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Le pain et le vin Devenus par la consécration le corps et le sang du Christ, le pain et le vin, séparés, rendent présent le crucifié ressuscité.

Publié le 05/04/2015

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Le pain et le vin Devenus par la consécration le corps et le sang du Christ, le pain et le vin, séparés, rendent présent le crucifié ressuscité. Le pain et le vin sont le symbole universel de ce qu'il nous faut pour vivre : la nourriture et la boisson. Baragouiner une langue (du breton bara, " pain ", et gwin, " vin ") signifie qu'on peut tout juste, en l'utilisant, pourvoir à sa subsistance. Le psalmiste remercie Dieu de satisfaire les besoins de l'homme : " Tu fais croître l'herbe pour le bétail et les plantes à l'usage des humains, pour qu'ils tirent le pain de la terre et le vin qui réjouit le coeur de l'homme " (Ps 104,14-15). Ce sont donc les éléments les plus simples que le Christ a choisis pour en faire les signes sacrés de sa grâce : le chrétien se nourrit du pain et du vin, devenus le corps et le sang du Seigneur Jésus. Pour les catholiques et les orthodoxes, il se produit lors de la consécration un authentique changement de substance, qu'on appelle " transsubstantiation ". Cette foi est partagée, avec des nuances, par les anglicans de la High Church et certains luthériens, mais la plupart des protestants ne voient dans le pain et le vin que les symboles (au sens large du mot) du Christ, non sa présence réelle. La séparation du corps et du sang du Christ est évidemment le symbole de sa mort sur la Croix : la présence réelle atteste le renouvellement du sacrifice par l'Eucharistie, instituée par Jésus lui-même à la dernière Cène. Ce corps et ce sang doivent être donnés en nourriture aux fidèles, selon les paroles du Christ : " Qui mange ma chair et boit mon sang a la vie éternelle et je le ressusciterai au dernier jour. Car ma chair est vraiment une nourriture et mon sang est vraiment une boisson. [...] De même que le Père, qui est vivant, m'a envoyé et que je vis par le Père, lui aussi vivra ...
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« ce sens que l’emploie saint Paul à propos du Christ.

Le pain azyme était le seul autorisé par le rituel juif pour le repas pascal, et c’est donc celui que Jésus consacra lors de la dernière Cène.

Pour cette raison, l’Église latine ne permet pas de consacrer du pain ordinaire, à la différence des orthodoxes qui célèbrent l’Eucharistie avec du pain fermenté.

Les querelles qui découlèrent jadis de ces pratiques divergentes ont heureusement perdu de leur acuité depuis quelques siècles. On distingue en Occident les petites hosties pour les fidèles (faciles à distribuer et à recevoir), et les grandes pour les prêtres (pour qu’elles soient mieux visibles à l’élévation qui suit la consécration).

On en confectionne aujourd’hui de plus épaisses, et leur cuisson leur donne parfois une couleur blonde, plutôt que blanche. Au début de la messe, les hosties qui vont être consacrées sont placées dans une ou plusieurs patènes (du latin patena, “ plat creux ”), de forme circulaire et concave, en métal précieux couvert d’or ou d’argent.

D’autres matériaux nobles peuvent servir à leur confection, et certaines patènes sont de véritables pièces d’orfèvrerie.

Il en est de même pour les ciboires (du grec kibôrion, “ fruit du nénuphar ” et par extension coupe ayant la forme de ce fruit), où l’on dispose les hosties pour un grand nombre de fidèles.

Le ciboire est une coupe hémisphérique, que l’on ferme d’un couvercle, souvent surmonté d’une croix.

En dehors de la messe, il conserve au tabernacle la sainte réserve, c’est-à-dire les hosties consacrées qui n’ont pas été distribuées lors de la communion.

Il est alors couvert d’un “ pavillon ”, une pièce de tissu qui a la forme d’une tente circulaire. Lors de l’adoration du Saint Sacrement, l’hostie consacrée est présentée aux fidèles dans un ostensoir (du latin ostendere, “ montrer ”) : il s’agit d’un ouvrage d’orfèvre comportant un motif ornemental doré ou argenté, centré sur une monture circulaire (lunule ou “ petite lune ”, garnie de deux disques de verre) où l’on place l’hostie.

Le plus souvent, l’ostensoir affecte autour du Saint-Sacrement la forme d’un soleil rayonnant. Quand le Saint-Sacrement n’est pas exposé, la lunule contenant l’hostie est conservée au tabernacle dans une boîte métallique appelée custode (du latin custodire, “ garder ”) ou pyxide (du grec puxis, “ boîte, coffret ”).

On appelle aussi custodes les petites boîtes circulaires dans lesquelles on porte la communion aux malades.. »

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