RELIGION: Judaïsme
Publié le 22/02/2012
Extrait du document
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siècle, devint le document fondamental du judaïsme rabbinique.
D'anciennes écritures rabbiniques comprennent aussides exégèses, des homélies des écritures (le Midrashim) et des traductions en araméen du Pentateuque et d'autreslivres d'écritures (Les targums).
Les écritures rabbiniques du Moyen Age comportent des codifications de la loi duTalmud.
Dans le judaïsme, l'étude de la Torah se réfère à toutes ces écritures, et non pas simplement auPentateuque ("la Torah" stricto sensu).
Cultes et pratiques:
Pour le juif religieux, la vie entière est un acte continu de célébration de Dieu.
"Je garde Dieu toujours avec moi" (Ps16:8), un verset souvent écrit à l'entrée des synagogues, définit idéalement la piété judaïque.
Prières et services:
Traditionnellement, les juifs prient trois fois par jour: le matin (shaharith), l'après-midi (minhah), et le soir (maarib).Les heures de prières sont conçues pour correspondre aux heures où les sacrifices étaient offerts au temple deJérusalem.
De cette façon, et de bien d'autres encore, le judaïsme rabbinique rappelle le temple du culte détruit.
Dixhommes forment une congrégation, ou quorum (minyan), pour la prière.
Le seul élément nécessaire dans tous lesservices du culte juif est une série de bénédictions appelée la Tefillah ("prière"), aussi connue sous le nom d'Amidah,ou prière " debout ", car elle est récitée debout, et sous celui de Shemneh Esreh, car elle contenait à l'origine dix-huit bénédictions.
Les jours de la semaine, elle est maintenant constituée de dix-neuf bénédictions, comprenanttreize bénédictions pour la venue prochaine du Messie et le bien-être.
Pendant le Shabbat et les fêtes, cesrequêtes sont remplacées par des prières de circonstances.
Une deuxième prière majeure est la récitation duShema, matin et soir.
Tous les services se concluent par deux prières messianiques, la première étant appeléeAlenu, et la deuxième Kaddish.
L'homme juif pratiquant se doit, pendant les prières matinales de la semaine, deporter un châle de prière à frange (tallith; les franges sont appelées zizith) et des phylactères (c'est-à-dire desboîtes à prières, appelé tefillin).
Ces deux coutumes sont issues de passages des écritures qui sont récités.
Ainsi enva-t-il également de la coutume qui consiste à placer une mezuzah (boîte à prière) sur le pas de la porte de samaison, un constant rappel que Dieu est partout.
Pour marquer son respect envers Dieu, la tête est couverte durantles prières, soit avec un chapeau soit avec une coiffe (kippa).
Les juifs pieux en sont toujours coiffés, reconnaissantainsi la présence constante de Dieu.
La Torah:
L'étude de la Torah, la volonté de Dieu, est considérée comme un acte de foi dans le judaïsme rabbinique.
Despassages des Ecritures, de la Mishnah, et du Talmud sont récités durant les offices quotidiens du matin.
Le lundi etle jeudi matin, un parchemin écrit à la main de la Torah (le Pentateuque) est retiré de l'arche situé devant lasynagogue et lu, avec des cantiques, en présence des fidèles.
Les lectures liturgiques majeures de la Torah ont lieupendant le Shabbat et les matins de fête.
La Torah entière sera ainsi lue en un an.
Le cycle annuel recommencechaque automne pendant une fête appelée Simha Torah ("la joie de la Torah"), qui tombe à la fin de la fête deSoukkoth.
Les lectures de la Torah pendant les fêtes ont pour thème les pratiques religieuses du jour.
Des textesdes prophètes accompagnent ces lectures pendant les fêtes.
La lecture en public des Ecritures constitue un aspectimportant du culte à la synagogue.
Il apparaît en fait que c'était la fonction première de celle-ci en tantqu'institution.
Les bénédictions:
En plus des prières quotidiennes, les juifs récitent de nombreuses bénédictions durant la journée avant de réciter lescommandements et de profiter des dons de la nature.
Pour le juif, la Terre appartient à Dieu.
Les hommes n'en sontque les gardiens ou les jardiniers.
Le propriétaire doit donc être remercié et reconnu avant que le gardien puisse enprofiter.
Lois alimentaires:
Les restrictions alimentaires datent du culte du temple.
Pour un juif, la table à laquelle il mange est considéréecomme la table de Dieu.
Certains animaux, tels les porcs ou les poissons sans écailles ou nageoires, jugés impurs, nedoivent pas être mangés (Deutéronome 14:3-21).
Les animaux jugés comestibles, ceux qui possèdent des sabotsbifides et qui ruminent, doivent être proprement et convenablement tués (kasher, "bon"), et le sang complètementvidé, avant que la viande puissent être mangée.
La viande et les produits laitiers ne doivent pas être mangésensemble.
Le Shabbat:
Le calendrier liturgique juif porte les divisions temporelles prescrites par la Torah et observées dans le culte dutemple.
Tous les sept jours revient celui du shabbat, où aucun travail ne doit être exécuté.
En s'abstenant ainsi, lejuif rend le monde à son propriétaire, Dieu, reconnaissant que les humains n'y sont que tolérés.
Le sabbat se passeen prières, études, repos, et en repas de famille.
Un autre service (musaf) est récité dans la synagogue pendant leSabbat et les jours de fête, correspondant à un sacrifice supplémentaire qui est offert dans le Temple ces joursprécis.
Les fêtes:.
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