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à la suite de l'accession au pouvoir du Front populaire

Publié le 29/10/2014

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à la suite de l'accession au pouvoir du Front populaire

Franco Bahamonde (1892-1975) marque l'Espagne de son empreinte quarante années durant. Général à 33 ans, le vainqueur du Rif est appelé par le gouverne­ment pour mater, à la tête de ses troupes africaines, les grèves des mineurs asturiens. Il devient chef d'état-major en 1935, mais perd son poste à l'avènement du Front populaire en 1936. Les autorités l'éloignent en l'invitant à se rendre aux Canaries d'où il assiste au soulèvement nationaliste de juillet 1936. La junte ins­tallée à Burgos9 le nomme généralissime, puis chef du gouvernement national. La guerre civile se pro­longe jusqu'en 1939 et laisse l'Espagne profondément traumatisée.

Le bilan est terrifiant. On cite le chiffre de 900 000 victimes, dont 150 000 auraient été assassinées". Plus de 180 villes sont entièrement détruites; 500 000 habi­tations sont totalement ou partiellement endommagées;

550 000 républicains fuient l'Espagne et se réfugient en France.

La reconstruction doit commencer. Franco se donne le titre de caudillo ("guide") à vie. Il parvient à éviter l'entrée en guerre de l'Espagne lors de la Seconde Guerre mondiale, et ce malgré les objurations d'Hitler. L'Espagne pense d'abord à soigner ses plaies.

 

Franco instaure une dictature appuyée sur un catholicisme conservateur et soutenue par la Phalange. Il parvient à redonner une place à l'Espagne dans le concert des nations. En 1955, l'Espagne entre à l'ONU. Sur le plan intérieur, Franco va progressive­ment lâcher du lest jusqu'au moment où il s'éteint en 1975 et passe le flambeau à Juan Carlos. L'Espagne regagne alors de plein droit une place au sein des nations démocratiques.

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