Les vêtements sacrés Pour officier au nom de Dieu, les célébrants doivent revêtir certains ornements.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
Chasuble (du latin casula, “ petite maison ”) : la chasuble est un ample
vêtement de dessus enfilé par la tête comme un poncho.
Elle
enveloppe complètement celui qui la porte, et le protège comme une
maisonnette ou une tente.
C’est le vêtement propre de l’évêque et du
prêtre pour la célébration de la messe : revêtus de la chasuble, ils
“ endossent ” le Christ pour agir en sa personne dans le sacrifice
eucharistique.
On a retrouvé l’ampleur des chasubles primitives, mais
on voit encore les chasubles “ boîtes-à-violon ” de l’époque baroque,
ainsi appelées car, rectangulaires à l’arrière, elles présentent sur le
devant la forme d’un étui à violon pour dégager les bras du prêtre.
Les
chasubles sont généralement ornées, et parfois même richement
brodées.
Dalmatique (de la Dalmatie, actuelle Croatie) : la dalmatique est dans
les cérémonies solennelles le vêtement porté sur l’aube et sur l’étole
par le diacre, c’est-à-dire le serviteur, signe du Christ Serviteur.
Pour
les chrétiens, “ servir, c’est régner ” : cette ample tunique fendue au-
dessous des bras, ornée comme la chasuble et qui comporte des
manches courtes, était à l’origine un vêtement de l’empereur, et de
certains papes du haut Moyen Âge.
Chape (du latin cappa, “ manteau à capuchon ”) : long manteau de
cérémonie drapant tout le corps, la chape est constituée d’une pièce
d’étoffe semi-circulaire ; ses deux pans sont retenus sur le devant par
des agrafes.
On met la chape dans les offices solennels en dehors de la
messe.
Elle est portée par le célébrant sur l’aube et sur l’étole,
éventuellement par ses assistants et par les chantres.
Les couleurs liturgiques : les vêtements (ou ornements) liturgiques
présentent des couleurs dont l’usage est réglementé.
Le blanc marque
les temps de Noël et de Pâques, ainsi que les fêtes des saints qui ne
sont pas martyrs ; on revêt le violet pour les temps de préparation ou
de pénitence que sont l’Avent et le Carême ; le rose pour le 3 e
dimanche de l’Avent et le 4 ede Carême ; le rouge pour le Vendredi
saint, la Pentecôte et les fêtes des martyrs ; le vert pour le temps
ordinaire.
On trouve aussi dans certaines régions l’or pour les
solennités, le bleu pour la Vierge Marie, le noir pour les défunts.
Ces vêtements de portée symboliques sont réservés au célébrant et à
ceux qui l’entourent, parce qu’ils représentent ou servent le Christ.
Ils
ne doivent pas donner l’idée que la célébration liturgique est un
spectacle que l’on joue devant un public de fidèles : il n’y a qu’une.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- BIOGRAPHIE Il y avait en Allemagne, à Dessau, au début du XVIIIe siècle, un petit juif du nom de Mendel, qui était maître d'école et qui craignait Dieu.
- Veda (mot sanskrit signifiant « savoir »), nom donné aux plus anciens textes sacrés de l'Inde, considérés comme ayant été « révélés » par les divinités à des sages appelés Rishi.
- peinture industrielle, nom générique des produits de protection et de décoration non métalliques déposés en couches continues minces et étanches sur les objets à revêtir.
- Lucifer (du latin lux, « lumière », et ferre, « porter »), nom donné par les Latins à l'étoile du matin et, dans la théologie chrétienne, au chef des archanges rebelles à l'autorité de Dieu.
- Jean Calvin «Tout en la p a rolle de Dieu» Jean Calvin, de son vrai nom Jean Cauvin, est né le 10 juillet 1509 à Noyon.