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Religion: LA TORAH

Publié le 04/02/2019

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religion

Le plus ancien manuscrit massorétique n’est pas un manuscrit de la Torah mais un texte prophétique daté de 895 apr. J.-C. et découvert dans la genizah (dépôt de livres) d’une synagogue du Caire (Codex Cariensis). Un manuscrit complet de la Bible remontant à 925 apr. J.-C. environ était conservé dans une synagogue d’Alep, en Syrie, détruite par le feu en 1949; une copie un peu plus tardive (1008-1009) de ce manuscrit (Codex Leningradensis) se trouve conservé dans une bibliothèque de Saint-Pétersbourg.

 

Le livre éternel et sacré

 

Dans la Bible, la Torah est la Torah du Seigneur, la Torah de Moïse prescrite comme une Loi, legs pour l’assemblée de Jacob (Deutéronome XXXIII, 4). Elle a pour but de faire d’Israël une dynastie de prêtres et une nation sainte (Exode XIX, 11). La Loi de Yahvé et ses jugements sont plus désirables que l’or et quantité d’or fin, plus doux que le miel et le suc de ses rayons (Psaumes XIX, 11) ; les cent soixante-seize versets du cent dix-neuvième psaume constituent un chant d’amour pour la Torah dont les préceptes donnent la paix et l’intelligence. La Loi est com

 

parée au feu, à l’eau, au vin, à l’huile, au lait, au miel, à la manne, à l’arbre de vie... Elle est éternellement source de vie, de paix, de liberté et de bonté parce qu’elle est elle-même éternelle.

La lecture de la Torah

Si l’on en croit la tradition, la coutume de la lecture publique du Pentateuque remonte à Moïse lui-même: il l’aurait rendue obligatoire le jour du

La Torah se présente sous la forme d’un rouleau manuscrit enfermé dans un meuble, l’arche. Il est porté en procession dans la synagogue avant et après lecture. Le lecteur se tient debout et prononce clairement chaque mot.

ÀCarpentras possède une très belle synagogue datant du xviif siècle. Comme la ville appartint à la papauté pendant cinq cents ans, une importante communauté juive y était tolérée et maintenue par le pape depuis le xuf siècle.

 

sabbat, lors des fêtes religieuses et à la nouvelle lune. Historiquement, rien ne permet d’affirmer que Moïse a donné cet ordre aux Hébreux, mais on peut raisonnablement faire remonter cette pratique rituelle au milieu du nie siècle av. J.-C., époque de la traduction en grec de la Bible hébraïque par les Septante. Quoi qu’il en soit, cette obligation s’est maintenue au cours des siècles, comme en témoigne le livre des Actes des Apôtres: «Depuis les générations anciennes Moïse a dans chaque ville ses prêcheurs puisqu’on le lit chaque sabbat dans les synagogues .» (Actes des Apôtres XV 21)

 

Aujourd’hui, cette lecture obéit à des règles précises. Le Pentateuque est divisé en cinquante-quatre parties dont l’une doit être lue à chaque sabbat; on en lit parfois deux le même jour, sinon le cycle complet ne pourrait être parcouru en un an (cinquante-deux semaines).

 

La Torah se présente sous la forme d’un rouleau manuscrit enfermé dans un meuble, l’arche. Une fois sorti de l’arche, il est porté en procession dans la synagogue avant et après lecture ; pendant la procession, les fidèles restent debout. Le lecteur se tient debout et prononce clairement tous les mots. S’il se trompe au point de changer le sens d’un mot, il le répète. La Torah ne peut être lue que si l’assemblée compte au moins dix hommes adultes.

religion

« La Torah LES ORIGINES DE LA TORAH TRANSMISSION ÉCRITE les Prophètes et les Écrits.

Aucune trace des anciens manuscrits.

Manuscrits de Qumran ( dècouverts en 194 7).

m• et n• s.

av.

J .

.C.

· 1°' s.

apr.

J..C.

HALAKHA Adaptation de la législation de la Torah Traduction grecque des septante.

Soixante-dix savants ont traduit la Bible hébraïque en y Intégrant des ajouts et des refontes.

n• s.

apr.

J .

.C.

Papyrus Nash (connu depuis 1902).

Exode, Deutéronome.

Le plus ancien texte avant les découvertes de Qumran m• s.

au 1°' s.

av.

J..C.

MISHNA Enseignement à répéter.

Première mise par écrit au n• s.

apr.

J..C.

GEM ARA Codex Calrensls.

Écrit à Tibériade IX8 s.

apr.

J .

.C.

m• à vu• s.

apr.

J .

.C.

Complément oral desAmoralm (Interprètes).

Ré daction finale Traductions L.

Codex Lenlngradensls.

Première Bible complète Xl0 s.

apr.

J .

.C.

n• s.

apr.

J • .C.

; des Saboralm (techniciens).

Vulgate v• et VI" s.

apr.

J • .C.

écoles, l'école babylonienne et l'école palesti­ nienne .

À Babylone, on indique les voyelles par des points et des traits placés au-dessus des consonnes ; à Ti bériade, en Palestine, par des points et des traits sous les consonnes.

C'est le sys­ tème de Tib ériade qui s'est finalement imposé.

Le plus ancien manuscrit massorétique n'est pas un manuscrit de la Torah mais un texte prcr phétique daté de 895 apr.

J.-C.

et découvert dans la genizah (dépôt de livres) d'une synagogue du Caire (Codex Cariensis).

Un manuscrit complet de la Bible remontant à 925 apr.

J.-C.

environ était conservé dans une synagogue d'Alep, en Syrie, détruite par le feu en 1949; une copie un peu plus tardive (1008-1009) de ce manuscrit (Codex Leningradensis) se trouve conservé dans une bibliothèque de Saint-Pétersbourg.

Le livre éternel et sacré Dans la Bible, la Torah est la Torah du Seigneur, la Torah de Moïse prescrite comme une Loi, legs pour l'assemb lée de Jacob (Deutéronome XXXJII, 4).

Elle a pour but de faire d'Israël une dynastie de prêtres et une nation sainte (Exode XIX, 11).

La Loi de Yahvé et ses jugements sont plus désirables que l'or et quantité d'or fin, plus doux que le miel et le suc de ses rayons (Psaumes XIX, 11); les cent soixante-seize versets du cent dix-neuvième psaume constituent un chant d'amour pour la Torah dont les préceptes donnent la paix et l'intelligence.

La Loi est corn- parée au feu, à l'eau, au vin, à l'huile, au lait, au miel, à la manne, à l'arbre de vie ...

Elle est éter­ nellement source de vie, de paix, de liberté et de bonté parce qu'elle est elle-même éternelle.

La lecture de la Torah Si l'on en croit la tradition, la coutume de la lec­ ture publique du Pentateuque remonte à Moïse lui-même: il l'aurait rendue obligatoire le jour du i La Torah se présente sous la forme d'un a rouleau manuscrit enfermé dans un meuble, l'arche.

Il est porté en procession dans la synagogue avant et après lecture.

Le lecteur se tient debout et prononce clairement chaque mot.

x 0:: i Carpentras possède une très belle synagogue a datant du XVI/f siècle.

Comme la ville appartint à la papauté pendant cinq cents ans, une importante communauté juive y était tolérée et maintenue par le pape depuis le Xllf siècle.

sabbat, lors des fêtes religieuses et à la nouvelle lune.

Historiquement, rien ne permet d'affirmer que Moïse a donné cet ordre aux Hébreux, mais on peut raisonnablement faire remonter cette pratique rituelle au milieu du m• siècle av.

J.-C., époque de la traduction en grec de la Bible hébraïque par les Septante.

Quoi qu'il en soit, cette obligation s'est maintenue au cours des siècles, comme en témoigne le livre des Actes des Apôtres: "Depuis les générations anciennes Moïse a dans chaque ville ses prêcheurs puisqu'on le lit chaque sabbat dans les syna­ gogu es.)) (Actes des Apôtres XV, 21) Aujourd'hui, cette lecture obéit à des règles précises.

Le Pentateuque est divisé en cinquante­ quatre parties dont l'une doit être lue à chaque sabbat; on en lit parfois deux le même jour, sinon le cycle complet ne pourrait être parcouru en un an (cinquante-deux semaines).

La Torah se présente sous la forme d'un rou­ leau manuscrit enfermé dans un meuble, l'arche.

Une fois sorti de l'arche, il est porté en procession dans la synagogue avant et après lecture; pen­ dant la procession, les fidèles restent debout.

Le lecteur se tient debout et prononce clairement tous les mots.

S'il se trompe au point de changer le sens d'un mot, il le répète.

La Torah ne peut être lue que si l'assemblée compte au moins dix hommes adultes.

Le rouleau, ses ornements et l'arche qui le contient constituent les objets les plus précieux de la synagogue.

Le style de l'arche varie selon les pays et les époques, mais reproduit souvent le motif des Tables de la Loi.

L'arche est parfois dis­ simulée derrière un rideau richement orné.

Le rouleau est soit enfermé dans un coffret en bois, soit protégé par une housse de velours ou de tissu précieux.

D'autres décorations enrichissent le mobilier sacré: dais, couronne, pectoral...

Durant la lecture, il est interdit de toucher le parchemin.

Pour suivre les lignes du texte, le lec­ teur utilise une baguette -en ivoire, en or ou en argent, parfois incrustée de pierreries.

Après lec­ ture, le parchemin est de nouveau enroulé sur lui­ même et les ornements sont remis en place.

Le rouleau est ensuite enfermé dans l'arche; objet sacré entre tous, il n'est exposé aux fidèles que lors des offices.. »

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