L'exaucement : toujours une bénédiction Des situations plus que regrettables chez bien des croyants, des chrétiens m'ont amené à porter cette importante question. Je ne parlerai pas ici d'exaucements qui étaient de réelles bénédictions mais qui, suite à certains comportements des bénéficiaires ont été perdues, voire transformées en malédictions (voir les exemples des rois du peuple d'Israël comme Salomon, Ezéchias).Je m'arrêterai sur quatre exemples bibliques, exemples non exhaustifs, qui montrent, en effet, que certains exaucements ne sont pas des bénédictions. LOTIl reçut cet ordre de l'ange de Dieu : « Ne t'arrête pas dans toute la plaine, sauve toi vers la montagne ». (Genèse 19 :17).Mais Lot émit une objection, prétextant qu'il n'y arriverait pas avant que le désastre l'atteigne. Il craignait de rencontrer la mort dans le lieu que la grâce divine lui indiquait. (A méditer). Il demande alors, d'aller dans une ville proche : Tsoar, refusant d'aller au lieu indiqué pour s'attacher à une petite ville, à un lambeau du monde. L'ange l'exauce quand même, étant obligé de fait de ne plus pouvoir détruire cette ville qui était aussi destinée au désastre. (Genèse 19 : 21à 22).Et pourtant, le lieu qu'il avait lui-même choisi se révélera très vite inconfortable, il le quittera rapidement pour aller sur la montagne faisant, par peur, ce qu'il avait refusé de faire d'après l'ordre de l'ange. (Genèse 19 :30).Lot avait donc bien été exaucé mais pour quel résultat ? Insatisfaisant, décevant. Attention donc aux choses du monde, condamnées à la destruction que nous pourrions encore désirer pour certains prétextes. (1 Jean 2 : 15).LE PEUPLE HEBREU Il chemine dans le désert, reçoit journellement sa nourriture : la manne qui lui permettait de survivre dans ce lieu affreux, et pourtant, un jour ce peuple se mit à murmurer, à pleurer, réclamant à corps et à cris de la viande à manger. (Nombres 11 : 4). Il va même jusqu'à regretter l'Egypte. (Nombres 11 : 5-6) et pourtant Dieu l'exaucera, lui accordera ce qu'il demandait et pas avec mesure. (Nombres 11 : 31 à 32). Mais très vite, dans cet exemple, le jugement tombera. Le peuple sera frappé d'une grande plaie.Kibroth-Hattaava on y enterra le peuple que la convoitise avait saisi.Attention donc, quant à notre vie journalière et à ses besoins (manger, boire, vêtements) à ne pas tenter Dieu par certaines de nos demandes à nos yeux légitimes. (Matthieu 6 : 25 à 34. Psaumes 77 : 41). LE PEUPLE D'ISRAËL (sous Samuel) Samuel était âgé. Il établit ses fils juges sur Israël (1 Samuel 8 : 1). Les anciens viennent le voir à Rama et lui font cette demande : « établis sur nous un roi pour nous juger comme il y en a chez toutes les nations » demande apparemment légitime, sage.Les fils de Samuel se comportent de manière abjecte (1 Samuel 8/3). Mais là encore attention aux prétextes semblant légitimer nos demandes car demander pour les Israélites d'être comme les autres nations était une aberration extrême. Si Dieu l'avait arraché de l'Egypte, n'était-ce pas pour être « la lumière des nations » ? Un peuple séparé, mis à part ? Ayant la mission de révéler le Dieu vivant et vrai au milieu des nations païennes ? (Lévitique 26 :45, Nombres 23 :9). Donc, au départ, une demande contraire à la volonté de Dieu et quand on sait de plus que ce n'était qu'un fallacieux prétexte puisque Dieu qui sonde les coeurs et les reins dira : « c'est moi qu'ils rejettent afin que je ne règne plus sur eux » (1 Samuel 8 : 7 à 8). On peut être très étonné de voir que, malgré cela, Dieu les exauce quand même « écoute donc leurs voix » (I Samuel 8 : 9). C'est même Lui qui leur fournira leur premier roi, Saül, mais quels en seront les conséquences ? Une bénédiction ? Certainement pas sur toute cette très longue période des rois : environ 470 ans, la plupart de ces rois furent plus que mauvais, entraînant le peuple dans l'idolâtrie la plus monstrueuse et dans bien des malheurs aussi bien dans le royaume du nord (10 tribus) que dans celui du sud (2 tribus), et deuxième conséquence : la finalité de cette période, Israël sera déporté en Assyrie et Juda en Babylonie. Attention donc aux arguments que nous pourrions avoir pour finalement faire ce qui nous plaît, ce qui nous semble bon, même s'ils reposent sur des excuses à vue humaine valables. L'ENVOI DES 12 ESPIONS (Nombres 13) Si on ne lisait que les versets 1 à 3 de ce chapitre, on dirait qu'en effet ils furent dès le départ, envoyés par Dieu, que ce fut donc, une initiative divine. Erreur : un autre texte révèle une précision importante ; quand on prend le résumé qu'en fera Moïse en Deutéronome 1 :19 à 23, on remarque qu'au départ, Dieu n'avait pas donné cet ordre, nous lisons ceci au verset 21 : « monte, prends en possession, comme te l'a dit l'Eternel » ; il n'était donc absolument pas question d'espions. Ensuite, (il faut respecter la chronologie) Moïse dira au verset 22 : « vous vous approchâtes tous de moi et vous dîtes : envoyons des hommes devant nous », on peut donc en conclure que Dieu va quand même accéder à leur demande, leur donner son accord. (Nombres 13 : 1 à 3). Mais une expédition qui se terminera par une double catastrophe : d'abord, dix des douze espions seront frappés d'une plaie (Nombres 14 / 37) le peuple ayant élevé la voix, poussé des cris, murmuré contre Moïse et Aaron, sera renvoyé dans le désert pendant 40 années pour y mourir. (Nombres 14 : 20 à 25 et 32 à 35). D'aucuns diront que c'est à cause de son incrédulité, certes, mais s'il avait obéi à l'ordre initial dans une pleine foi, l'envoi des espions avec ses conséquences tragiques ne se serait pas produit. Attention donc quand Dieu parle de modifier à notre convenance que ce soit en ajoutant ou en retranchant sa Parole, ce qui se passe beaucoup aujourd'hui où le silence apparent de Dieu est souvent pris comme une approbation, un accord tacite rappelons-nous les solennels avertissements de l'apôtre Jean dans Apocalypse 22 :18-19.En résumé, des exemples qui doivent nous pousser à la plus extrême prudence, sagesse, intelligence quant à tout ce que nous demandons au Seigneur : que ces demandes soient toutes selon sa volonté (2 Corinthiens 10 :5), correspondent parfaitement à tout ce qui est écrit. Dans les exemples cités les résultats furent : insatisfaction, plaie, idolâtrie, esclavage, retour en arrière et même mort. Robert Hiette Ne vous laissez pas intimider ! "Saül dit à David : Tu ne peux pas aller te battre avec ce Philistin, car tu es un enfant, et il est un homme de guerre dès sa jeunesse" 1 Samuel 17.33 Chaque fois que vous voudrez relever le défi de servir votre génération et de sortir des sentiers traditionnels, vous serez confronté à la bataille de l'intimidation. Avant de vaincre Goliath, David a dû remporter cette bataille. Il en sera de même pour vous si vous en avez assez de voir l'ennemi se moquer de vous, et si vous désirez glorifier Dieu dans votre génération. Soyez ferme dans votre assurance en la fidélité de Dieu ! S'il vous a protégé de la confusion hier, pourquoi vous abandonnerait-il aujourd'hui ? Parfois, le diable passera par des personnes que vous respectez pour tenter de vous intimider. Probablement bien intentionné, mais mal inspiré, le roi Saül a commencé à décrire le Curriculum Vitae et le pedigree de Goliath pour tenter d'expliquer à David qu'il lui était impossible de le terrasser. Les plus anciens et les plus expérimentés des soldats n'avaient-ils pas capitulé devant Goliath ? "Qui es-tu David pour penser pouvoir y arriver" ?L'esprit d'intimidation vous remplit de peur et finit par vous paralyser, si vous cédez à ses suggestions. Réalisez-vous que la plupart des gens sont cloués au sol simplement parce qu'ils se laissent effrayer dans leurs pensées ? Ils continuent de faire le même travail qu'ils détestent, essentiellement parce qu'ils ont peur de changer de cap et de prendre le chemin de leur destinée. Ils laissent l'ennemi construire dans leur imagination des portraits de défaite, de pauvreté, ou de victime. Ils capitulent sans avoir livré bataille, comme le paresseux qui dit "Il y a un lion dehors ! Je serai tué dans les rues" (Proverbes 22.13).Souvent de manière inconsciente, cette peur motive les choix de la plupart des gens. Elle conduit les chrétiens à ne pas donner d'offrande par peur de manquer, à se marier précipitamment par peur de rester célibataire à 35 ans, à choisir le statu quo par peur de ne pas réussir le changement de cap vers leur destinée.Soyez ferme dans votre assurance en la fidélité de Dieu ! S'il vous a protégé de la confusion hier, pourquoi vous abandonnerait-il aujourd'hui ? S'il vous a permis de remporter des petites victoires hier, pourquoi vous laisserait-il échouer aujourd'hui ? S'il vous a relevé lorsque vous trébuchiez hier, pourquoi cesserait-il aujourd'hui ? C'est ce qu'a réalisé David lorsqu'il a répondu au roi Saül : "L'Éternel, qui m'a délivré de la griffe du lion et de la patte de l'ours, me délivrera aussi de la main de ce Philistin".Pourquoi continuer d'accepter cette image mentale qui vous faisait remettre à demain ce choix que vous devriez faire aujourd'hui ? Si vous laissez l'ennemi continuer de vous effrayer, vous ne pourrez pas devenir le tueur de géants que Dieu vous appelle à être dans votre génération. Ne capitulez pas si vite !Comme David, souvenez-vous de vos petites victoires d'hier, proclamez votre assurance en la fidélité de Dieu, et passez à l'acte ! Ne vous laissez plus intimider ! Une prière pour aujourd'huiPère, je te demande pardon pour toutes les fois où j'ai capitulé sans combattre le bon combat de la foi. Aide-moi désormais à renverser les forteresses d'intimidation qui se dresseront contre l'obéissance à la volonté de Christ dans ma vie. Au nom de Jésus, amen !P.S. : La Pensée du Jour, une aventure extraordinaire : un nouveau blog d'Eric Célérier que nous vous invitons à lire et à commenter. Yvan Castanou Je ferai tomber la pluie en son temps Voici la "grâce souveraine". Je ferai tomber la pluie en son temps. N'est-ce pas la grâce souverainement divine? En effet, qui, sinon Dieu peut dire "Je ferai tomber la pluie"? Seule une voix peut s'adresser aux nuages pour leur ordonner d'engendrer la pluie. Qui envoie la pluie sur la terre? Qui répand les ondées sur l'herbe verte? N'est-ce pas Moi, le Seigneur? Ainsi la grâce est un don de Dieu, elle ne peut être créée par l'homme. C'est une grâce "désirée". Que ferait le sol sans pluie? Vous pouvez casser les mottes, semer les graines, mais que pouvez-vous faire s'il ne pleut pas? La bénédiction divine est absolument nécessaire. Vous vous échinez en vain jusqu'à ce que Dieu accorde l'ondée généreuse qui apporte le salut. C'est alors l'abondante grâce. "Je leur enverrai des pluies". Il n'est pas écrit des gouttes mais des pluies. Il en va ainsi de la grâce. Si Dieu envoie une bénédiction, il le fait généralement dans une telle mesure qu'il n'y a pas assez de place pour la recevoir. Grâce abondante! Nous avons besoin d'une abondance de grâce pour nous garder humbles dans la prière, saints. Une abondance de grâce pour nous rendre zélés, pour nous garder dans cette vie et nous déposer enfin au Ciel. Nous ne pouvons faire sans les ondées de grâce. Et puis, c'est une grâce de saison: "Je ferai tomber la pluie en son temps". Pourquoi ta saison est-elle ce matin? Est-ce la saison de la sécheresse? Alors c'est la saison de la pluie. Est-ce une saison de grande pesanteur, de nuages noirs? Alors c'est la saison de la pluie. "Comme tes jours ainsi sera ta force". Et voici une bénédiction "variée". Ce seront des pluies de bénédictions. Le mot est au pluriel. Dieu nous enverra toutes sortes de bénédictions. Toutes les bénédictions de Dieu vont ensemble comme les anneaux d'une chaîne en or. S'Il donne une grâce de conversion, il donnera aussi un geste de réconfort. Il donnera des pluies de bénédictions. Lève les yeux, plante desséchée, ouvre tes feuilles et tes fleurs à l'arrosage céleste. Charles Spurgeon Soyez sobres Un message d'actualité par le "Prince des prédicateurs." C'est là un extrait de son sermon sur 1 Pierre 1.13. Je voudrais expliquer ce texte en rapport avec les temps présents. Il me semble que nous n'avons pas de passage mieux approprié à nos jours que celui-ci même. Nos jours sont des temps durant lesquels il nous est nécessaire d'être sobres. Nous avons toujours de nouvelles lubies pour influencer les instables. Et de braves mais faibles gens sont toujours prêts à faire des découvertes merveilleuses, s'écriant comme s'ils avaient trouvé l'Amérique ; j'ai maintes fois entendu « Voici, ici... » et j'ai écouté ; et « Voici là... » et j'ai aussi écouté. Puis un troisième un quatrième, un cinquième appel...Après tout, il n'y avait rien qui soit digne d'être entendu. Le monde entier doit être illuminé par une lumière, dit-on, que ni Pierre ni Paul n'ont jamais connu, quelque chose de bien supérieur à tout ce que les sages et les saints de l'Eglise ont vu. Mais cette grande illumination ne s'est pas encore montrée. « Soyez sobres », veillez sur vos pas, maintenez vos coeurs, ne vous laissez pas emporter à tout vent de doctrines, ne soyez pas des bébés pour croire tout ce qu'on vous dit que ce soit une histoire de fantômes ou un conte enchanteur. « Soyez sobres », conduisez-vous en homme intelligents. Voici une bonne parole, nécessaire en nos temps d'excitation générale, où certains sont tellement désorientés qu'ils ne reconnaissent plus leur gauche d'avec leur droite. Les foules sont prêtes à suivre n'importe quelles folies, quelles qu'elles soient, du moment qu'elles sont présentées par un homme adroit, et que cela soit fait pour leur plaire. Criez bien fort et beaucoup répondront. Ouvrez les portes, et une multitude entrera quelque soit l'amusement proposé. Frères, vous « Soyez sobres » et jugez par vous-mêmes. « Soyez sobres. » Maintenez-vous sur le chemin, tenez fermes pour les bons préceptes. Cette exhortation est nécessaire à beaucoup. N'y- a - t'il pas des gens qui, aujourd'hui, sont chauffés à blanc et demain froid comme glace ? Leur chaleur est torride et leur froid arctique ? Vous penseriez en les entendant parler qu'ils sont des anges ; mais vous les prendrez pour des anges d'un autre royaume quand vous les verrez agir. Ils sont si hauts ou bien si bas, que dans les deux cas ils sont toujours aux extrêmes. Aujourd'hui ils s'envolent ici, demain ils s'envolent là-bas. INSTABILITE Je connaissais un chrétien que je saluais toujours de la même façon. C'était un brave homme, mais changeant. Je lui disais : « Bonjour, mon ami. Qu'êtes-vous maintenant ? » Une fois c'était un zélé Arminianiste, démontrant les erreurs de mon enseignement calviniste. Quelque temps après, il était profondément convaincu de Calvinisme et se voulait plus avancé que moi dans la doctrine. Puis, un jour il devint Baptiste, et il se trouva d'accord avec moi en tous points. Ce n'était pas assez, il alla chez les Frères Larges, pour enfin retourner dans sa première église. Quand je l'ai rencontré après tout cela, je lui ai dit : « Bonjour mon ami, qu'êtes-vous maintenant ? Pourriez-vous toujours donner la même réponse ? » Non ! Il ne pouvait pas. J'exhorte tout frère semblable : soyez sobre, soyez sobre ! Vous ne pouvez pas être sages, en empruntant tous les chemins et en hésitant sur chacun ? Soyez sûrs de vos pas lorsque vous marchez ; soyez sûrs doublement quand vous changez. UNE BONNE ATTITUDE Etre sobre signifie être calme, avoir la tête froide, juger toutes choses selon les droits et non selon la multitude. Ne vous laissez pas influencer par ceux qui hurlent dans les rues ou par ceux qui battent le plus fort du tambour. Jugez vous-mêmes comme des hommes intelligents. Jugez comme devant Dieu après un sage débat. Soyez sobres, c'est à dire ayez la pensée claire. L'homme qui boit et ainsi détruit la sobriété de son corps, est embrumé, obscurci et a perdu sa voie. Cessant d'être sobre il devient fou. Ne commettez pas ce péché spirituellement. Ayez une pensée claire, une tête froide spécialement pour les choses de Dieu. Priez que la paix règne dans vos coeurs afin de rester paisibles et sereins. Ne soyez plus troublés par de vaines craintes et de folles espérances. Soyez sobres, dit l'apôtre. Le mot est ici traduit par « soyez sobres » veut dire parfois « soyez vigilants. » En fait, il y a d'étroites liaisons entre les deux termes. Vivez les yeux ouverts, ne marchez pas à moitié endormis. Bien des chrétiens dorment. Des auditoires dorment. Les pasteurs se bercent de théologie, et les gens dans leurs rangs ronflent en choeur. Beaucoup de travail est accompli en sommeil. Vous pouvez avoir une école du dimanche, où moniteurs et enfants dorment. Vous pouvez avoir un groupe de distribution de prospectus qui marche et qui dort. Mais, vous dit l'Apôtre, soyez vigilants, soyez vivants. Frères, éveillez-vous ; que cette parole avec laquelle nous plaidons, vous embrase ; et mettez toutes vos forces dans le service de notre Seigneur et Maître. LES ATTAQUES RATIONALISTES Aujourd'hui, on veut nous dire que les doctrines de la grâce sont vétustes, surannées et même injurieuses. Nous n'avons pas de difficultés pour répondre à une telle charge. Nous pouvons attendre et nous ne nous doutons pas que l'opinion publique va changer de ton. J'entends la parole moqueuse : « Vous, évangéliques, êtes fous, car vous affirmez des notions discréditées ! » Très bien, monsieur nous acceptons que vous les teniez pour discréditées. Mais il sera prouvé que nous avons eu raison quand votre nouveau système sera passé, comme une vapeur qui paraît pour un peu de temps et qui ensuite disparaît. Il vient Celui qui justifiera tous ceux qui ont cru en Lui, donnant gloire honneur, louange à leur foi. Si notre évangile est un mensonge, il sera découvert au jour de sa venue ; mais il est bien vrai que nous ne craignons pas la venue du jugement dernier. Les mystères qui nous plongent dans la perplexité seront résolus quand les ombres s'effaceront. ETRE PRET Je vous ai ramené au retour de Christ. Je vous ai dit que c'était une doctrine pratique. Je veux produire sur vous cette impression afin que vous puissiez retourner avec courage à vos travaux et luttes quotidiennes. « Ceignez les reins de votre entendement, soyez sobres et ayez une entière persévérance. » Parce qu'il vous sera bientôt révélé une grâce merveilleuse. Je voudrais agir comme un américain, le colonel Davanport, en une certaine occasion. Un jour, il y a bien des années, d'épaisses ténèbres couvrirent les Etats-Unis. De temps à autre à Londres nous avons des jours particulièrement sombres et nous ne nous en soucions pas. Mais pour ces Américains, c'était un événement nouveau qui provoquait une sensation terrible. Il faisait si noir, que les volailles des basses-cours montèrent dormir sur leur perchoir au milieu de la journée. Les ténèbres s'épaissirent bien plus encore et les gens commencèrent à avoir peur. Ils croyaient que la fin du monde était arrivée. Ils étaient alarmés et surexcités. L'un des chambres du Parlement, ajourna sa séance croyant que le jour du jugement était venu. L'autre Chambre siégeait dans de telles ténèbres que tout le monde était terrifié. Une motion fut demandée pour ajourner, parce que la fin du monde était là. Le Colonel Davanport objecta disant : « Le jugement vient ou il ne vient pas. S'il ne vient pas nous n'avons aucune raison d'ajourner. S'il vient, alors je choisis de rester afin d'être trouvé à l'oeuvre par mon Dieu. Je demande donc qu'on allume les bougies. » Frères, les ténèbres nous environnent, il est tard. Mais quoi qu'il nous arrive ou ne nous arrive pas, qu'on nous trouve ceints, sobres et espérant ! Dans ces temps politiques sombres, dans cette nuit religieuse et spirituelle, je demande des bougies !Car nous voulons continuer le travail ! Amen ! Charles Spurgeon Le pardon et la crainte Psa 130.4 C'est une chose merveilleuse que le pardon, surtout pour ceux qui sont écrasés par le poids de la culpabilité pour le mal fait dans le passé. Dieu accorde ce pardon, il veut nous pardonner, même si les hommes ne veulent pas le faire. 1- Un message qui réjouit A Un message vrai B Qui va dans le sens même de la nature de Dieu C Il en a donné la preuve par le don de son fils Jésus d L'essence même de l' évangile est dans le pardon des péchés E Un verset au temps présent, ce qui renforce sa signification F Le pardon est en Dieu lui-même G Ce pardon n'est pas limité dans sa nature I Un pardon complet 2- Un plan admirable A Le désir de Dieu en offrant le pardon est à l'opposé de ce que certains pensent ou disent. B Certains utilisent leur volonté de NON comme prétexte pour poursuivre le péché et remettre à plus tard une décision concernant Christ. C Certains disent que c'est trop simple Voici la pensée de Dieu 1) Sans pardon il est certain que personne ne craindrait Dieu 2) Sans pardon il ne resterait plus personne pour craindre Dieu 3) la prédication fidèle amène la foi dans le coeur la foi produit la repentance 5) Après la foi la prière et le désir d'obéir suivront conclusion : Le pardon total s'obtient seulement auprès de Dieu. Pourquoi ne pas vous en emparer vous aussi ? Charles Spurgeon Le blé dans le grenier « Amassez le blé dans mon grenier ». Alors le dessein du Fils de l'homme sera accompli. Il a semé la bonne semence et elle remplira son grenier à la fin. Ne soyez pas abattu car Christ ne sera pas désappointé. « Il verra le travail de son âme et sera satisfait ». il allait pleurant, portant la précieuse semence ; il reviendra se réjouissant, portant les gerbes. « Amassez le blé dans mon grenier ». Alors la politique de Satan sera sans succès. L'ennemi est venu et a semé l'ivraie parmi le blé, espérant que le faux blé détruirait ou abîmerait le vrai ; mais, il n'a pas réussi car le blé a mûri ; il est prêt à être amassé. La grange de Christ sera remplie. L'ivraie n'a pas étouffé le blé. Le malin sera confondu. Les bons anges seront employés à récolter le blé : « Les anges seront les moissonneurs ». Cela jette un mépris spécial sur l'ange du mal. Il sème l'ivraie, il essaie de détruire la moisson ; et puis, les bons anges sont amenés pour célébrer sa défaite, pour se réjouir avec leur Seigneur du succès de la divine agronomie. Satan tirera peu de profit de son intervention ; il sera contrecarré dans ses efforts, et la menace s'accomplira : « Tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière ». Nous oublions trop les anges. Ne négligeons pas leur tendre sympathie pour nous ; ils voient le Seigneur se réjouir de notre repentance ; ils se réjouissent avec Lui ; ils veillent sur nous ; ils sont les messagers de la miséricorde de Dieu ; et ils nous portent sur leurs mains de crainte que notre pied ne heurte contre une pierre ; lorsque nous mourrons ils nous porteront dans le sein de notre Seigneur. C'est une de nos joies d'être entourés d'une multitude d'anges ; pensons à eux avec affection. Maintenant, je vais m'en tenir à mon texte, à peu près mot à mot. Il commence par : « Mais » ; c'est là, I/ UN MOT INDIQUANT LA SEPARATION. Notez que le blé et l'ivraie poussent ensemble jusqu'au temps de la moisson. C'est un grand chagrin de coeur pour quelques-uns que le blé et l'ivraie poussent côte à côte. Les impies sont comme des épines et des ronces pour ceux qui craignent le Seigneur. Combien fréquemment s'échappe du coeur, le soupir : « Malheureux que je suis de séjourner à Meschec, d'habiter parmi les tentes de Kédar ! ». (Psaume 120/5). Les ennemis d'un homme sont souvent dans sa propre maison. Ceux qui devraient l'aider le mieux sont ses pires obstacles ; leurs conversations le vexent et le tourmentent. Il est de peu d'utilité d'essayer de leur échapper, car l'ivraie est permise par la providence de Dieu ; elle doit pousser avec le blé jusqu'à la fin. Des hommes bons ont émigré dans des terres lointaines pour fonder des communautés, dans lesquelles il n'y aurait que des saints. Hélas ! Les pêcheurs ont surgi de leurs propres familles. L'essai d'arracher les impies et les hérétiques de l'organisation a conduit à la persécution et autres maux et le plan tout entier a été une faillite. D'autres se sont enfermés dans des ermitages pour éviter les tentations du monde ; ils ont espéré gagner par la fuite. Ce n'est pas le chemin de la sagesse. Le mot de l'heure est : « Laissez-les croître ensemble » ; mais, le moment viendra où la séparation sera faite. Alors, chère chrétienne, votre mari ne vous persécutera plus. Pieuse soeur, votre frère n'accumulera plus le ridicule sur vous. Pieux ouvrier, il n'y aura plus de raillerie, ni de sarcasme de la part des impies. Ce « Mais » sera une porte de fer entre ceux qui craignent Dieu et les sans Dieu ; alors l'ivraie sera jetée au feu ; mais, le Seigneur de la moisson dira : « Amassez le blé dans mon grenier ». Nous pouvons bien supposer que les hommes et les femmes de Dieu puissent désirer que leurs enfants inconvertis soient avec eux dans le ciel ; mais, cela ne sera pas, car Dieu ne voudra pas que ses purifiés soient souillés, ni ses glorifiés éprouvés par la présence des incroyants. L'ivraie doit être enlevée à cause de la perfection et de l'utilité du blé. Voudriez-vous que le blé et l'ivraie soient réunis en une masse dans le grenier ? Cela serait de la mauvaise agronomie. Notez-le bien : le sauvé et le perdu peuvent vivre ensemble ici ; mais, ils ne doivent pas vivre ensemble dans un autre monde. Le commandement est impératif : « Arrachez d'abord l'ivraie et liez-là en gerbes pour la brûler ; mais amassez le blé dans mon grenier ». Pêcheurs, pouvez-vous espérer entrer au ciel ? Vous n'avez jamais aimé le Dieu de votre mère ! Vous acceptera-t-Il dans les parvis célestes ? Vous ne vous êtes jamais confié au Sauveur de votre frère, pourriez-vous voir Sa gloire à jamais ? Est-ce que vous pourrez errer dans les rues du ciel, laissant tomber un juron ou chantant un mauvais chant ? Vous vous fatiguez d'adorer Dieu le jour du Seigneur ; pensez-vous que le Seigneur supportera dans son temple là-haut ceux qui ne veulent pas l'adorer ? Le jour du repos vous fatigue, comment pouvez-vous espérer entrer dans le repos de Dieu ? Vous n'avez aucun goût pour chercher les choses célestes ; ces choses seraient profanées s'il vous était permis de les partager ! C'est pourquoi ce mot « mais » doit intervenir et vous devez être séparé du peuple de Dieu pour ne jamais plus le rencontrer. Pouvez-vous accepter la pensée d'être séparé pour toujours de vos amis ? II/ LE SORT DES MORTS EN CHRIST Que personne ne pleure plus, que personne ne gémisse, que personne ne critique l'oeuvre du Christ. Car il a vaincu la mort. Pourquoi verses-tu des larmes inutiles ? La mort est devenue un sommeil : pourquoi gémir et pleurer ? Jean Chrysostome Cette séparation correspond à une terrible différence de destinée : « Liez l'ivraie en gerbes, pour la brûler ». Je n'ose pas imaginer le tableau : lorsque l'ivraie est en gerbes, il n'y a pour elle d'autre place que le feu. Que Dieu vous préserve de connaître jamais l'angoisse que signifie le feu : puissiez-vous y échapper. Ce n'est pas par jeu que le Seigneur d'amour évoque le feu consumant Je suis certain qu'aucune de mes paroles ne pourra jamais représenter cette terreur. Certains disent que nous présentons la colère à venir comme quelque chose de terrible, mais je suis sûr que nous sommes au-dessous de la réalité. Qu'est-ce que Jésus, tendre, aimant, a pu vouloir dire par ces mots : « Arrachez l'ivraie, liez-là en gerbes pour la brûler » ? Voyez la distinction profonde entre le lot du peuple de Dieu et celui de Satan. Brûlez le blé ? Oh non « Assemblez le blé dans mon grenier ». Qu'ils soient là heureux, en sécurité, pour toujours. Oh ! La distance infinie entre le ciel et l'enfer... Les harpes et les anges ; les gémissement et les grincements de dents ! Qui peut mesurer la profondeur du gouffre qui sépare les saints glorieux, vêtus de robes blanches, couronnés de l'immortalité, de l'âme privée pour toujours de la présence de Dieu et de la gloire de Sa puissance ! C'est un terrible « mais », le « mais » de la séparation. Je vous prie de vous souvenir qu'il s'interposera entre frère et frère, entre mère et enfant, entre mari et femme. « L'un sera pris,l'autre laissé ». Et lorsque l'épée descendra pour séparer, il n'y aura plus d'union possible. La séparation est éternelle. Il n'y a aucun espoir, ni possibilité de changement dans le monde à venir. « Mais », dira quelqu'un, « pourquoi doit-il y avoir cette différence ? ». La réponse est : parce qu'il y a toujours eu une différence. Le blé a été semé par le Fils de l'homme ; le faux blé a été semé par l'ennemi. Il y a toujours eu une différence dans le caractère. Le blé était bon ; l'ivraie était mauvaise. Cette différence n'apparaît pas tout d'abord, mais elle devient de plus en plus apparente tandis que le blé mûrit et que l'ivraie mûrit aussi. Ces plantes sont alors tout à fait différentes ; il en est ainsi des personnes régénérées et des personnes non régénérées ; ce sont des êtres différents. J'ai entendu un homme non régénéré dire qu'il était aussi bon qu'un homme pieux ; mais, justement, en se vantant, il trahissait son orgueil. Aux yeux de Dieu, il y a une grande différence entre celui qui n'est pas sauvé et le croyant sauvé ; différence aussi grande qu'entre les ténèbres et la lumière, entre la mort et la vie. Il y a dans l'un une vie qui n'est pas dans l'autre ; c'est ce qui fait que la différence est vitale, radicale. Oh, que vous puissiez ne pas plaisanter avec cette affaire essentielle ; mais, que vous soyez, en vérité, le blé du Seigneur. Il est vain d'avoir le nom de blé ; nous devons en avoir la nature. On ne se moque pas de Dieu ; Il n'est pas satisfait que nous nous appelions chrétiens, sans l'être. Ne soyez pas satisfait d'être membre d'Eglise ; mais recherchez d'être unis avec Christ. Ne parlez pas de foi, mais exercez la foi. Ne vous vantez pas de l'expérience, mais possédez-là. Ne soyez pas semblable au blé, mais soyez le blé. Aucune feinte, aucune imitation ne tiendra au grand jour ; ce terrible « mais » roulera comme un mur de feu entre le vrai et le faux. Oh ! Saint-Esprit ! Que chacun d'entre nous soit trouvé transformé par Ta puissance. Le second mot de notre texte est « Amassez », c'est : III/ UN MOT DE CONGREGATION Quelle chose bénie que ce rassemblement ! Il y a un grand plaisir à rassembler les multitudes pour entendre l'Evangile ; n'est-ce pas une grande joie de voir les jours de semaine ou les jours de repos, la maison de Dieu pleine de tous ceux qui ont quitté leur demeure et parcouru de grandes distances pour venir écouter l'Evangile ? C'est une grande chose de rassembler le peuple pour ce but. Mais le rassemblement du blé dans le grenier est une affaire bien plus merveilleuse. Rassembler est en soi meilleur que disperser et je demande au Seigneur Jésus d'exercer toujours sa puissance d'attraction sur ce lieu, car Il n'est pas celui qui divise, mais « en Lui se rassemblera le peuple ». n'a-t-il pas dit : « Lorsque je serai élevé, j'attirerai tous les hommes à moi ? ». Observez que la congrégation mentionnée dans notre texte est choisie et assemblée par d'habiles agents. « Les anges sont les moissonneurs ». Les pasteurs ne peuvent le faire ; ils ne connaissent pas le blé du Seigneur et ils sont capables de commettre des fautes, les uns par indulgence, les autres par sévérité. Nos pauvres jugements peuvent rejeter les saints et admettre les pêcheurs. Les anges connaîtront la propriété de leur Maître. Ils connaissent chaque saint ; ils ont été présents à sa naissance. Les anges savent quand les pêcheurs se repentent et ils n'oublient jamais la personnalité des pénitents. Ils ont été témoins de la vie de ceux qui ont cru ; ils les ont aidés dans leurs batailles spirituelles ; ainsi, ils les connaissent. Oui, les anges, par un instinct sacré discernent les enfants du Père et ne peuvent être déçus. Ils ne se tromperont pas lorsqu'il s'agira de ramasser tout le blé et de laisser dehors l'ivraie. Mais le rassemblement se fait suivant une règle rigide ; d'après la parabole, avant toute chose, l'ivraie, le faux blé, a été enlevée, alors les moissonneurs angéliques ne ramassent rien d'autre que le blé. La semence du serpent engendrée par Satan, sera ainsi séparée de la semence du Royaume, qui appartient à Jésus, le libérateur promis. C'est la distinction et rien d'autre n'entre en considération. Si la plus aimable des personnes inconverties pouvait se trouver dans les rangs des saints, les anges ne l'amèneraient pas au ciel, car le mandat est « Amassez le blé ». Si le plus honnête des hommes se tenait au centre de l'église avec tous les membres autour de lui, avec tous les pasteurs veillant à ce qu'il soit protégé, s'il n'est pas croyant, il ne pourra être amené dans le grenier divin. Rien ne peut agir. Les anges n'ont aucun choix dans cette affaire, le commandement impératif est : « Amassez le blé » ; ils ne peuvent rien prendre d'autre. Ce sera une moisson à toutes les distances. Il y a du blé qui mûrit dans les îles des mers du Sud, en Chine, au Japon, en France, aux Etats-Unis, il n'y a aucune terre sans portion de bon grain. Je ne peux dire où croît le blé de Dieu. Il y a un reste suivant l'élection de la grâce dans chaque nation, dans chaque peuple ; les anges amasseront le blé dans le même grenier. « Amassez le blé ». Les saints seront trouvés dans tous les rangs de la société. Les anges apporteront quelques épis depuis les palais ; et de grandes brassées depuis les cottages. Beaucoup viendront des plus pauvres cottages de nos villages, de nos hameaux ; d'autres seront élevés des bas-fonds de nos grandes cités jusqu'à la métropole de Dieu. Des places les plus sombres, les anges amèneront ces enfants de douceur, de lumière qui rarement voient le soleil et qui cependant sont purs de coeur et voient leur Dieu. Ceux qui sont obscurs et cachés seront amenés à la lumière, car le Seigneur connaît les siens et es moissonneurs ne les manqueront pas. Une pensée qui me charme, c'est qu'ils viendront de tous les âges. Espérons que notre premier père Adam sera là, et notre mère Eve, marchant dans l'empreinte des pas de son cher Abel, se confiant dans le même sacrifice. Nous rencontrerons Abraham et Isaac et Jacob, et Moïse, et David, et Daniel, et tous les saints rendus parfaits. Quelle joie de voir les apôtres, les martyrs, les réformateurs ! Il me tarde de voir Luther, Calvin, Bunyan, Whitefield. J'aime les paroles du vieux père Ryland : « Ils seront tous là, le grand et le petit, le pauvre serrera les mains de Saint-Paul béni ». Je ne sais comment cela se fera, mais je ne doute pas que nous serons en communion avec tous les saints de chaque âge dans l'assemblée générale et l'église des premiers nés, dont les noms sont écrits dans les cieux. Peu importe où et quand le blé se sera développé ; il sera rassemblé dans un seul grenier ; rassemblé, jamais dispersé ; rassemblé de toutes les divisions de l'église visible, jamais plus séparé. S'il n'y avait pas d'enfer, ce serait un enfer pour moi d'être séparé de cette société céleste. S'il n'y avait pas de larmes, de gémissements, de grincements de dents, ce serait terrible d'être privé de la présence du Seigneur, de la joie de Le louer pour toujours, de la félicité d'être unis aux êtres les plus nobles qui aient jamais vécus. Au milieu des controverses de cet âge, j'ai été condamné à paraître un homme de luttes ; je soupire après le repos béni dans lequel tous les esprits spirituels seront unis en un éternel accord devant le trône de Dieu et de l'Agneau. Oh, que nous puissions être tous réunis dans un seul esprit ! IV/ UN MOT DE DESIGNATION J'ai déjà insisté dans ce domaine « Amassez le blé ». Seul le blé doit être placé dans le grenier du Seigneur. Pour une minute ou deux, prêtez-moi vos coeurs pendant que je vous conduis dans un examen approfondi. Le blé était semé par le Seigneur. Avez-vous été semés par le Seigneur ? Ainsi, si vous avez une religion, comment l'avez-vous acquise ? L'...