Les lieux saints en Egypte

« dons d'Ëgyptiens modestes qui dédient à Hathor des coupes en faïence, des bijoux sans valeur et même des mo­ dèles de phallus ou de poitri­ ne pour favoriser la fécondi­ té.

Sans oublier les milliers d'inscriptions en l'honneur de la déesse .

A Deir el-Medineh, village des ouvriers de la nécropo le thébaine, ont été exhumés toute une série de petits sanctuaires votifs et d'ora­ toires populaires dédiés à Hathor .

Ils sont construits au pied de la falaise nord du vil­ lage, c'est-à-dire au pied de la Cime thébaine, considérée comme un symbole religieux et funéraire .

A l'entrée de la Vallée des Reines, des chapelles-caver­ nes creusées dans le roc sont dédiées au dieu Ptah et à la déesse Meret-Seger, encore appelée « Celle qui aime le silence ».

Cette personnifica­ tion divine de la Cime thébai­ ne, en forme de pyramide, est censée protéger la nécro­ pole et toute la rive gauche thébaine.

Elle très populaire auprès des ouvriers de la ré­ gion qui lui vouent un culte particulier, pr incipale ment sous les xv111 · et x1x · dynas­ ties.

Non loin de là, à l'ouest de la Vallée des Reines, s'ouvre une fracture verticale où les eaux de pluie se déver­ sent en abondance .

En raison de sa forme et de sa profon­ deur, cette grotte naturelle évoque le ventre d'Hathor, d'où se libère le défunt re­ naissant à la vie.

La porte de l'adoration du peuple N e pouvant accéder au cœur du sanctuaire pour y vénérer Amon, le peuple se contente d'entrer en contact avec la divinité thébaine à l'une des portes du sanctuai­ re .

Cette entrée, située à l'est du temple et appelée « porte de l'adoration du peuple », devient vite un orato ire po­ pulaire où les Thébains peu-. »