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Les fêtes religieuses au temps des Ptolémées

Publié le 15/12/2014

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Se déroulant parfois la nuit, les cérémonies reli­gieuses célébrées à l'épo­que ptolémaïque ont pu passer pour des « mys­tères «. Néanmoins, la plupart d'entre elles ont lieu le jour et correspon­dent pour le peuple au rite quotidien accompli dans les temples au nom de Pharaon. Elles consis­tent le plus souvent en une « apparition « de la divinité.

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« LA F~TE DES cc LAMPES ARDENTES » Un exemple typique de fête rituelle est constitué par la fête dite des cc lampes ardentes ».

Célébrée durant la cc nuit du sacrifice », probablement la nuit durant laquelle Seth tue Osiris, elle consiste simplement à allumer de nombreuses lampes dans tous les foyers.

Au premier degré, il s'agit d'aider Isis dans sa recherche du corps démembré d'Osiris, la lumière fournie par les croyants permettant de dissiper l'obscurité qui gêne la déesse.

Au second degré, en participant au sauvetage du dieu victime des œuvres ténébreuses du mal, cette lumière provoque le recul des morts et des forces mauvaises susceptibles de porter atteinte aux vivants.

Les illuminations de la nuit du sacrifice manifestent ainsi la double nature de nombreux rites festifs : d'une part, ils commémorent des événements mythiques; d'autre part, ils facilitent, voire permettent, la protection offerte par les dieux bienfaisants.

Impliquant la communauté des fidèles dans son ensemble, la fête joue donc le rôle de facteur de cohésion de la population dans sa lutte quotidienne pour la survie.

Dans un premier temps, la statue du dieu est sortie de son naos.

Parée de ses plus beaux atours, elle est dépo ­ sée dans une barque cérémo­ nielle portée par des prêtres spécialisés, vêtus de longues robes et chaussés de san­ dales.

Puis elle est conduite en procession soit dans l'en­ ceinte du temple, soit, plus fréquemment , au milieu de la foule assemblée autour de l'édifice .

Accompagnant la statue, le chœur réuni pour l'occasion entonne une lon­ gue litanie contant les ex­ ploits de la divinité.

Parfois, des prêtres miment quelques scènes du drame épique.

Au passage du cortège, les fi­ dèles exultent et sont pris d'hystérie .

Des offrandes sont faites en grand nombre,. »

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