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Les Tsitsit sont les franges rituelles qui sont accrochées aux quatre extrémités du Talit Observer le rite, c'est d'abord savoir lire le Nom divin dans la matière des réalités qui nous entourent.

Publié le 05/04/2015

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Les Tsitsit sont les franges rituelles qui sont accrochées aux quatre extrémités du Talit Observer le rite, c'est d'abord savoir lire le Nom divin dans la matière des réalités qui nous entourent. C'est ce que réalise de façon privilégiée le rite du Talit et des Tsitsit, qui consiste à porter un vêtement à quatre coins sur lesquels sont accrochés des fils noués de telle façon que le nombre de noeuds et de tours correspondent numériquement au nom de Dieu. Il existe deux traditions différentes concernant la façon de nouer les Tsitsit. La première inscrit le tétragramme YHVH dans sa forme simple. Précisons qu'il existe en hébreu une correspondance entre les lettres et les chiffres. Les lettres du tétragramme offrent la correspondance suivante : Y = 10 ; H = 5 ; V = 6 ; H = 5. La fabrication du Tsitsit se déroule ainsi : on prend quatre fils dont l'un est beaucoup plus long que les autres. On les fait passer dans un trou préparé à cet effet dans un des quatre coins du Talit. On les plie en deux, ce qui donne huit fils, dont l'un est plus long. A l'origine, le long fil était...

« 2 n œ uds ; 11 tours 2 n œ uds ; 13 tours 2 n œ uds. Ce qui fait un total de 39 n œ uds et 10 tours. Dans la Kabbale, le chiffre 39 est d’une extrême importance.

Il correspond à ce que l’on nomme le « Nom en mouvement ». Le tétragramme YHVH représentant Dieu ne peut être enfermé dans les limites d’un langage fini.

Alors les lettres au sein même de l’alphabet peuvent se mettre en mouvement, chaque lettre devenant la lettre suivante.

Illustrons cette idée par un exemple en français. Imaginons le mot « temps ».

Il désigne une réalité.

Pour le faire sortir de son enfermement linguistique, mettons chaque lettre en mouvement en lui substituant celle qui suit dans la série alphabétique : T E M P S U F N Q T Le mot « UFNQT » est le résultat de la mise en mouvement de « temps ». Si nous appliquons ce procédé de mise en mouvement alphabétique, dans l’alphabet hébraïque, au tétragramme YHVH : Y H V H K V Z V nous obtenons alors le nom K.V.Z.V (prononcer Kouzou) qui a une valeur numérique de 39 : K = 20 ; V = 6 ; Z = 7 ; V = 6. Le chiffre 39 s’écrit en hébreu 9 + 30 par les deux lettres Tèt (T) et Lamèd (L).

Nous obtenons le mot Tal qui signifie « la rosée ».

Cette rosée-Tal donne son nom au Talit qui signifie alors « ce qui porte la rosée », c’est-à-dire « porteur du nom de Dieu en mouvement ». Ainsi le sens du rite se comprend avec plus de force : au début de la prière, l’homme s’enveloppe du Talit, il entre dans le domaine du langage en mouvement, pour que les mots qu’il prononce le portent dans un futur créateur et vivant.

Pour l’être en mouvement, il faut un langage. »

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