« Osservatore romano »

« textes anonymes manifestement inspires, et c'est pour- quoi les diplomates l'etudient avec soin.

Le Kremlin, par exemple, figure parmi les abonnes depuis 1920.

Paul VI, ami personnel de plusieurs redacteurs, prend au journal un interet beaucoup plus vif que Jean XXIII,quifut neanmoins a I'origine du depart du comte della Torre, bouilrant directeur pendant plus de quarante ans, rem- place par Raimondo Manz Int.

Mais celui-ci doit tenir compte, depuis leconcile Vatican II,de ('opinion du cardinal Ugo Poletti, porte-parole officiel du Vatican. 5 A ('occasion du centenaire, le cardinal Montini y ecrivit dans le Rumen) special :II ne touche pas Ia foule des lecteurs communs.

Inspirant de la reverence aux uns, de la defiance aux autres, it s'adresse aux experts, aux studieux, aux diplomates, aux fideles.

* On n'y trouve aucune concession au sport, au theatre, a Ia finance, a la mode, aux proces, aux jeux, et par consequent aux goats du grand public.Le tirage osciUeautour de 50 000 exemplaires. 6 Nanti des rotatives les plus modernes, I'Osser- vatore romano a passé de six a sept colonnes par page depuis ['entree en fonction de Raimondo Manzini, qui a renforce les titres, allege la presentation, multiplie les illustrations, simplifie lestyle, augmente I'effectif redactionnel.

Date du jour suivant,lejournal paraff l'apres-midi et le premier exemplalre est remis aussitet au pape, dans une large enveloppe blanche frappee aux clefs et a la tiare.

Un supplement illustre, I' a Osserva- tore della Domenica, paralt cheque semaine.

A cote de ces publications en italien, le Saint-Siege possede son journal officiel, une livraison ,periodique en Patin, « Acta Apostolica Sedls sontpublies tous les documents de l'Eglise catholique. textes anonymes manifestement inspirés, et c'est pour­ quoi les diplomates ('étudient avec soin. Le Kremlin, par exemple, figure parmi les abonnés depuis 1920. Paul VI, ami personnel de plusieurs rédacteurs, prend au journal un intérêt beaucoup plus vif que Jean XXIII, qui fut néanmoins à l'origine du départ du comte della Torre.

bouilTant directeur pendant plus de quarante ans, rem­ placé par Raimondo Manzini. Mais celui-ci doit tenir compte, depuis le concile Vatican II, de l'opinion du cardinal Ugo Potetti, porte-parole officiel du Vatican.

5 A l'occasion du centenaire, le cardinal Montini y écrivit dans le numéro spécial : « Il ne touche pas la foule des lecteurs communs.

Inspirant de la révérence aux uns, de la défiance aux autres, il s'adresse aux experts, aux studieux, aux diplomates, aux fidèles.

» On n'y trouve aucune concession au sport, au théâtre, à la finance, à la mode, aux procès, aux jeux, et par conséquent aux goûts du grand public.

Le tirage oscille autour de 50 000 exemplaires.

6 Nanti des rotatives les plus modernes, I' « Osser­ vatore romano » a passé de six à sept colonnes par page depuis l'entrée en fonction de Raimondo Manzini, qui a renforcé les titres, allégé la présentation, multiplié les illustrations, simplifié le style, augmenté l'effectif rédactionnel.

Daté du jour suivant, le journal paraît l'après-midi et le premier exemplaire est remis aussitôt au pape, dans une large enveloppe blanche frappée aux clefs et à la tiare.

Un supplément illustré, I' « Osserva­ tore della Domenica », paraît chaque semaine.

A côté de ces publications en italien, le Saint-Siège possède son journal officiel, une livraison périodique en latin, « Acta Apostolica Sedîs », où sont publiés tous les documents de l'Église catholique.. »