Makarios III

« communautes grecque et turque.

Les casqbes bleus de l'ONU interviennent.

Mgr Makarios denonce les traites dalliance avec Athenes et Ankara contenus dans les accords de 1959 et joue a fond la carte du neutralisme. 4 La guerre civilelarvaesepoursuit, avecdes paroxysmes en 1964, 1965 et 1967.

A cette date, Mgr Maka- rios est pris a partie egalement par les irredentistes de l'ancienne organisation EOKA, diriges par l'ex-general Grivas.

Celui-ci voudra le deposer en 1971, avec l'appui des colonels qui ont pris le pouvetr a Athenes, et instau- rer un regime d'extreme droite a Chypre.

Mgr Makarios, qui entend respecter les Modes demonratiques, conserve le soutien de la majorite de ses ouailles. 5 Le 15 juillet 1974, le regime dictatorial d'Athenes orga- nise le soulevement de la garde nationals chypriote. Mgr Makarios reussit a s'echapper et fait appel au Conseil de securite.

Mais ce qu'il redoute to plus arrive:la Turquie envoie un corps expeditionnaire pour proteger la communaute tarque et empecher l'aonexion de l'ile par la Grace.

En ('absence de Makarios, le synode des eveques chypriotes le destitue, decision que I'ethnarque parvient a faire casser en faisant appal aux patriarches de Constan- tinople et d'Alexandrle.

Le conflit inter-hellene disparatt avec les colonels grecs, remplacas par le gouvernement Caramanlis.

Mais le ton monte entre Athenes et Ankara et les Turcs occupent Is terrain (le tiers nord de ('Ile), dejouant les projets d'Enosis et poussant a la creation d'une Confederation chypriote.

Rentre presque subrepti- cement a Nicosie en 1975, Mgr Makarios reprend ses fonctions.

Diplomate consommé, ii dirige de loin les negotiations avec I'ennemi hereditaire par l'entre- mise de son ministre Glafcos Clerides et n'apparaitra qu'a I neure des decisions de poids. communautés grecque et turque.

Les « casques bleus » de l'ONU interviennent.

Mgr Makarios dénonce les traités d'alliance avec Athènes et Ankara contenus dans les accords de 1959 et joue à fond la carte du neutralisme.

4 La guerre civile larvée se poursuit, avec des paroxysmes en 1964, 1965 et 1967.

A cette date, Mgr Maka­ rios est pris à partie également par les irrédentistes de l'ancienne organisation EOKA, dirigés par l'ex-général G rivas. Celui-ci voudra le déposer en 1971, avec l'appui des colonels qui ont pris le pouvoir à Athènes, et instau­ rer un régime d'extrême droite à Chypre.

Mgr Makarios, qui entend respecter les libertés démocratiques, conserve le soutien de la majorité de ses ouailles.

5 Le 15 juillet 1974, le régime dictatorial d'Athènes orga­nise le soulèvement de la garde nationale chypriote.

Mgr Makarios réussit à s'échapper et fait appel au Conseil de sécurité.

Mais ce qu'il redoute le plus arrive : la Turquie envoie un corps expéditionnaire pour protéger la communauté turque et empêcher l'annexion de l'île par la Grèce. En l'absence de Makarios, le synode des évêques chypriotes le destitue, décision que l'ethnarque parvient à faire casser en faisant appel aux patriarches de Constan­ tinople et d'Alexandrie.

Le conflit inter-hellène disparaît avec les colonels grecs, remplacés par le gouvernement Caramanlis.

Mais le ton monte entre Athènes et Ankara et les Turcs occupent le terrain (le tiers nord de l'île), déjouant les projets d'Enosis et poussant à la création d'une Confédération chypriote.

Rentré presque subrepti­ cement à Nicosie en 1975, Mgr Makarios reprend ses fonctions.

Diplomate consommé, il dirige de loin les négociations avec I' « ennemi héréditaire » par l'entre­ mise de son ministre Glafcos Clerides et n'apparaîtra qu'à I iieure des décisions de poids.. »