reliques - religion.
Publié le 24/05/2013
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Reliquaire de sainte Élisabeth de HongrieChef-d'œuvre d'orfèvrerie, le reliquaire de l'église Sainte-Élisabeth est achevé vers 1250 par des artistes rhénans.
Les panneauxinclinés du coffret présentent des scènes de la vie de la sainte, comme il est d'usage au xiii e siècle.Reliquaire, église Sainte-Élisabeth,Marburg, Allemagne.Foto Marburg/Art Resource, NY
Il est possible que cette pratique soit liée à la croyance dans la communion des saints et aux prières d’intercessions, auprès des saints du passé, pour le salut, ou pour unevie présente plus parfaite.
S’approcher des saints par la vénération de leurs reliques serait s’approcher d’une certaine façon du Christ.
De manière générale, les thèmes dusouvenir, de la disparition et des traces de l’absent sont récurrents dans le christianisme : la pierre levée et le suaire laissé par Jésus après sa disparition du tombeau,l’institution de l’eucharistie lors du dernier repas de Jésus avec ses disciples (« Vous mangerez ce pain en mémoire de moi… »), les reliques enfin, qu’elles soient de la vraiecroix (conservée un temps à Byzance), de la couronne d’épines, déposée par Saint Louis à la Sainte-chapelle de Paris, de la sainte épine (qui aurait été un temps conservéeà l’abbaye de Port-Royal des Champs), ou du linge de Véronique, qui aurait essuyé le front de Jésus sur le chemin du Calvaire, témoignent de la présence d’un homme qui aété proche de Dieu, ou Dieu lui-même.
2.4 Cas de l’orthodoxie et du protestantisme
Le culte des reliques trouve son pendant dans l’Église orthodoxe sous la forme de la vénération des icônes, qui font également l’objet d’un débat théologique sévère au seinde l’Empire byzantin, la Querelle iconoclaste (730-843).
La vénération des reliques est approuvée par le concile de Constantinople (1084).
En revanche, elle est l’objet d’uneforte hostilité lors de la Réforme, et n’a pas été acceptée par le protestantisme.
3 DANS L’ISLAM
Les reliques de Mahomet et des maîtres religieux musulmans sont conservées dans les villes saintes de La Mecque et de Médine, mais la vénération des reliques n’a jamaisété officiellement approuvée par les autorités musulmanes, qui l’ont parfois condamnée comme une idolâtrie.
Les tombeaux de certains grands imams font parfois l’objet devénération.
4 DANS LE BOUDDHISME
Dalada Maligawa (Kandy, Sri Lanka)Situé à Kandy, ancienne capitale du royaume cinghalais, le Dalada Maligawa (« temple de la Dent du Bouddha ») doit son nom à larelique sacrée qu'il abrite ; c'est le plus sacré des temples du bouddhisme.
Chaque été, lors de la majestueuse procession d'EsalaPerahera, la relique est sortie du temple pour être présentée aux pélerins, du haut d'un éléphant porteur de la châsse.Robert Frerck/Woodfin Camp and Associates, Inc.
La vénération des reliques est traditionnelle dans le bouddhisme, et des reliques attribuées au Bouddha (notamment son bol à aumônes) et aux grands maîtres bouddhistessont visibles en plusieurs endroits.
On appelle également reliques du Bouddha des lieux ou des monuments rappelant certains événements de sa vie : la colonne d’Asoka àLumbinî, ou l’arbre du Bodhi, planté dans l’enceinte des temples bouddhiques.
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