orthodoxe, Église - religion.
Publié le 24/05/2013
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Roumanie et de Bulgarie.
Les Églises non-patriarcales sont, dans l’ordre de priorité, les archevêchés de Chypre, d’Athènes et de Tirana (établi en 1937, cet archevêché futsupprimé sous le gouvernement communiste), ainsi que les métropolitanats de Pologne, de République tchèque, de Slovaquie et d’Amérique.
3 DOCTRINE
Dans la formulation de ses doctrines et ses textes liturgiques, l’Église orthodoxe affirme nettement qu’elle détient la foi chrétienne originelle, qui était commune à l’Orient età l’Occident pendant le premier millénaire de l’histoire chrétienne.
Elle reconnaît plus particulièrement l’autorité des conciles œcuméniques auxquels l’Orient et l’Occidentfurent également représentés.
Il s’agit des huit premiers conciles œcuméniques entre le IVe et le IXe siècle, dont les plus importants, ceux de Nicée (325), d’Éphèse (431), de Chalcédoine (451) et Constantinople III (680-681) établirent les dogmes fondamentaux du christianisme.
3.1 Tradition
Le souci de la continuité et de la tradition qui caractérise l’orthodoxie ne procède pas d’un culte du passé, mais plutôt d’un sens de l’identité et d’une volonté de chaqueÉglise locale de rester fidèle au témoignage apostolique.
L’Esprit saint, accordé à l’Église le jour de la Pentecôte, introduit l’Église « dans la vérité tout entière » (Évangileselon saint Jean, XVI, 13).
La capacité d’enseigner et de guider la communauté est reconnue à certains ministères (en particulier à celui des évêques de chaque diocèse) ouà des institutions comme les conciles.
Néanmoins, et parce que l’Église n’est pas uniquement composée des évêques ou du clergé, mais comprend également tous les laïcs,l’Église orthodoxe déclare que le gardien de la Vérité est tout le « peuple de Dieu ».
3.2 Le Christ et Marie
Christ PantocratorÉcole byzantine, Christ Pantocrator, fin du x e siècle.
Panneau d'ivoire, 13,8 × 9,7 cm.
Fitzwilliam Museum, Cambridge (Angleterre).Bridgeman Art Library, London/New York
Les conciles œcuméniques du premier millénaire ont fondé les principales doctrines chrétiennes sur la Trinité, sur la personne unique et les deux natures du Christ ainsi quesur ses deux volontés, qui expriment pleinement l’authenticité et l’abondance de sa divinité et de son humanité.
Les articles de foi et les hymnes liturgiques orthodoxes sontimprégnés de ces doctrines, qui impliquent la vénération de la Vierge Marie en tant que mère de Dieu.
En revanche, d’autres développements mariologiques, comme larécente doctrine occidentale de l’Immaculée Conception de Marie, sont étrangères à l’orthodoxie.
Les orthodoxes invoquent l’intercession de Marie, qui fut plus proche duSauveur que quiconque, ce qui fait d’elle le membre le plus important et le plus saint de l’Église et lui permet de représenter l’humanité déchue.
3.3 Sacrements
La doctrine des sept sacrements est généralement acceptée par l’Église orthodoxe, bien que jamais aucune autorité suprême n’ait limité le nombre des sacrements.L’eucharistie est le sacrement principal, auquel s’ajoutent le baptême, normalement par immersion, la confirmation, qui suit immédiatement le baptême sous formed’onction avec le chrême, la pénitence, les Saints Ordres, le mariage et l’onction des malades.
Certains auteurs médiévaux répertoriaient d’autres sacrements, tels que latonsure monastique, les funérailles et la bénédiction de l’eau.
3.4 Célibat
Les règles canoniques orthodoxes permettent aux hommes mariés d’accéder à la prêtrise.
Cependant, les évêques sont élus parmi les membres du clergé célibataires ouveufs.
4 LITURGIE
Selon une chronique médiévale, lorsque des représentants du prince russe Vladimir visitèrent la basilique Sainte-Sophie à Constantinople en 988, ils ne purent dire « s’ilsétaient aux cieux ou sur la terre ».
La liturgie orthodoxe fut, au cours des siècles de domination musulmane au Proche-Orient, un instrument de survie religieuse.
D’abordcréée à Byzance puis traduite dans de nombreuses langues, elle a conservé les textes et les formes datant des premiers temps de l’Église chrétienne.
4.1 Rituel
Le rite eucharistique le plus fréquemment employé est généralement attribué à saint Jean Chrysostome.
Une autre liturgie eucharistique, célébrée seulement dix fois par an,a été créée par saint Basile de Césarée.
Dans les deux cas, la prière eucharistique de consécration trouve son apogée lors de l’invocation de l’Esprit saint (epiclesis) sur le pain et le vin.
Ainsi, le mystère principal du christianisme est censé être accompli par la prière de l’Église et l’action de l’Esprit saint plutôt que par les « mots del’institution », prononcés par le Christ et répétés par procuration par le prêtre, comme c’est le cas dans la chrétienté occidentale.
L’une des caractéristiques principales du culte orthodoxe est l’abondance des hymnes qui marquent les différents cycles liturgiques.
4.2 Icônes
Roublev, Icône de la TrinitéExécutée pour la cathédrale de Zagorsk, près de Moscou, l'œuvre de Roublev est sans doute l'une des plus célèbres icônes byzantinesde la première moitié du XV e siècle.Andreï Roublev, Icône de la Trinité, 1411 ou 1422-1423.
Détrempe sur bois, 142 × 114 cm.Galerie Tretiakov, Moscou..
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