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L'Église L'Église est l'assemblée du peuple de dieu servie par les évêques, les prêtres et les diacres.

Publié le 05/04/2015

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L'Église L'Église est l'assemblée du peuple de dieu servie par les évêques, les prêtres et les diacres. On considère souvent l'Église comme une institution à la fois solide et fragile, ferme et pesante, et dont les exigences doctrinales et morales sont excessives ou dépassées. De tout temps, l'Église et les Églises ont connu des tensions, des divisions, des scandales. Le mystère de l'Église est tout autre : comme l'indique en grec et en latin le mot ecclesia, il s'agit d'une " assemblée " réunie par convocation (du verbe grec ek-kaleô). La première de ces " Assemblées ", où le Peuple de Dieu prit naissance, se tint au Mont Sinaï suite à la libération d'Égypte. Il s'agit d'une liturgie d'alliance, du grec leitourgia, qui désigne à l'origine tout service rendu à la communauté par l'un ou plusieurs de ses membres : ici, c'est d'abord Dieu qui " sert " son Peuple, avant même que son Peuple ne le " serve ". OEuvre de Dieu et oeuvre de son peuple, telle est la " liturgie ", dont le Nouveau Testament manifeste le renouvellement dans le mystère de la Pentecôte. La première réalité symbolisée du christianisme est La Trinit&e...
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« doit jouer son rôle, comme chacun des membres du corps : et la hiérarchie des évêques réunis autour du pape est à son service.

“ Pour vous, je suis évêque ; avec vous je suis chrétien ”, disait saint Augustin à ses fidèles d’Hippone.

Ces deux symboles complémentaires affirment la profondeur de l’unité qui existe entre le Christ et l’Église, mystère nuptial qui fait de l’ensemble des chrétiens “ le Fils total ”, le temple de l’Esprit Saint, engendré par le Père et l’invoquant comme Abba (“ Papa ” en arménien). C’est à saint Pierre que le Christ avait confié son Église.

Malgré les persécutions que subirent les premières communautés chrétiennes de l’Empire romain, saint Pierre s’acquitta de cette mission, se rendit à Rome et y séjourna jusqu’à son propre martyre, que la tradition date du règne de Néron : c’est pourquoi l’on considère saint Pierre comme le premier évêque de Rome, titre que portèrent après lui ses successeurs.

Quand l’empereur Constantin se fut lui-même converti au christianisme (312-313) et que l’évêque de Rome exerça véritablement son ministère à saint Jean de Latran, on commença de vénérer le tombeau de saint Pierre à la nécropole du Vatican, où s’éleva bientôt une somptueuse basilique, enrichie dans le cours des siècles.

Le Concile de Chalcédoine (450-451) consacra la primauté de l’évêque de Rome et lui confirma la mission de veiller à l’unité de l’Église, faisant ainsi de la capitale de l’Empire d’Occident, ébranlé par les invasions barbares, celle du monde chrétien. Pourtant, les chrétiens n’ont su se garder de douloureuses divisions : depuis 1054, les Églises orthodoxes sont séparées de Rome, bien que leur foi et leur pratique sacramentelle soient quasi identiques.

Les Églises issues de la Réforme de Luther et de Calvin se sont davantage démarquées de l’Église catholique.

À l’approche du iiie millénaire, le pape Jean-Paul ii a lancé un appel à l’unité dans son encyclique du 25 mai 1995 sur l’engagement œ cuménique : il invite, en montrant l’exemple, à confesser les fautes contre l’unité, à intensifier le dialogue et la prière, à vivre déjà l’unité de tous ceux qui confessent Jésus Christ.

L’unité à retrouver est un don de Dieu, mais elle respecte notre liberté et ne peut se concevoir sans que nous soyons disponibles à l’Esprit Saint. L’adjectif “ catholique ” exprime la vocation universelle de l’Église, puisqu’il signifie précisément “ universel ”en grec (katholikos, de kath’olou : “ selon le tout ”.

L’article du Credo qui a trait à l’Église formule clairement cette exigence d’unité : “ Je crois en l’Église une, sainte, catholique et apostolique.

” L’ œ cuménisme veut retrouver cette. »

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