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à la suite de l'émeute d'Alger et à l'instaura­tion de l'état d'urgence

Publié le 29/10/2014

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Le 29 mai 1958, le président Coty prend une décision qui sortira la France de l'impasse dans laquelle elle s'était fourvoyée en adoptant la Constitution de la IVe République. Il appelle Charles de Gaulle à la présidence du Conseil et accepte d'en finir avec cette Ive République où le pouvoir est trop dilué pour être exercé efficacement. Il n'y a cependant pas de crise constitutionnelle. Seules l'incapacité des politiciens à régler le problème algérien et la déclaration de l'état d'urgence décident le président Coty à agir.

Après avoir été élu président de la République avec une majorité de 78,5% des voix par un collège de 81.746 électeurs, de Gaulle prend ses fonctions le 8 janvier 1959. La classe politique française, déboussolée par le problème algérien, attend de lui la solution miracle. Après trois ans de luttes et de négo­ciations, la France signe les accords d'Evian le 18 mars 1962. L'Algérie acquiert son indépendance.

En 1962, de Gaulle dépose une loi constitutionnelle qui propose l'élection du président de la République au suffrage universel. Un référendum est organisé et la nouvelle loi est acceptée par 62,2% des votes. Il

représente un succès personnel pour de Gaulle. La Ve République, dont les fondements avaient été posés en 1958, est parachevée.

 

Jusqu'en 1969, il domine la vie politique française par sa stature imposante, veillant à restaurer le prestige largement entamé de la France. Désirant moderniser le fonctionnement du pouvoir, il propose par voie réfé­rendaire une révision de la Constitution. Le 27 avril 1969, il est désavoué. Il démissionne la nuit même, le 28 avril à Oh.11.

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