messe - religion.
Publié le 24/05/2013
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Résurrection du Christ, lettrine figurant la lettre A ; page enluminée d'un antiphonaire [recueil de chants utilisant la notationgrégorienne] orné par un artiste de l'école de Pacino da Bonaguida, milieu du xiv e siècle.
Église de Santa Maria, Impruneta (Toscane,Italie).Scala/Art Resource, NY
Avant le XIIIe siècle, on se réfère à plusieurs livres liturgiques.
Le chœur utilise le Graduel et l’ Antiphonaire (pour les chants de procession avec répons de l’entrée, de l’offertoire, de la communion et de la sortie).
Le sous-diacre emploie l’ Apostolus (lettres du Nouveau Testament), les diacres l’ Évangeliaire (Évangile) et l’officiant le Sacramentaire, qui contient toutes les prières de la messe.
À mesure que la pratique de la messe se développe, les textes liturgiques sont rassemblés dans un ouvrage pour le prêtre, qui célèbre seul la messe.
Ce livre, appelé missel, contient toutes les prières, les lectures et les chants de la messe.
Les différents missels utilisés depuis leXIIIe siècle sont tous normalisés après le concile de Trente (1545-563) pour former un texte officiel, le missel romain (1570).
Auparavant, en 1298, les cérémonies papaleset épiscopales avaient été normalisées dans le « pontifical » romain.
Le missel romain et le pontifical romain sont par la suite remaniés plusieurs fois.
5 RITES
Le concile Vatican II (1962-1965) introduit un certain nombre de modifications dans la célébration de la messe.
Il revient à l’ancienne pratique qui consiste à appeler cesacrement et sa célébration par le même nom : l’eucharistie.
Les principales modifications liturgiques concernent surtout l’introduction de langues vernaculaires dans lacélébration de l’eucharistie, le retour à la tradition permettant aux laïcs de recevoir le pain et le vin (pratique qui avait été refusée par le concile de Trente, mais toujoursrestée en vigueur dans les Églises catholiques orientales et orthodoxes), et la pratique de la concélébration.
5.1 Langue liturgique
Traditionnellement, la langue utilisée pour la célébration de la messe de rite romain est le latin, bien que les Églises de rite oriental aient utilisé les langues vernaculaires(par exemple, le russe ancien, le grec et l’araméen).
Les mouvements de réforme de l’Église occidentale du XIVe au XVIe siècle réclament des liturgies en langues vernaculaires.
L’un des effets de la séparation des Églises pendant la Réforme est donc l’adoption de ces langues pour la messe (ou Sainte Cène) dans les Églisesprotestantes.
Le concile de Trente ne voit aucune difficulté dogmatique à les utiliser pour la messe, mais estime leur utilisation inopportune.
C’est le concile Vatican II qui approuve l’utilisation des langues « vulgaires » dans le rite romain (liturgie dite de Paul VI) et permet ainsi la célébration de la messe danspresque toutes les langues du monde.
La célébration de la messe en latin (liturgie de saint Pie V, établie en 1962) est quant à elle soumise à une autorisation préalable del’évêque diocésain.
En 2007, la nécessité de cette autorisation est supprimée par un motus proprio (« décret personnel ») du pape Benoît XVI, qui autorise la célébration en latin sur simple requête des fidèles auprès de leur prêtre.
5.2 Communion
À l’origine, les fidèles reçoivent la communion sous les deux espèces, le pain et le vin, mais le concile de Constance (1414-1418) établit qu’elle ne doit avoir lieu que par lepain, le vin étant réservé à l’officiant.
La coutume permettant aux laïcs de recevoir la communion sous les deux espèces reste cependant en vigueur dans les Églisescatholiques orientales et orthodoxes.
Le concile Vatican II assouplit les conditions de la communion, et permet aux laïcs de recevoir le pain et le vin lors de célébrationsparticulières.
5.3 Concélébration
Dans sa forme initiale, la messe est célébrée par l’évêque seul, entouré de prêtres et de diacres.
Puis la concélébration — la célébration de la messe par plusieurs prêtres —devient courante.
Toutefois, cette pratique se limite aux principales fêtes de l’année.
Elle survit sous différentes formes jusqu’au XIIIe siècle.
Les prêtres concélèbrent la messe, en silence, avec l’évêque ; la coutume de réciter les mots du canon à voix haute se développe au VIIe siècle.
Après le XIIIe siècle, la concélébration ne survit que lors des messes d’ordination des prêtres.
À cette occasion, les nouveaux prêtres récitent toutes les prières du canon à voix haute avec l’évêque.
Le concile Vatican II remet àl’honneur le rite de la concélébration pour les rassemblements occasionnels de prêtres.
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