Spiritisme et Occultisme

« trois millions de spirites.

Dès 1852, la vague avait conta­ miné l'Angleterre, puis l'Allemagne et la France.

Dans ce dernier pays, le spiritisme recrutait des adeptes aussi célèbres que le préhistorien Boucher de Perthes, le pro­ fesseur Charles Richet, l'écrivain Victorien Sardou, l'as­ tronome Camille Flammarion.

Dans sa maison de Guer­ nesey, Victor Hugo entrait en communication avec les plus illustres personnages de l'histoire, qui, curieusement, s'exprimaient en alexandrins bien frappés.

On faisait éga­ lement tourner les tables à la cour de Napoléon Ill.

4 Les médiums permettent aux esprits de s'exprimer grâce à un langage codé (un coup pour oui, deux coups pour non, etc. ).

Ils déplacent les objets par leur seule force psychique.

Ils matérialisent les esprits sous la forme d'un membre ou d'un corps entier, de consistance plus ou moins gélatineuse (ectoplasmes).

Souvent les esprits profitent de la circonstance pour transmettre aux assistants, outre des communicatiO!lS personnelles, un enseignement éthique et ésotérique.

5 En France, le spiritisme avait trouvé son prophète en la personne d'un Lyonnais nommé Hlppolyt•Léon Rlvall, à qui un 91édium révéla qu'il avait été dans une vie antérieure un druide nommé Allan Kardec et que les esprits le guideraient dans sa vie terrestre pour répan­ dre une nouvelle doctrine .

Cell•ci a trouvé quelques adeptes en France et davantage encore au Brésil.

Les contrOles à l'Infrarouge portèrent un coup terrible aux médiums.

En Grande-Bretagne, la Society for Psychical Research dénonça elle-même leur charlatanisme et décida de se passer de leurs services .

Bien qu'ayant beaucoup perdu de sa vogue du siècle dernier, le spiritisme demeure puissant dans les pays anglo-saxons.

F.n France, ses derniers fidèles ont eu à leur tête le docteur Osty.. »