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Nikodim

Publié le 17/01/2022

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L'un des six membres du praesidium du Conseil oecuménique des Églises, le métropolite orthodoxe russe Nikodim patronne, depuis 1972, les relations extérieures de l'Église russe. Diplomate accompli, son mandat repose sur un «arrangement« entre les autorités d'un Etat officiellement athée et une hiérarchie ecclésiastique surveillée et muselée par le pouvoir. Sa position est délicate. Soumis aux critiques des chrétiens occidentaux, qui se dégagent aujourd'hui de liens trop étroits avec les pouvoirs politiques....

« 4 C'est en 1961 que l'Eglise russe, en meme temps que les autres Eglises orthodoxes, entre au Conseil cecume- nique des Eglises (COE) a Geneve.

Cette situation exige des structures administratives nouvelles pour une Eglise coupee du monde par un « rideau de fer *.

Le patriarcat de Moscou se dote donc d'un departemeM des relations exterleures, charge des questions cecumeniques et notam- ment de Ia participation aux conferences internationales. Nikodim le dirige jusqu'en 1972, date a laquelle lut suc- cede Juvenaly, metropoMe de Tula et Beim Cependant, it demeure le « patron* des relations exterieures en conservant la presidence de Ia Commission pour les problemes de l'uniie des chretiens, et oelle de Ia Confe- rence chretlenne pour la paix.

En 1974, le patriarcat de Moscou le nomme exarque (chef de province) de I'Europe de I'Ouest, resident a son siege de Leningrad.

Un an plus tard, daes le sillage d'Andrei Gromyko, ministre des Affaires etrangeres d'URSS, it rend visite au pape Paul VI et rencontre egalement, en Italte, Mgr Etchegaray, arche- veque de Marseille et president du Conseil des confe- rences episcopales europeenDes. 5 Le metropolite Nikodim est elu, lore de l'assemblee de Nairobi en 1975, au praesidium du Conseil cecume- nique des Eglises, malgre lesreticences d'un grand nombre de delegues.

Pour Ia premiere fois depuis 1961, la question de Ia Ilberte religleuse en URSS et en Europe de l'Est est publiquement sdulevee a une assemblee du COE.

Nikodim, Juvenaly, Vitaly Borovoy, doyen de Ia cathedrale de Moscou, et les autres delegues orthodoxes russes menacent de se retirer du COE at obtiennent . ainsi la suppression, dans l'acte final de l'assemblee (qui appelle a ('application des accorde d'Heleinki), de tdut reproche direct a l'Union sovietique. 4 C'est en 1961 que l'Église russe, en même temps que les autres Églises orthodoxes, entre au Conseil œcumé­ nique des Églises (COE) à Genève.

Cette situation exige des structures administratives nouvelles pour une Église coupée du monde par un « rideau de fer ».

Le patriarcat de Moscou se dote donc d'un département des relations extérieures, chargé des questions œcuméniques et notam­ ment de la participation aux conférences internationales.

Nikodim le dirige jusqu'en 1972, date à laquelle lui suc­ cède Juvenaly, métropolite de Tula et Bèlev.

Cependant, il demeure le « patron » des relations extérieures en conservant la présidence de la Commission pour les problèmes de l'unité des chrétiens, et celle de la Confé­ rence chrétienne pour la paix.

En 1974, le patriarcat de Moscou le nomme exarque (chef de province) de l'Europe de l'Ouest, résidant à son siège de Léningrad.

Un an plus tard, dans le sillage d'Andrei Gromyko, ministre des Affaires étrangères d'URSS, il rend visite au pape Paul VI et rencontre également, en Italie, Mgr Etchegaray, arche­ vêque de Marseille et président du Conseil des confé­ rences épiscopales européennes.

5 Le métropolite Nikodim est élu, lors de l'assemblée de Nairobi en 1975, au praesidium du Conseil œcumé­nique des Églises, malgré les réticences d'un grand nombre de délégués.

Pour la première fois depuis 1961, la question de la liberté religieuse en URSS et en Europe de l'Est est publiquement squlevée à une assemblée du COE. Nikodim, Juvenaly, Vitaly Borovoy, doyen de la cathédrale de Moscou, et les autres délégués orthodoxes russes menacent de se retirer du COE et obtiennent ainsi la suppression, dans l'acte final de l'assemblée (qui appelle à l'application des accords d'Helsinki), de tout reproche direct à l'Union soviétique.. »

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