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Le Sefer Tora

Publié le 17/01/2022

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  La Tora ou les cinq livres de Moïse, sont écrits à la main sur des rouleaux de parchemin ou Sefer Tora, qui sont utilisés pour la lecture publique à la synagogue.   La confection de ces rouleaux, la particularité de l'écriture et de la mise en pages, leurs divers ornements, constituent un monde passionnant d'un point de vue intellectuel et esthétique. Un des moments importants de la liturgie synagogale est la lecture de la Tora. On appelle précisément Tora les cinq livres de Moïse :   – la Genèse : Beréchit ; – l'Exode : Chémot ; – le Lévitique : Vayiqra ; – les Nombres : Bamidbar ; – le Deutéronome : Devarim.

« L'Arche sainte ou Arone Haqodèche est une armoire qui contient en général plusieurs rouleaux habillés de « manteaux » richement décorés, brodés avec des fils d'or ou d'argent sur lesquels on peut lire les noms des donateurs et des occasions pour lesquelles ces rouleaux ont été offerts. Les ornements. Sur ces manteaux sont accrochées des plaques en argent (ou en autre métal) sur lesquelles on peut lire, sur des plaquettes gravées interchangeables, le nom de la Paracha de la semaine.

Sur les supports en bois des rouleaux se trouvent soit une couronne soit deux petites couronnes appelées Rimonim (grenades). La main de lecture ou le Yad. Une main ou un doigt en argent ou en bois (ou en toute autre matière) sert à la lecture, car il est interdit de toucher le rouleau à mains nues. La Haguebaha ou exposition de la Tora. Un fidèle est appelé pour ouvrir l'arche sainte et porter les rouleaux depuis l'arche jusque sur la table de lecture placée au centre de la synagogue.

Cette table se nomme la Téva ou la Bima.

Le rouleau est ensuite posé sur la table, puis « déshabillé » de ses ornements. Ouvert au passage qui doit être lu, il va être montré à l'assemblée.

Un fidèle est alors appelé pour soulever le rouleau ouvert et le présenter à toutes les autres personnes présentes dans la synagogue.

Pour ce faire, il tourne sur lui-même les bras étendus vers le haut.

Cette présentation publique est appelée Haguebaha, c'est-à- dire « élévation ».

C'est un grand honneur d'être appelé à faire la Haguebaha, à lire ou à dire une bénédiction devant les rouleaux ouverts.

Lors des grandes occasions, on procède à une vente aux enchères pour la participation à ces différentes cérémonies.

C'est une manière indirecte de faire participer le public aux frais de fonctionnement de la synagogue.

On a aussi l'habitude de faire des dons lorsque l'on monte à la Tora. Les outils du scribe. Les livres de la Tora ou Sifré Tora sont des rouleaux faits de cuir tanné ou parcheminé.

Sur ces rouleaux, constitués de lais de peau cousus les uns aux autres et réglés au poinçon sec, horizontalement et verticalement, les textes sacrés sont copiés à l'aide d'un calame de roseau en Orient et d'une plume d'oie en Occident. Le scribe ou Sofer écrit à la main en suivant un modèle pour ne pas se tromper.

Il utilise une encre spéciale qui ne s'efface que difficilement et résiste à l'usure du temps. La structure du texte de la Tora. Ce texte n'utilise aucune voyelle.

Seules les consonnes forment les mots, ce qui rend la lecture difficile et nécessite une bonne préparation pour savoir lire et cantiler correctement.

Il n'existe pas non plus de ponctuation. Rien ne signale le rythme ni le passage d'une phrase à l'autre ; points et virgules sont totalement absents.

Rien ne vient interrompre le flot des vocables, si ce n'est, de temps à autre, des espaces blanches, des vides d'écritures, qui apparaissent à l'œil inhabitué comme des trous au sein même de l'écriture.

Le texte entre deux espaces blanches se nomme Paracha, c'est-à-dire « passage ».

La séparation entre les livres de la Tora est marquée par un espace de quatre lignes.. »

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