Les divines adoratrices à Médinet-Habou
Publié le 02/10/2018
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Les divines adoratrices de la Troisième Période intermédiaire A l'aube du Ier millénaire avant notre ère, le titre de « divine adoratrice » se transforme dans des circonstances mal connues. Les divines adoratrices ne sont plus de simples prêtresses, de préférence mères ou épouses de pharaons, mais désormais des vierges exclusivement vouées au culte du dieu Amon ! La charge se transmet alors par adoption, et une véritable dynastie de divines adoratrices voit le jour parallèlement à celle des pharaons. La plus ancienne divine adoratrice de ce nouveau type que l'on connaisse est Chepenoupet, fille de Psousennès I\"', pharaon de la XXIVe dynastie libyenne. Cette charge semble avoir revêtu un aspect politique important. Lorsque les souverains originaires de Napata, la capitale du royaume nubien, conquièrent l'Egypte vers 700 avant J.-C. et fondent la XXVe dynastie, ils obligent Chepe-
Le temple de « millions d 'années » (temple funéraire) de Ramsès Ill, souverain de la xxe dynastie, à Médinet-Habou englobe dans son enceinte des édifices nettement postérieurs aux funérailles de ce pharaon : les chapelles funér a i res des divines adoratrices, prêtresses de haut rang sous la xxve et la xxvie dynastie .
«
l'ivresse, et renvoient à des
connotations érotiques per
mettant à l'énergie du dieu
créateur de
se manifester.
Sous la XVIII° dynastie, les
épouses du dieu ne semblent
pas posséder de parures parti
culières, à l'exception d'une
coiffe souvent ornée d 'une
dépouille de vautour, plus gé
néralement apanage des mè
res royales.
Le titre d'épouse
divine
se transmettait norma
lement de façon héréditaire,
même
si la règle ne fut pas
respectée pendant tout le
Nouvel
Empire.
Les divines
adoratrices de la
Troisième Période
intermédiaire
A
l'aube du I " millénaire
avant notre ère, le titre
de « divine adoratrice » se
transforme dans des circons
tances
mal connues.
Les div i
nes adoratrices ne sont plus
de simples prêtresses, de pré
férence mères ou épouses de
pharaons, mais désormais
des
vierges exclusivement vouées
au
culte du dieu Amon ! La
charge se transmet alors par
adoption, et une véritable
dynastie de divines adoratri
ces voit le jour parallèlement
à celle des pharaons.
La plus
ancienne divine adoratrice de
ce nouveau type que l'on con
naisse est Chepenoupet,
fille
de Psousennès I"', pharaon de
la XXIV• dynastie libyenne .
Cette charge semble avoir re
vêtu un aspect
politique im
portant.
Lorsque les souve
rains
ori ginaires de Napata, la
capitale du royaume nubien,
conquièrent
l'Egypte vers 700
avant J .- C.
et fondent la XXV •
dynastie , ils obligent Chepe-.
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