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ACASTE. Personnage de la comédie de Molière le Misanthrope

Publié le 07/10/2017

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« LES SCIENCES DANS L'ANTIQUITÉ 51 " Peuples de la Mer " en rapports avec l'Égypte, la Mésopotamie et les Hittites.

Les Crétois fabriquaient du bronze à partir du XX IVe s.

et leur civilisation, après avoir passé aux Achéens (qui soumirent la Crète en r28o) s'éteint au moment des invasions barbares (Doriens).

Les Phéniciens seuls recueilleront une partie de 1 'hér itage cultur el...

Quant à la science grecque, elle prit naissance principalement en Ionie; empruntant un peu partout des éléments (Phénicie, Égypte, Babylone, etc.).

A ]',fil et, on vit florir de grands esprits : THALÈS ( rer quart du VI• s.), ANAXIMANDRE, ANAXIMÈNE.

On doit au premier, entre autres choses, l'invention du gnomon, sorte de cadran solaire ; le second professe une théorie " transform iste " avant la lettre, croit à la pluralité des mondes habités ; tandis que le troisième, s'intéressant spécialement à 1 'air et à la respiration, comprend, par exemple (idée remarquab le pour l'ép oque) que les poissons respirent l'air contenu dans l'eau).

Au moment où l'École ionienne, dont nous venons de parler, brillait d'un vif éclat, une autre École se développait en Italie méri­ dio nale (Grande Grèce), fondée par PYTHAGO RE, dont nous savons qu'il fit faire aux mathématiques de grands progrès.

Des historiens compétents assurent que les théorèmes fondamentaux d'Euclide sont dus aux Pythago riciens.

Certains membres de cette secte firent des recherches sur l'acoustique et démontrèrent que la hauteur des sons dépend de rapports numériques.

Une troisième École, celle des Eléates, connus pour leur esprit critique, découvre aussi des vérités qui ne seront reprises que dans les temps modernes : par exem ple, XÉNOPH .-\NE devine ce que sont les coquil lages fossiles et feur attribue leur véritable origine.

ZENON d'E lée, par son argum entation célèbre, montre que l'Espace et le Temps ne sont pas composés de points ou d'insta nts.

EMPÉ DOCLE (Sicile) soutient que les éléments sont éternels, que rien ne se crée, que tout se transforme (lointain prélude à Lavoisier) ; il conçoit une sorte de nébuleuse primitive précédant la formation du Cosmos (•), soupçonne un mouvement général de " rotation du monde »,, sait que la Lune n'a pas de lumière propre.

et formule l'hypothèse d'un "feu central >> à l'intérieur de la Terre.

Il esquisse, par analogie d'o rgane s, une anatomie comparée, affirme l'existence d'une respi­ ration cutanée, etc ..

.

ANAXAGORE (500-428, Athènes) imagine, entre autres choses, un mouvement tourbi llonnaire du monde avec Pxpansion vers la périphérie.

Il postule 1 'unité de la matière et prélude à l'ato­ misme.

DEMOCRITE (d'Abdère, né vers 470), élève du précédent, découvre que les odeurs, les parfums sont véhiculés dans l'air par des particules solides.

Atomiste convaincu, il expose des idées qui seront repris es, plus tard, par EPICURE (342-270) ...

En médecine, les prêtres d'Asclépios (cf.

notre chap.

IV) apprennent à observer des malades.

Ils décrivent clair ement les diverses maladit>s , rédigent des " histoires cliniques "• préparant ainsi la Hlic aux écrits hippocratiques.

Au V• siècle, il n'y a pas moins de dix Écoles médicales. »

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