Mission de France

« l'eveque du lieu.

Quelques-uns sont detaches dans le tiers monde.

Ifs s'occupent surtout des non-chretiens et des non-pratiquants.

Ils se trouvent dans les milieux les plus divers, ma's plus specialement parmi les ouvriers et les paysans.

Ils retablissent le contact avec les popula- tions dont its partagent de tits ores les soucis quoti- diens.

Sur les 350 pretres de la Mission de France, en 1976, 300 exercent une activite professionnelle. 5 Les pretres au service de Ia pastorale missionnaire en France ne sent pas seulement des pretres ouvriers, et Ia Mission de France ne dolt pas etre confondue avec Ia Mission de Paris.Ilsenseignent des !aim qui, eux, pourront travailler parmi les ouvriers ou les paysans.

Ces missionnaires ont parfois des demeles avec l'Ordinaire du diocese o0 ils sont detaches.

Ainsi, l'archeveque de Marseille, en 1964, retire-t-il a Ia Mission de France Ia charge d'une paroisse parce que ses pretres y mani- festent un esprit trop progressiste.

En mars 1969, les huit conseillers et les quatre responsables regionaux de la Mission de France demissionnent.

Its souhaitent que les missionnaires soient effectivement places sous l'auto- rite collective des evoques. 6 IIs'ensuit une 'Anode d'incertitude qui volt diminuer les effectifs.

La situation ne s'eclaircit qu'en 1974 : le Ore Andre Bossuyt, lul-meme de Ia Mission de France, en est nomme eveque.

IImeurt quatre mois plus Lard. II a eu neanmoins le temps de convaincre 'Rome qui, pour le remplacer, nomme prelat de la Mission de France le president de Ia conference episcopate frericaise, es fonc- tions.

La crise de confiance terminee, un nouveau depart s'est amorce. à I'évêque du lieu. Quelques-uns sont détachés dans le tiers monde.

Ils s'occupent surtout des non-chrétiens et des non-pratiquants.

Ils se trouvent dans les milieux les plus divers, mais plus spécialement parmi les ouvriers et les paysans.

Ils rétablissent le contact avec les popula­ tions dont ils partagent de très près les soucis quoti­ diens. Sur les 350 prêtres de la Mission de France, en 1976, 300 exercent une activité professionnelle.

5 Les prêtres au service de la pastorale missionnaire en France ne sont pas seulement des prêtres ouvriers, et la Mission de France ne doit pas être confondue avec la Mission de Paris.

Ils enseignent des laïcs qui, eux, pourront travailler parmi les ouvriers ou les paysans.

Ces missionnaires ont parfois des démêlés avec l'Ordinaire du diocèse où ils sont détachés.

Ainsi, l'archevêque de Marseille, en 1964, retire-t-il à la Mission de France la charge d'une paroisse parce que ses prêtres y mani­ festent un esprit trop progressiste. En mars 1969, les huit conseillers et les quatre responsables régionaux de la Mission de France démissionnent.

Ils souhaitent que les missionnaires soient effectivement placés sous l'auto­ rité collective des évêques.

6 H s'ensuit une période d'incertitude qui voit diminuer les effectifs.

La situation ne s'éclaircit qu'en 1974 : le père André Bossuyt, lui-même de la Mission de France, en est nommé évêque.

Il meurt quatre mois plus tard.

Il a eu néanmoins le temps de convaincre Rome qui, pour le remplacer, nomme prélat de la Mission de France le président de la conférence épiscopale française, ès fonc­ tions. La crise de confiance terminée, un nouveau départ s'est amorcé.. »