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TEMPLES ET ART RELIGIEUX

Publié le 28/09/2013

Extrait du document

Outre le temple lui-même, de nombreux bâtiments apparaissent

à l'intérieur du sanctuaire - entrepôts et cuisines,

habitations, locaux administratifs et remises-, qu i abritent

les serviteurs, cuisiniers, artisans et musiciens au service

exclusif du dieu ... et des prêtres. Le sanctua ire est devenu une

ville dans la ville. Pour honorer mieux encore le dieu, une tour,

appelée « ziggourat «, est bâtie dans la cour du sanctuaire.

Elle évoque les temples à terrasses des précédents millénaires.

Les principales villes, Uruk, Eridu , Larsa, Nippour ou

Babylone, ont la leur, d'une hauteur de quarante à quelque

cent mètres.

« UN ART RELIGIEUX FLORISSANT AU TEMPS DES GRANDS ROYAUMES Au moment où l'établissement de grands royaumes [v.

2300 av.

J.-C .] met fin à l'époque des cités-États, un nouvel essor architectural commence à se faire sentir .

Des temples sont encore bâtis sur le modèle tripartite ; pourtant, le plus souvent, les sanctuaires, modestes par la superficie mais à l' organisation plus or iginale, accueillent les demeures des dieux : un édifice ovale ceint une cour centrale au fond de laquelle est él evé le temple .

Le plus connu de ces sanctuaires est le Grand temple ovale de Tuttub [auj.

Khafadjé, à l' est de Bagdad].

dans la vallée de la Diyala, mais on en trouve également des exemples à Tell el-Obeid [non loin d'Uri ou à Lagash [auj.

Tell al-Hiba].

C e qui confère à cette époque sa spécificité et sa splendeur en matière d'architecture et d'art religieux, c'est certainement les objets et statues de facture incomparable destinés à orner les temples.

Les ex-voto qui se multipl ient prennent la forme de stèles gravées [les plaques« de nouvel an »notamment] ou de riches mosaïques faites de coquilles, de lapis-lazuli et de cornaline.

La statuaire connaît également une période faste: le simple fidèle n'étant pas autorisé à pénétrer dans le temple, il fait sculpter à son image une statue qui perpétuera ses prières au dieu.

Ainsi les archéologues ont-ils trouvé de nombreux orants dans la cella des temples .

œ L:IEANNA o'URUK, UNE VILLE DANS LA VILLE Bâti au IV' millénaire av.

J .-C .

sur le modèle des temples primitifs à terrasses, l'Eanna d"Uruk, consacré à la déesse Ishtar, connaît dïmportantes évolutions au fil du temps : de nouveaux édifices religieux ou administratifs sont ajoutés au temple d'argile initial.

L.:ensemble forme au I" millénaire av.

J.-C .

un imposant sanctuaire délimité par deux enceintes concentriques .

La vie s' organise à lïntérieur de ce quartie r religieux : le culte d'Ishtar est rendu par les nombreux prêtres et oblats qui y résident, des artisans travaillent à son ornementation, des fonctionnaires régissent l'organisation du sanctuaire ...

et gèrent ses richesses ·~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ ~pl~u~~~e~ur~s~m~i~ll~~rsd 'hectaresdeterres . 1 et un important troupeau d'ovins.

HORS NORMES Si la plupart des temples mésopotamiens présentent une structure comparable et une évolution similaire dans le temps, certains sanctuaires se distinguent nettement de ce modèle.

C'est notamment le cas des sites religieux hittites : le temple est formé de nombreuses salles reliées entre elles par un lacis de couloirs ; élevé dans un site naturel imposant, il est entouré d' orthostates [des blocs de pierre levés] sur lesquels sont sculptées les représentations divines.

A Yazilikaya, le sanctuaire hittite le mieux conservé, on peut contempler sur les parois d'un défilé rocheux naturel le cortège des douze principaux dieux du panthéon hittite.. »

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