L'inquisition
Publié le 04/04/2012
Extrait du document
à
«
B) Ses actions nombreuses et omniprésentes : arrestation, répression, procès et peines,
autodafés
- politique officielle élan initial à un espionnage dévastateur
- lorsque les inquisiteurs s’installaient dans une région pour y instrumenter, ils proclamaient
généralement un « temps de grâce » initital durant lequel ceux qui confessaient
spontanément leurs erreurs étaient assurés de l’immunité = 40 jours, l’autodénonciation
finit par se pratiquer sur une grande échelle
- edit de foi : suppression du « temps de grâce » + menace de la peine d’excommunication
pour ceux qui ne dénonceraient pas les hérétiques : obligation de dénoncer
- avant qu’une arrestation soit opérée, les preuves testimoniales concernant l’affaire était
soumise à une commission de théologiens, qui en qualité de censeurs ( calificadores)
décidaient si les accusations impliquaient l’hérésie.
- si les calificadores jugeaient que celle-ci était suffisamment prouvée, le procureur formulait
une demande d’arrestation de l’accusé qui était alors incarcéré.
Souvent, l’arrestation
précédait l’examen, ainsi des prisonniers étaient retenus dans les geôles sans aucune
accusation
- toute arrestation s’accompagnait de la saisie immédiate des biens de l’accusé: toute sa
possession était confiée aux officiers de l’ inquisition en attendant qu’on ait statué son cas.
Tant que l’accusé restait en prison, les frais de son entretien étaient pris sur ses bien
sequestrés qui généralement étaient vendus.
- les prisonniers étaient complètement coupés de tout contact avec l’extérieur et de
l’enceinte même de la prison, isolés les uns des autres
- règlement : interdiction d’assister à la messe et de recevoir les sacrements = pas de
réconfort spirituel.
- taux de mortalité constant dû à la maladie et au manque d’hygiène
- aucun mode de torture particulier utilisé : 3 principaux : garrucha, toca et potro (
j’expliquerais)
- pas de limite d’âge ni de bornes aux tortures
- autodafé : sort de la victime condamnée caractère privé pour faute légère « auto
particular » ou caractère public pour faute grave « auto publica »
-aux yeux de l’inquisition, la peine prescrite représentait une pénitence, le tribunal voulait
absolument extorquer des aveux accompagnés du désir de faire pénitence autodafé :
expression publique du repentir des péchés commis et de la haine qu’inspiraient l’hérésie et
tous ceux qui assistaient à la cérémonie bénéficiaient de 40 jours d’indulgence.
- autodafés : parfois, conversion in extremis d’hérétiques endurcis
- « réconciliation » = retour du pécheur dans le sein de l’ Eglise après l’accomplissement de
sa pénitence mais le pénitent était condamné à la confiscation ou à la détention
-quiconque retombait dans ses fautes devait être envoyé au bûcher
- san-benito : robe de pénitence, vêtement jaune marqué d’une ou deux crois en diagonales
condamné à être porté en signe d’infamie (qqns mois à la vie entière).
Ceux devant être
relâchés à un autodafés = san-benito noir avec des flammes et des démons.
Obligation de le
porter chaque fois qu’ils sortaient de chez eux
- emprisonnement = quelques mois voire vie entière.
1488 = les inquisiteurs pouvaient
condamner la victime à demeurer enfermée dans sa propre demeure, hôpital, couvant =>
manque de place dans les prisons
- galère = imaginé par Ferdinand le Catholique = source de main d’ œuvre bon marché en lui
évitant de recourir ouvertement à l’esclavage.
Ne dure jamais plus de six ans et disparaît en
1750
- flagellation = « condamnation à être fouetté à travers les rues » = monté sur un âne, la
victime était flagellé à travers les rues de la main du bourreau.
Les passants et les enfants.
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