Postures et attitudes Abou-Horeïra (VIIe s.

« profane, celui de l’échange, de la rue, du souk, etc.

Dans tous les autres cas, la bonne odeur et la propreté sont recommandées, même si – odeur de sainteté oblige ! – “ le relent de la bouche de celui qui a jeûné est plus agréable à Dieu que l’odeur du musc.

” (Hadith rapporté par El-Bokhari, Les Traditions islamiques, Paris, 1984). La taille des éléments cornés est codifiée.

Le Prophète portait une barbe qui tenait, dit-on, dans la paume d’une main, sans dépasser la base du cou (tolia).

Il la nettoyait, la lissait et la parfumait.

Depuis, la taille de la barbe et a fortiori celle de la moustache sont devenues des conditions d’hygiène que l’islam encourage.

L’excès étant mal vu, dans ce domaine comme en toute chose, une barbe qui descend jusqu’à la poitrine n’est pas un signe de plus grande vertu.

Les ongles doivent être coupés et les extrémités toujours tenues propres.

Selon les mots mêmes du Prophète, rapportés par Abou Horeïra et, à sa suite, par El-Bokhari, l’épilation et le rasage du pubis féminin sont bienvenus, ainsi qu’une coiffure correcte. – Les interdits : outre la viande de porc et toute autre viande non immolée au nom d’Allah, l’islam interdit la consommation de toute boisson alcoolisée, même si le degré d’alcool est imperceptible.

Il en va ainsi par exemple des apéritifs, des vins, des gâteaux où une larme d’alcool aurait coulé, des chocolats fourrés, des sirops, des civets arrosés, trempés ou parfumés à un vin ou un alcool quelconque, même un résidu.

L’islam interdit également les jeux de hasard, condamne les gains illicites, les jeux à gages et les prêts à intérêt, réprouve les bénéfices obtenus grâce au loto, casino, etc.

Ces interdictions découlent d’une prescription coranique : “ On t’interrogera sur le vin et le jeu de hasard, réponds : ‘Il y a dans l’un et l’autre un grave péché et des avantages pour les hommes.

Mais le péché l’emporte sur les avantages (qu’ils procurent) ” (La Vache, II, 219). La volonté affichée de l’islam est de faire prévaloir le contrôle de l’individu sur son libre arbitre, car il y a dans la liberté de choix un risque non négligeable d’abandonner au profit du jeu et de ses “ attraits diaboliques ” les obligations religieuses les plus rudimentaires.. »