Les Maronites

« jusqu'en 1976).

Le Grand Liban, cite en 1920, devient Ia Republique libanalse en 1926, sous mandat francais, et ne sera totalement independent qu'en 1943 au detriment de Ia Syrie qui en convoite le territoire depuis le temps des Omeyyades. 4 Le Liban estdote d'une Constitutionquidolt y garantir Ia securite des communautes chretiennes grace a Ia repartition des foections de I'Etat selon des lignes communautaires et confessionnelles :le president et le commandant de l'armee sont maronites, alors que le pre- mier ministre est sunnite et le president de Ia Chambre, chilte.

Malgre les reticences des maronites, qui tiennent A une neutralite poussee, le Liban adhere a la Ligue arabe, participe a Ia premiere guerre israelo-arabe (1948), et entre dans un processus de desintegration que ne parvient pas a deguiser une prosperite tres inegalement repartie. 5 Les coMmunautes musuimanes prennent desormais ('ini- tiative : le soulevement pro-nasserien en 1958, qui entraine ('intervention des « marines*/americains est un premier avertissement sanglant.

L'affrontement devient inevitable awes 1973, Iorsque Ia population musulmane aura cons- tate, grace a Ia guerre du Kippour, que Ia puissance petroliere arabe decouragera toute intervention directe des Etats-Unis.

Les maronites sont mineritaires du fait de Ia presence de 400 000 Palestiniens refugies, et bientot armes, et d'autant de residents syriens, deux groupes a 85 p.

100 musulmans.

La guerre civile eclate en 1975. Les maronites s'efforcent d'eviter leur aneentissament poli- tique, groupes autour de leurs dirigeants traditionnels : Camille Chamoun, Raymond Eddeet surtout Pierre Gemayel et ses Kataeb, ainsi que des groupes marginaux comme les Gardiens du Cadre, tous organises par le clerge maronite que represente surtout le pere Charbel Kassis. jusqu'en 1976).

Le Grand Liban, créé en 1920, devient la République libanaise en 1926, sous mandat français, et ne sera totalement indépendant qu'en 1943 au détriment de la Syrie qui en convoite le territoire depuis le temps des Omeyyades.

4 Le Liban est doté d'une Constitution qui doit y garantir la sécurité des communautés chrétiennes grâce à la répartition des fonctions de l'Etat selon des lignes communautaires et confessionnelles : le président et le commandant de l'armée sont maronites, alors que le pre­ mier ministre est sunnite et le président de la Chambre, chute. Malgré les réticences des maronites, qui tiennent à une neutralité poussée, le Liban adhère à la Ligue arabe, participe à la première guerre israélo-arabe (1948), et entre dans un processus de désintégration que ne parvient pas à déguiser une prospérité très inégalement répartie.

5 Les communautés musulmanes prennent désormais l'ini­ tiative : le soulèvement pro-nassérien en 1958, qui entraîne l'intervention des « marines »/ américains est un premier avertissement sanglant.

L'affrontement devient inévitable après 1973, lorsque la population musulmane aura cons­ taté, grâce à la guerre du Kippour, que la puissance pétrolière arabe découragera toute intervention directe des Etats-Unis.

Les maronites sont minoritaires du fait de la présence de 400 000 Palestiniens réfugiés, et bientôt armés, et d'autant de résidents syriens, deux groupes à 85 p.

100 musulmans.

La guerre civile éclate en 1975.

Les maronites s'efforcent d'éviter leur anéantissement poli­ tique, groupés autour de leurs dirigeants traditionnels : Camille Chamoun, Raymond Eddé et surtout Pierre Gemayel et ses Kataëb, ainsi que des groupes marginaux comme les Gardiens du Cèdre, tous organisés par le clergé maronite que représente surtout le père Charbel Kassis.. »