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Les momies royales

Publié le 11/01/2015

Extrait du document

Pharaons de la XVIIe dynastie L a momie la plus ancienne de la collection est celle de Seqenenre-Taa II, roi de la XVII'' dynastie, qui fut renver¬sé par les envahisseurs hyksos. Elle montre des blessures in¬habituelles, laissant supposer que ce pharaon serait mort assassiné ou tué en combat-tant. Son visage est en effet marqué par cinq plaies pro-fondes, probablement provo-quées par un objet pointu et une masse, et ses bras tordus sont figés dans une attitude de défense pathétique. Après examen de la momie, l'égyptologue G. E. Smith est parvenu à reconstituer les circonstances de la mort du souverain : « Seqenenré était probablement couché sur le côté droit, endormi, quand ses assaillants, venant de der¬rière, l'ont attaqué. Il est néanmoins possible qu'il ait été terrassé par une flèche ou un javelot, et qu'il ait reçu en¬suite les quatre autres coups alors qu'il était couché à terre, inconscient. » La momie de la fille de Seqe-nenrê, Ahmose-Hentempet, a été abîmée après sa mort par des voleurs à la recherche de bijoux, et sa poitrine pré¬sente une ouverture béante. Ici, comme c'est souvent le cas, les embaumeurs ont com¬mis des erreurs : le visage a su¬bi une pression considérable, sans doute provoquée par les bandelettes, et paraît écrasé. Le nez est complètement aplati, et la pression a été si forte que les tampons de lin en sont sortis jusqu'à la bou¬che, ce qui produit un effet effrayant. Les corps embaumés des plus grands pharaons d'Égypte sont rassem¬blés dans la salle des mo¬mies au Musée égyptien du Caire. Endommagés par des pilleurs de tout poil ou mal embaumes, ils sont souvent en bien piteux état. Pourtant, de-vant eux, l'impression de proximité que l'on res¬sent avec l'époque où ils vécurent est saisissante.

« bien brûler dans le musée, ce ne sont que bonshommes de pierre ? Dans les salles du bas, non, me répondit-il, mais ce qu'il y a là-haut, représentez­ vous comme cela flamberait ! Ah ! C'est vrai, ce qu'il y a là­ haut, et qui est justement le but de ma visite . ..

Je n'y son ­ geais pas, moi, au feu prenant dans une assemblée de mo­ mies ; les vieilles chairs, les vieilles chevelures, les vieilles carcasses de rois ou de reines, si imbibées de natrum et d'huiles, crépitant comme pa­ quets d'allumettes ! » Pharaons de la xvne dynastie L a momie la plus ancienne de la collection est celle de Seqenenrê-Taà Il, roi de la XVII • dynastie, qui fut renver­ sé par les envahisseurs hyksos.

Elle montre des blessures in­ habituelles, laissant supposer que ce pharaon serait mort assassiné ou tué en combat­ tant .

Son visage est en effet marqué par cinq plaies pro­ fondes, probablement provo­ quées par un objet pointu et une masse, et ses bras tordus sont figés dans une attitude de défense pathétique .

Après examen de la momie, l'égyptologue G.

E.

Smith est parvenu à reconstituer les circonstances de la mort du souverain : « Seqenenrê était probablement couché sur le côté droit, endormi, quand ses assaillants, venant de der ­ rièr e, l'ont attaqué .

Il est néanmoins possible qu'il ait été terrassé par une flèche ou un javelot, et qu'il ait reçu en­ suite les quatre autres coups alors qu'il était couché à terre, inconscient .

» La momie de la fille de Seqe­ nenrê, Ahmose - Hentempet, a été abîmée après sa mort par des voleurs à la recherche de bijoux, et sa poitrine pré­ sente une ouverture béante.

Ici, comme c'est souvent le cas, les embaumeurs ont com­ mis des erreurs: le visage a su­ bi une pression considérable, sans doute provoquée par les bandelettes, et paraît écrasé .

Le nez est complètement aplati, et la pression a été si forte que les tampons de lin en sont sortis jusqu'à la bou­ che, ce qui produit un effet effrayant.. »

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