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papauté en Avignon - religion.

Publié le 24/05/2013

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papauté en Avignon - religion. 1 PRÉSENTATION papauté en Avignon, nom donné à la période durant laquelle le pape de l'Église catholique romaine et la Curie ont résidé en Avignon (1309-1376). Lors du Grand Schisme d'Occident (1378-1417), Avignon est ensuite devenue le siège de deux antipapes. En référence aux soixante-dix années que les juifs ont passées en captivité à Babylone, les Italiens ont appelé cet épisode la « seconde captivité de Babylone «. Les papes qui se sont succédé en Avignon sont Clément V (1305-1314), Jean XXII (1316-1334), Benoît XII (1334-1342), Clément VI (1342-1352), Innocent VI (1352-1362), Urbain V (1362-1370) et Grégoire XI (1370-1378, qui quitte Avignon pour Rome en 1376), ainsi que les antipapes Clément VII (1378-1394) et Benoît XIII (1394-1423, réfugié en Aragon à partir de 1417). 2 L'INSTALLATION DE LA PAPAUTÉ EN AVIGNON Palais des Papes (Avignon) Le palais des Papes a été construit au xiv e siècle pour servir de résidence au souverain pontife lorsque, sous l'influence de Philippe le Bel, la papauté quitte Rome et vient s'installer en Avignon en 1309.Ce palais-forteresse se compose de deux constructions édifiées successivement : le Palais Vieux et le Palais Neuf. Le premier bâtiment apostolique, destiné à accueillir Benoît XII, a été érigé par l'architecte Pierre Poisson, et se caractérise par ses airs de monastère et de forteresse austère. Le second palais, attenant au premier, a été conçu pour Clément VI par Jean de Louvres. D'allure également militaire, il se distingue par la noblesse de ses lignes et la beauté de ses fresques exécutées sous la direction de Matteo Giovannetti.Après le départ de Grégoire XI pour Rome (1376) et le Grand Schisme d'Occide...
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« consacrant une partie de leurs revenus à la construction de palais et au développement des arts picturaux et musicaux. Ne se sentant pas détachés de la puissance temporelle, les papes avignonnais ont mené une politique de chefs d’État aux dépens de la réforme spirituelle de l’Église.L’autoritarisme centralisateur qui s’est développé depuis, le poids de la fiscalité pontificale, le style de vie fastueux (très exagéré au demeurant par les polémistes italiens)des papes parfois peu en accord avec leur ministère, et leurs revendications de puissance temporelle exprimées dans la reconquête de l’Italie ont provoqué une crise dans lachrétienté.

Cette crise politique et morale s’est aggravée d’une crise théologique : le débat lancé par les franciscains sur la pauvreté du clergé a renforcé la thèse, énoncéepar Marsile de Padoue et Guillaume d’Occam, de la « captivité babylonienne ».

Le talent de ces polémistes a contribué de façon décisive à la victoire des papes romains.

LeGrand Schisme d’Occident, né de la puissance du Sacré Collège des cardinaux et de la confiscation par les États nationaux de l’enjeu de l’élection pontificale, a accentué lesentiment de malaise des chrétiens face à une Église déconsidérée : ainsi, le rôle qu’a joué la papauté avignonnaise dans les crises qu’a connues, à partir du XVe siècle, la chrétienté catholique fait-il aujourd’hui encore l’objet de débats historiques importants. Microsoft ® Encarta ® 2009. © 1993-2008 Microsoft Corporation.

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