Secours catholique

« service benevole de quelque 30 000 personnes.

Son budget, en 1975, a ete de 80 millions de francs.

Ses ressources proviennent d'une quete nationals annuelle, des dons que lui envoient les lecteurs de son organe mensuet Messages (950 000 abonnes), et de legs. 5 Les micro-realisations du Secours catholique portent tant6t sur des equipements materiels (tels que le creu- sement de puits ou la foumiture de charrues et de filets de Oche) dans les pays sous-developpes, tant8t sur des operations d'education etde formation d'animateurs ruraux.

Entre 1961 et 1976, quelque 40 000 entreprises de ce genre ont ete menses 8 bien.

L'esprit altruiste male assez paternaliste des debuts a &old) comme l'Eglise : les dormees socioculturelles des destinataires sont aujour- d'hui un element important des campagnes de secours. 6 La commission de prospective du Secours catholique s'emplole & deceler les formes que pourra prendre la pauvrete dans l'avenir et propose des moyens d'y rem& dier.

C'est elle qui se trouve a l'origine des cites- secours destinees a accuelllir temporairement des personnes en difficult& Six etablissements de ce type, offrant une capa- cite d'accueil de 1 200 places, fonctionnent en 1976 : Ia Cite-Secours Notre-Dame, pour hommes ; Ia Cite-Myriam, pour Nord-Africains ; Ia Cite-Bethleem, pour femmes et enfants ; le Rosier-Rouge, pour les families de malades hospitalises a Paris ; la_ Cite-Saint-Pierre, a Lourdes, pour les pelerins pauvres ; Ia Maison d'Abraham, a Jerusalem, centre d'accueil temporaire ouvert a toute personne dont l'embarras ne peut 6tre resolu par les instances officielles. service bénévole de quelque 30 000 personnes. Son budget, en 1975, a été de 80 millions de francs.

Ses ressources proviennent d'une quête nationale annuelle, des dons que lui envoient les lecteurs de son organe mensuel Messages (950 000 abonnés), et de legs.

5 Les micro-réalisations du Secours catholique portent tantôt sur des équipements matériels (tels que le creu­ sement de puits ou la fourniture de charrues et de filets de pêche) dans les pays sous-développés, tantôt sur des opérations d'éducation et de formation d'animateurs ruraux.

Entre 1961 et 1976, quelque 40 000 entreprises de ce genre ont été menées à bien. L'esprit altruiste mais assez paternaliste des débuts a évolué comme l'Église : les données socioculturelles des destinataires sont aujour­ d'hui un élément important des campagnes de secours.

6 La commission de prospective du Secours catholique s'emploie à déceler les formes que pourra prendre la pauvreté dans l'avenir et propose des moyens d'y remé­ dier. C'est elle qui se trouve à l'origine des cités-secours destinées à accueillir temporairement des personnes en difficulté.

Six établissements de ce type, offrant une capa­ cité d'accueil de 1200 places, fonctionnent en 1976 : la Cité-Secours Notre-Dame, pour hommes ; la Cité-Myriam, pour Nord-Africains ; la Cité-Bethléem, pour femmes et enfants ; le Rosier-Rouge, pour les familles de malades hospitalisés à Paris ; la Cité-Saint-Pierre, à Lourdes, pour les pèlerins pauvres ; la Maison d'Abraham, à Jérusalem, centre d'accueil temporaire ouvert à toute personne dont l'embarras ne peut être résolu par les instances officielles.. »