Le Sefer Tora La Tora ou les cinq livres de Moïse, sont écrits à la main sur des rouleaux de parchemin ou Sefer Tora, qui sont utilisés pour la lecture publique à la synagogue.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
premier mot du premier verset de la Tora : Beréchit bara Elohim èt
hachamayim… Le Chabbat prend lui-même le nom de la Paracha.
On
parle ainsi du Chabbat Beréchit, c’est-à-dire du samedi au cours duquel
sera lue la « Parachate Beréchit ».
Lors de l’office public, après la lecture des bénédictions, des Psaumes, du
Chema Israël et de la Amida (prière silencieuse qui se fait debout, les
pieds joints), on sort les rouleaux de la Loi ou Sifré Tora (pluriel de Sefer
ou Sepher Tora) de l’arche sainte (Arone Haqodèche).
Celle-ci se trouve
au fond de la synagogue, à l’opposé de l’entrée et orientée vers
Jérusalem.
L’Arche sainte ou Arone Haqodèche est une armoire qui contient en
général plusieurs rouleaux habillés de « manteaux » richement décorés,
brodés avec des fils d’or ou d’argent sur lesquels on peut lire les noms
des donateurs et des occasions pour lesquelles ces rouleaux ont été
offerts.
Les ornements.
Sur ces manteaux sont accrochées des plaques en argent (ou en autre
métal) sur lesquelles on peut lire, sur des plaquettes gravées
interchangeables, le nom de la Paracha de la semaine.
Sur les supports en
bois des rouleaux se trouvent soit une couronne soit deux petites
couronnes appelées Rimonim (grenades).
La main de lecture ou le Yad.
Une main ou un doigt en argent ou en bois (ou en toute autre matière)
sert à la lecture, car il est interdit de toucher le rouleau à mains nues.
La Haguebaha ou exposition de la Tora.
Un fidèle est appelé pour ouvrir l’arche sainte et porter les rouleaux
depuis l’arche jusque sur la table de lecture placée au centre de la
synagogue.
Cette table se nomme la Téva ou la Bima.
Le rouleau est
ensuite posé sur la table, puis « déshabillé » de ses ornements.
Ouvert au passage qui doit être lu, il va être montré à l’assemblée.
Un
fidèle est alors appelé pour soulever le rouleau ouvert et le présenter à
toutes les autres personnes présentes dans la synagogue.
Pour ce faire, il
tourne sur lui-même les bras étendus vers le haut.
Cette présentation
publique est appelée Haguebaha, c’est-à-dire « élévation ».
C’est un
grand honneur d’être appelé à faire la Haguebaha, à lire ou à dire une.
»
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