Les mûdras, par-delà la parole Pour exprimer des forces invisibles le mot lui-même signifie " sceau " ou " signe ", révélant l'intention à la fois de sceller et de manifester, autrement dit de " traduire " par des moyens différents des mots.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
particulièrement une solidité inébranlable, telle que personnifiée par le
Bouddha Akshobhya et le Bouddha historique à la foi indéracinable.
Les deux mains devant la poitrine, pouces et index formant deux
cercles qui se frôlent, la paume droite tournée vers l’extérieur et la
gauche soit vers le haut soit vers l’intérieur, expriment sans erreur
possible le dharmachakra, c’est-à-dire la mise en marche de la Roue de
la Loi.
C’est naturellement le geste distinctif de Çakyamûni, mais aussi
de Maitreya le Bouddha à venir, ainsi que parfois d’Amitâbha, celui de
la lumière infinie, très prisé dans toutes les variantes du Mahâyâna.
Le geste dit vitarka-mundrâ est celui de l’enseignement, ou de
l’explication qui emporte la conviction : main droite dirigée vers le
haut, paume vers l’extérieur, et main gauche vers le bas, également
paume vers l’extérieur, avec le pouce et l’index de chacune formant un
cercle, renvoyant ainsi à la perfection de la Loi du Bouddha.
Au Tibet,
ce mudrâ est également largement caractéristique des effigies de Târâ
et des bodhisattvas.
La main dressée, généralement la droite, à hauteur d’épaule, paume
ouverte vers l’extérieur, l’autre le long du corps, ou les deux mains
faisant ce même geste, offrent protection et bienveillance, tout en
marquant sans équivoque l’absence de crainte : c’est l’abhaya-mudrâ,
le premier geste de Çakyamûni immédiatement après l’Éveil.
On le
retrouve surtout chez les bouddhas debout ou en marche, notamment
dans les représentations courantes en Asie du Sud-Est.
Mais c’est aussi
un geste de puissance protectrice ou d’apaisement, qui renvoie à la
nécessité de se libérer de la peur pour avancer sur le chemin de la
connaissance.
Amoghasiddhi, l’un des cinq Grands Bouddhas, est
souvent représenté ainsi.
Le varada-mudrâ traduit l’accueil, le don, la
générosité, la compassion : main droite tournée vers l’extérieur
orientée vers le bas, ce geste est souvent associé à l’abhaya-mudrâ de
protection et de sérénité.
Il signifie la volonté de se consacrer aux êtres
humains et d’ œ uvrer à alléger leurs souffrances, afin qu’ils puissent
finalement accéder à l’épanouissement de l’Éveil.
C’est aussi le sceau
réputé exaucer les v œ ux.
L’iconographie bouddhiste connaît de multiples variantes de ces
mudrâs, généralement associées à la récitation des mantras et qui
induisent, lors des exercices rituels, certains états d’esprit permettant
de progresser sur la voie de la recherche intérieure.
Les écoles
ésotériques en font un large usage, d’ordinaire strictement codifié par
rapport à un Bouddha précis ou une énergie particulière mise à
contribution dans la poursuite d’un but déterminé.
Certains mudrâs.
»
↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓
Liens utiles
- Sujet : Le droit ne fait-il que traduire un rapport de forces ?
- Les mots peuvent-ils traduire l'essence des choses ?
- Quels moyens de sensibilisation la société artistique utilise-t-elle pour exprimer leur point de vue sur la pollution et son recyclage ?
- Que signifie la Maison 7 occupée par votre signe ?
- Que signifie votre signe en Maison 5 ?