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Musique traditionnelle amérindienne de Guyane

Publié le 01/02/2013

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L'EXPO EN ENTIER I/ CONTEXTE HISTORIQUE ET CULTURE Amérindiens de Guyane : Les Amérindiens sont arrivés en Guyane il y a plus de 10 000 ans. Quand Christophe Colomb y débarque, en 1498, ce sont des dizaines de milliers d'entre eux qui vivent là, organisés en véritables nations - avec leurs villages, leurs guerres, leurs échanges économiques... Aujourd'hui, ils ne sont plus que 6000. Voici les six TRIBU: Les Wayana : Cette nation, Fuyant les massacres et les épidémies engendrés par la colonisation, se sont enfoncés dans la forêt. Où ils se trouvent encore. Posé au bord du fleuve Maroni, au beau milieu de la forêt tropicale, les menaces qui pèsent sur eux. La création d'écoles et de dispensaires, l'introduction du fusil pour la chasse, de l'hameçon pour la pêche, les échanges économiques avec l'extérieur... tout cela bouleverse en profondeur leur société. Les Wayampi : Anciennement appelés Oyampi. Ils seraient entre 400 et 600 vivant en Guyane et autant au Brésil. De langue et de culture tupi-guarani, ils habitent l'intérieur du pays, à Camopi sur le Moyen-Oyapock et à Trois-Sauts sur le Haut-Oyapock. « Les expressions orales et graphiques des Wayampi « ont été proclamées en 2003 et inscrites en 2008 par l'UNESCO sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité. Les Kali' na : Les Kali 'na anciennement Galibis ou Karib sont une ethnie amérindienne que l'on retrouve dans plusieurs pays de la côte caraïbe d'Amérique du Sud. Ils préfèrent s'appeler Kali' na tilewuyu, c'est-à-dire "les vrais Kali' na", en partie pour se différencier des métis Marron-Kali' na habitant le Suriname. Les Arawak : Les Arawak sont des Amérindiens des Antilles issus de la forêt amazonienne, proches de la culture saladoïde (ce nom est issu du site vénézuélien de Saladero). Le nom d'Arawak qu'on leur a donné ne désigne pas un peuple en particulier mais une famille linguistique à laquelle se rattachent de nombreuses populations amérindiennes d'Amazonie dont les populations Kali 'na ou Caraïbes. Les Palikur : Les Palikur vivant dans le Nord de l'État brésilien d'Amapá et dans l'Est de la Guyane Ils vivent principalement près des fleuves (rio Urucaua au Brésil, bas Oyapock et sur les communes de Roura et Macouria en Guyane française où ils peuvent être exposés aux contaminations mercurielles liées à l'orpaillage, notamment l'orpaillage en Guyane et peut-être aux cyanures si l'exploitation industrielle de l'or du sous-sol devait advenir. Ils sont environ 1 145 membres dont 595 au Brésil (en 1986) et 550 en Guyane française (en 1990). Tekos ou Emerillons : Les sont actuellement entre 250 et 400 personnes. De langue et de culture tupi-guarani, ils vivent, comme leurs frères Wayampi dans l'intérieur de la Guyane, à l'est sur le Moyen-Oyapock (village de Camopi), à l'ouest sur le Haut-Maroni et le Tampock (villages d'Elahé, Kayodé, Taluwen et Twenké) "Teko" désigne la langue des Tekos et veut dire "nous". Plan : I/ Le Contexte historique et culturel de la musique Amérindienne II/ La Description organologique des instruments III/ Les rituels et les techniques d'expression (s) de la musique tradionnelles amérindienne de Guyane. (Endroits où sont jouées ces musiques...) IV/ L'impact du genre musical Problématique : Dans quelle(s) mesure les musiques traditionnelles Amérindiennes de Guyane a-t-elle évoluée jusqu'à nos jours ? La musique : l'art le plus direct et le plus souple. L'homme est toujours exprimer par des chants de guérison, religieux, communautaire, guerrier, de deuil. Musique Amérindiennes de Guyane : La richesse de la musique amérindienne réside dans l'utilisation qui est faite du souffle, à travers la voix et la gamme très large d'instruments à vent employés, caractéristique musicale majeure de toute l'Amérique du Sud précolombienne. On distingue ainsi les trompes, où le son est créé par la vibration des lèvres du musicien, les clarinettes où une anche de roseau vibre dans un tuyau de bambou, et les flûtes, où l'air vibre en rencontrant le corps même de l'instrument. La plupart de ces instruments à vent sont utilisés par tous les groupes amérindiens, présentant toutefois des formes, des tailles ou des décorations très différentes. La musique et la danse occupent une place prépondérante dans la vie des peuples amérindiens Certaines de ces musiques sont des musiques de divertissement, mais la plupart s'associent à des rituels qui rythment le cours des saisons (danses du maïs, du poisson paku...) ou ponctuent le cycle de la vie individuelle ou sociale (initiation des jeunes, levées de deuil ...). En Amazonie, et plus particulièrement le plateau des Guyane, les migrations et les échanges inter-ethniques furent nombreux. Les musiques amérindiennes de Guyane, par leur diversité, transcrivent l'importance de ces contacts Mais les échanges ou les emprunts restèrent exceptionnels entre les musiques amérindiennes et celles issues des cultures européenne et africaine. Phrase de transition : Les Amérindiens entretiennes une relation très forte avec la nature et les esprits qui y résident, de ce fait la musique amérindienne est très ritualisées et est basées sur le spiritualisme. Le spiritualisme chez les amérindiens : Chez les kalis 'na Bien qu'en majorité baptisés, ils continuent de pratiquer de nombreux rituels. Ils rendent un culte à la nature symbolisée par plusieurs sortes d'esprits qui peuplent leur panthéon, dont des esprits forestiers malfaisants à quatre doigts (imawale), Amana (aussi le nom d'un fleuve), un très puissant esprit de l'eau, palanaki?i (esprits de la mer), tunaki?i (des fleuves), etc. Les gardiens de la tradition sont les chamans appelés piyai qui dispose de leur propre abri, tokai, isolé du reste du village pour y officier. Ils sont respectés par toute la communauté en raison de leur savoir sur l'au-delà. Exemple avec le Kali 'na : Les Kali 'na disent descendre du dernier homme survivant sur Terre après un déluge appelé umuti'po et qui pour se protéger des eaux montantes se réfugia dans un palmier kumu avec son chien et un perroquet. Il mangea les fruits du kumu, et, ne pouvant pas voir le sol depuis le sommet de l'arbre, il jetait les noyaux dans l'eau. Quand il ne les entendit plus tomber dans les flots, il descendit. Il alla à la chasse, tua du gibier, le ramena à sa hutte, et repartit. Quand il fut parti, le chien enleva sa peau et se métamorphosa en femme. Elle prépara le repas puis se retransforma en chien avant l'arrivée de l'homme. Le jour suivant, l'homme intrigué se cacha derrière un petit buisson ; il vit le chien ôter sa peau, s'en empara et courut la jeter dans le feu. La femme eut alors honte de sa nudité, et l'homme lui donna un kuyu pour cacher leur sexe. Mais avant l'umuti'po, il y eut une période où les hommes et les animaux pouvaient se parler, Isenulupi?i, à propos duquel il existe plusieurs légendes. Les Kali 'na gardent un profond respect pour les animaux, puisqu'il y a longtemps, ils étaient leurs frères. Chez les Wayana : La culture spirituelle des Wayana est en décadence depuis plusieurs générations, non sous l'effet d'une désaffection spontanée ou d'une pression culturelle extérieure, mais du seul fait de l'extinction démographique. Seul se maintient avec une grande vigueur ce qui correspond à une nécessité pratique immédiate, c'est-&agra...

« · Les Palikur : Les Palikur vivant dans le Nord de l’État brésilien d’Amapá et dans l’Est de la Guyane Ils vivent principalement près des fleuves (rio Urucaua au Brésil, bas Oyapock et sur les communes de Roura et Macouria en Guyane française où ils peuvent être exposés aux contaminations mercurielles liées à l’orpaillage, notamment l’orpaillage en Guyane et peut- être aux cyanures si l’exploitation industrielle de l’or du sous-sol devait advenir.

Ils sont environ 1 145 membres dont 595 au Brésil (en 1986) et 550 en Guyane française (en 1990). · Tekos ou Emerillons : Les sont actuellement entre 250 et 400 personnes.

De langue et de culture tupi-guarani, ils vivent, comme leurs frères Wayampi dans l’intérieur de la Guyane, à l’est sur le Moyen- Oyapock (village de Camopi), à l’ouest sur le Haut-Maroni et le Tampock (villages d’Elahé, Kayodé, Taluwen et Twenké) “Teko” désigne la langue des Tekos et veut dire “nous”. ­ Plan : I/ Le Contexte historique et culturel de la musique Amérindienne II/ La Description organologique des instruments III/ Les rituels et les techniques d’expression (s) de la musique tradionnelles amérindienne de Guyane.

(Endroits où sont jouées ces musiques…) IV/ L’impact du genre musical ­ Problématique : Dans quelle(s) mesure les musiques traditionnelles Amérindiennes de Guyane a-t-elle évoluée jusqu’à nos jours ? La musique : l’art le plus direct et le plus souple.

L’homme est toujours exprimer par des chants de guérison, religieux, communautaire, guerrier, de deuil. ­ Musique Amérindiennes de Guyane : La richesse de la musique amérindienne réside dans l'utilisation qui est faite du souffle, à travers la voix et la gamme très large d'instruments à vent employés, caractéristique musicale majeure de toute l'Amérique du Sud précolombienne.

On distingue ainsi les trompes, où le son est créé par la vibration des lèvres du musicien, les clarinettes où une anche de roseau vibre dans un tuyau de bambou, et les flûtes, où l'air vibre en rencontrant le corps même de l'instrument.

La plupart de ces instruments à vent sont utilisés par tous les groupes amérindiens, présentant toutefois des formes, des tailles ou des décorations très différentes.

La musique et la danse occupent une place prépondérante dans la vie des peuples amérindiens Certaines de ces musiques sont des musiques de divertissement, mais la plupart s'associent à des rituels qui rythment le cours des saisons (danses du maïs, du poisson paku...) ou ponctuent le cycle de la vie individuelle ou sociale (initiation des jeunes, levées de deuil ...).. »

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