Marie, Mère du Sauveur Image consacrée de la tendresse maternelle, la mère de dieu nous conduit au coeur de l'amour divin.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
louanges et propageant la Bonne Nouvelle de la résurrection du
Christ.
Les premiers conciles de l’Église indivise confessent sa place
discrète, mais essentielle, dans le dessein du salut ; elle est au c œ ur du
Credo, la profession de foi : “ Par l’Esprit Saint, il a pris chair de la
Vierge Marie et s’est fait homme ”.
En 431, le Concile d’Éphèse a défini
sous le mot grec de Theotokos (littéralement : “ action d’enfanter
Dieu ”) la maternité divine de Marie.
Marie n’est pas une divinité féminine : elle est l’humble servante du
Seigneur, devenue sa mère selon sa nature humaine.
Elle est pour
l’humanité du Christ ce qu’est le Père pour sa nature divine : on
conçoit donc la profondeur de ses liens avec le Père et le Fils, comme
avec l’Esprit qui l’a fécondée.
Marie est en quelque sorte la révélation
humaine de la tendresse maternelle du Père.
Dans le cours des âges, la dévotion à Marie n’a cessé de croître dans le
culte catholique et chez les orthodoxes.
En revanche, la Réforme a
pensé que le recours des hommes à la Vierge – parfois indiscret voire
exclusif – faisait offense à l’unique médiation, celle du Christ.
L’Église
catholique reconnaît à Marie une médiation maternelle auprès de son
Fils, et la tradition l’appelle Omnipotentia supplex (“ la
toute-puissance suppliante ”).
“ Le rôle maternel de Marie à l’égard
des hommes, enseigne la Constitution dogmatique de Vatican II sur
l’Église, n’offusque et ne diminue en rien l’unique médiation du
Christ : il en manifeste au contraire la vertu ” (n °60).
Mère de Dieu et Mère de l’Église, Marie n’est ni au-dessus de Dieu ni
au-dessus de l’Église.
“ Elle est saluée comme un membre suréminent
et absolument unique de l’Église ” (n °53).
Dans l’image du Corps
mystique du Christ, elle n’est pas la Tête, mais le cou par lequel passe
tout son influx.
L’Église, Peuple Épouse, est aussi vierge et mère.
Le calendrier liturgique montre bien toute la place de la Vierge Marie
dans la vie chrétienne.
Dans l’ordre chronologique de son existence, sa
première fête est celle de l’Immaculée Conception, le 8 décembre.
Ce
dogme établi par le pape Pie IX en 1854 (le pape ne crée pas la foi, mais
la reconnaît après une minutieuse enquête et de nombreuses
consultations) professe que la Vierge fut préservée de la faute
originelle, par un effet anticipé de la Rédemption.
Le 8 septembre,
neuf mois après, vient la Nativité de la Vierge ; sa présentation au
Temple est célébrée le 21 novembre.
Le 25 mars (neuf mois avant
Noël) est l’Annonciation du Seigneur à Marie ; le 31 mai, la Visitation
commémore l’accueil que lui réserva sa cousine Élisabeth.
Chaque
année, le 1er janvier est la fête de la Maternité divine de Marie.
La.
»
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