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RELIGION: Hindouisme

Publié le 22/02/2012

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Religion originaire de l'Inde, qui est toujours pratiquée par la majorité de ses habitants et par ceux qui ont immigré en Afrique de l'est, en Afrique du sud, en Asie du sud-est, dans les Indes Orientales et au Royaume-Uni. Le terme "hindou" vient du mot "sindhu", rivière en sanskrit. Au Vème siècle avant J.-C., les persans appellent "hindous" les membres du peuple du pays de l'Indus. Les hindous se définissent eux-mêmes comme "ceux qui croient aux Veda" ou "ceux qui suivent le chemin (dharma) des quatre classes (varna) et des stades de la vie (ashrama)". L'hindouisme regroupe plus de 700 millions d'adeptes et son influence est ressentie dans beaucoup d'autres religions. L'hindouisme remonte au XVème siècle avant J.-C. Comme il est plutôt géographique qu'idéologique, l'hindouisme est fondé sur un système social et doctrinal qui s'applique à tous les aspects de la vie humaine. Les principes fondamentaux: Le canon de l'hindouisme est défini par ce que le peuple fait, et non par ce que le peuple pense. Par conséquent, beaucoup de comportements et peu de croyances sont partagés par tous les hindous. La majorité des hindous chantent l'hymne gayatri au Soleil levant, mais les adeptes sont souvent en désaccord quant aux prières qui doivent être récitées et chantées. La majeure partie des hindous vénère Shiva, Vishnu, et Devi (littéralement, la "déesse"). Il existe aussi des centaines de divinités propres à chaque village, voire à chaque famille. Quelques pratiques sont respectées par presque tous les hindous: la révérence devant les brahmanes et l'interdiction de manger de la viande de vache (et surtout de boeuf) et de se marier entre membres de différentes castes (jati). A part le système social, il n'existe pas de hiérarchie purement religieuse.

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« (moksha, la libération) des autres étapes, buts et dettes.

Les principes de chacune de ces deux catégories d'hindous se sontdéveloppés ensemble, et grâce à des interactions métaphysiques et sociales entre les systèmes.

Le système des castes et saphilosophie de svadharma ("à chacun son dharma") se développent au sein de conceptions terrestres.

Le svadharma suppose quechacun est né pour accomplir une tâche précise, se marier avec une personne particulière, manger un certain type de nourriture, etaussi pour instruire ses enfants à agir de même, dans la mesure où il vaut mieux réussir son propre dharma que celui d'autrui (mêmesi son propre dharma est inférieur et méprisable, comme celui des "intouchables" ou "harijan" -le terme est de Gandhi-, dont la seuleprésence est supposée polluer les autres castes).

Le premier objectif de l'hindou "terrestre" est d'enfanter et d'instruire un fils qui ferades offrandes à ses ancêtres.

Pour sa part, la voie de la renonciation repose sur la philosophie des Upanishads, selon laquelle l'âmed'un individu (atman) est liée au Brahma, l'âme commune et universelle.

La seule réalisation de ce lien est considérée commesuffisante pour libérer le fidèle du cycle des réincarnations.

Dans ce cas, toutefois, rien ne peut être plus mauvais pour le salut que lanaissance d'un enfant.

Beaucoup d'idéaux de l'hindouisme du renoncement ont été incorporés à l'hindouisme terrestre, en particulier ledharma éternel (sanatana dharma), un code éthique général qui a pour but de transcender tous les dharmas personnels.

Laprescription la plus importante du sanatana dharma, pour tous les hindous, est l'ahimsa, l'absence de tendance à faire le mal, ce quijustifie le végétarisme (mais il ne prohibe pas la violence physique contre les animaux ni contre les humains, pas plus qu'il n'interditles sacrifices humains dans les temples).

Outre le sanatana dharma, de nombreuses tentatives pour réconcilier les deux tendancesde l'hindouisme ont eu lieu.

Ainsi, la Bhagavad-Gita décrit-elle trois moyens de parvenir à la perfection religieuse: celui des travaux, oukarma (désignant ici les actes rituels et sacrificiels), celui du savoir, ou jnana (méditation sur l'âme universelle) et celui de la dévotionpassionnée, ou bhakti, qui a pour objectif de transcender les deux autres moyens.

Ainsi les hindous sont-ils capables de réconcilier lemonisme du Vedanta avec le polythéisme des Veda.

Tous les dieux hindous particuliers (qui sont dits saguna, "dotés d'attributs") sontsoumis à l'âme universelle (niguna, "sans attribut"), de laquelle ils émanent tous.

Aussi, la plupart des hindous sont voués par labhakti à des dieux qu'ils vénèrent au cours de rituels (grâce au karma) et qu'ils comprennent (grâce au jnana) comme des aspects dela réalité ultime, dont le reflet matériel n'est qu'illusion (maya) conçue par les dieux dans un esprit ludique (lila).

Les dieux: Bien que tous les hindous souscrivent à l'idée qu'il existe de nombreux dieux et demi-dieux, la plupart des individus sont fidèles à unseul d'entre eux.

Parmi les plus populaires, on peut citer Shiva, Vishnu et Devi (la Déesse).

Shiva incarne deux aspects apparemmentcontradictoires: l'ascétisme et le phallus.

Il est le dieu des renonçants, en particulier des nombreuses sectes qui s'efforcent de l'imiter:les Kapalikas, qui portent des crânes afin de rappeler le mythe selon lequel Shiva a coupé la tête de son père incestueux, Brahma; lesPashupatas, adorateurs de Shiva Pashupati, "Seigneur des Bêtes"; et l'Aghoris, "que rien ne choque", dont les yogis mangent desordures ou de la chair pour montrer leur complète indifférence envers le plaisir ou la douleur.

Shiva est aussi le dieu dont le phallus(linga) est le pilier essentiel de tous les temples.

Son priapisme serait le résultat de sa castration, suivie de l'adoration de son phallusdésincarné.

En outre, Shiva est apparu sur terre sous de nombreuses formes humaines, animales et végétales.

Vishnu est adorécomme un "dieu suprême", le dieu du nombril duquel est sorti le lotus qui allait donner naissance à Brahma, le créateur.

Vishnu acréé l'univers en séparant le ciel de la terre, et il l'a sauvé de nombreuses fois.

Il est également adoré pour ses nombreux avatars(grossièrement parlant, ses incarnations), en particulier des animaux revenant souvent dans l'iconographie (poisson, tortue, sanglier).Parmi ses avatars, on peut encore citer le nain (Vamana, qui s'est transformé en géant pour surprendre le démon Bali), l'homme-lion(Narasimha, qui a éventré le démon Hiranyakashipu), le Bouddha (qui s'est incarné pour enseigner une fausse doctrine à de pieuxdémons), Rama-avec-une-hache (Parashurama, qui a tranché la tête de sa mère adultère) et Kalki (le cavalier sur in cheval blanc, quidétruira l'univers à la fin du règne de Kali).

Les plus populaires restent cependant Rama (le héros du Ramayana) et Krishna (dont lerôle est central dans le Mahabharata, particulièrement dans la Bhagavad-Gita), les deux étant considérés comme des avatars deVishnu, bien qu'ils aient été des héros humains.

Auprès de ces deux dieux mâles majeurs, de nombreuses déesses sont l'objet d'uneintense dévotion, et elles sont souvent considérées comme les différentes formes d'une seule et même déesse, Devi.

Dans certainsmythes, Devi est la mère qui commande aux dieux leurs travaux de création et de destruction.

Sous l'aspect de Durga, elle a tué ledémon-buffle Mahisha.

Sous celui de Kali la Noire, elle danse dans une folie destructrice sur le corps de ceux qu'elle a tués etdévorés, entourée des crânes sanglants et des mains tranchées de ses victimes.

La Déesse est encore adorée par les Shaktas, quivénèrent Shakti, le pouvoir féminin.

Cette secte a vu le jour au cours de la période médiévale, en même temps que les tantristes, dontles cérémonies ésotériques consistent en des messes noires au cours desquels des substances interdites (poisson, viande, vin) sontconsommées, et des actes sexuels prohibés accomplis lors du rituel.

La plupart des cultes tantriques assimilent la Déesse à Radha,soeur de Krishna.

Des aspects plus paisibles de la Déesse se retrouvent sous les traits des épouses des dieux masculins.

On trouveainsi Lakshi, la douce et docile femme de Vishnu, et déesse de la fertilité, ainsi que Parvati, femme de Shiva et fille de la montagneHimalaya.

La grande déesse des rivières, Ganga, également adorée seule, est supposée être la femme de Shiva, ainsi qu'une déessede la musique et de la littérature littérature (Sarasvati).

Pour leur part, les déesses célibataires (comme Shitala, déesse de la petitevérole) sont craintes pour leur colère, qui éclate brusquement.

Parmi les dieux mineurs, on peut encore citer Hanuman, le dieu dessinges (qui aide Rama à reconquérir Sita dans le Ramayana) et Ganesha, le dieu à tête d'éléphant, divinité des scribes et desmarchands.

Cultes et rituels: En raison des fondements sociaux de l'hindouisme, les cérémonies les plus importantes sont les rites de passage (samskaras).

Ilscommencent dès la naissance, notamment la première fois que l'enfant mange une nourriture solide (riz).

Par la suite, on célèbre lapremière coupe de cheveux (pour le garçon) et la purification après les premières menstrues (pour la fille).

On honore ensuite lemariage, et on bénit la grossesse pour favoriser la naissance d'un enfant mâle, pour que l'accouchement se passe sans problème etpour qu'il survive pendant les six premiers jours de la vie.

Enfin, restent la cérémonie funéraire (crémation suivie si possible del'éparpillement des cendres dans le Gange) et la première offrande à la mémoire des ancêtres, la plus notable étant celle de la pinda,une boule de riz et de graines de sésame offerte par le plus âgé des descendants mâles afin que le fantôme de son père puisse quitterles limbes vers une nouvelle naissance.

Dans la vie religieuse quotidienne, l'hindou (généralement la femme, qui est supposée avoir unpouvoir particulier afin d'intercéder auprès des dieux) réalise des offrandes (puja) de fruits et de fleurs devant un petit temple situé dansla maison.

On fait également des offrandes aux serpents, aux arbres, et aux esprits (bienveillants ou malveillants) résidant dans le. »

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