Le kor-ten, ou "moulin à prières"
Publié le 22/02/2012
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Dans un "pays de pasteurs et de moines, isolé du monde et si voisin du ciel", dont Jacques Bacot disait au début du siècle que "l'occupation naturelle de ses habitants est la prière", le kor-ten, ou familièrement "moulin à prières", est sans doute l'objet du rituel bouddhique le plus connu des profanes, mais aussi le meilleur compagnon du pèlerin. On l'appelle aussi chos-kor, ce qui signifie "tourner la doctrine" et renvoie au premier enseignement du Bouddha, après l'éveil, qui a ainsi mis en branle la Roue de la Loi.
Du plus petit au plus grand, le moulin à prières est toujours constitué d'un corps creux cylindrique, généralement de métal, gravé d'emblèmes mystiques ou de prières. Il est traversé dans son milieu par un axe pourvu d'un manche, s'il est portable, ou de deux attaches s'il doit être fixé sur un socle : c'est notamment le cas de tous ceux qu'on place à hauteur de main, le long des murs extérieurs des sanctuaires.
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