Albert II (de Monaco)

Albert II (de Monaco) (1958- ), prince de Monaco depuis 2005.

Né en 1958, Albert Alexandre Louis Pierre, prince héréditaire de Monaco, marquis des Baux, est le second enfant de Rainier III et de Grace Kelly. Bachelier en 1976, il poursuit ses études à l’université d’Amherst College au Massachusetts (États-Unis) où il obtient en 1981 un diplôme en sciences politiques. Il effectue ensuite plusieurs stages dans le secteur financier, au sein notamment de la banque Morgan à New York et du groupe de luxe Moët-Hennessy à Paris.

À partir de 1986, le prince Albert est associé à la gestion de la principauté par son père, en particulier sur le plan des relations internationales. Il conduit ainsi la délégation monégasque lors des admissions de Monaco à l’Organisation des nations unies (ONU) en 1993 — il préside depuis la délégation monégasque à l’Assemblée générale de l’ONU — et au Conseil de l’Europe en 2004. Investi dans de nombreuses fondations, il préside notamment la Croix-Rouge monégasque depuis la mort de sa mère en 1982 et il est le vice-président de la Fondation Princesse-Grace de Monaco.

Mais la grande passion du prince Albert est avant tout le sport. Pratiquant de très nombreuses disciplines sportives, il participe au Paris-Dakar en 1985 et 1986 et prend part à l’épreuve olympique de bobsleigh à cinq reprises de 1988 à 2002. Présidant diverses associations sportives monégasques (Fédérations monégasques de natation, d’athlétisme, de pentathlon moderne, Yacht Club de Monaco…), il devient en 1988 vice-président de la commission des athlètes du Comité international olympique (CIO) et, en 1999, représentant des athlètes au sein de la commission d’admission du CIO.

À la mort de Rainier III, le 6 avril 2005, le prince Albert lui succède sous le nom d’Albert II, à l’âge de 47 ans, selon l’ordre de primogéniture avec priorité masculine prévu par la Constitution de 1962. Comme son père et son arrière-grand-père Louis II, il est encore célibataire au moment de son accession au trône, officielle le 19 novembre 2005, jour de la fête nationale monégasque. À la suite de la visite qu’il a effectuée en France préalablement, il dispose désormais de la possibilité de choisir librement son ministre d’État.