des réformes sociales. Avec la Dame aux camélias, le Demi-Monde (1855) seul est encore supportable. Mais on peut citer, comme des documents : la Question d'argent (1857), le Fils naturel (1858), l'Ami des femmes (1864), les Idées de Madame Aubray (1867), Monsieur Alphonse (1873), Francillon (1887).
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