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Le christianisme Le christianisme est une religion de l'incarnation ; le Christ, à la fois Dieu et homme, est le médiateur de notre salut : il s'est fait homme pour nous permettre d'entrer dans la vie de Dieu.

Publié le 05/04/2015

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Le christianisme Le christianisme est une religion de l'incarnation ; le Christ, à la fois Dieu et homme, est le médiateur de notre salut : il s'est fait homme pour nous permettre d'entrer dans la vie de Dieu. Cette clef du symbolisme chrétien trouve son prolongement dans les sacrements, à la fois paroles et signes visibles, puisqu'ils font appel aux cinq sens. Au-delà des paroles qu'on écoute et des gestes qu'on voit, la liturgie nous fait aussi sentir l'encens ou le baume, goûter le pain et le vin devenus corps et sang du Christ (en cela l'Eucharistie est bien plus qu'un symbole, mais le mémorial du sacrifice du Christ toujours renouvelé) ; par les impositions des mains, les onctions, elle fait toucher, elle se penche sur les malades, elle est attentive aux pauvres de toute espèce et maintient le contact avec les mourants. Dieu se révèle et se donne à nous dans nos relations les plus vitales, et sa religion reste profondément humaine. Le symbole unit et regroupe, même si les chrétiens ne vivent pas la parfaite unité qu'avant sa Passion le Christ demandait à son Père pour ses disciples. Malgré de nombreuses occasions de dissentiments et de ruptures, l'Église a su conserver cette unité tout un millénaire, puisque c'est en 1054 que fut consommé le schisme d'Orient. Cinq siècles plus tard - au XVIe siècle - ce fut la Réforme de Luther qui sépara les chrétiens d'Eur...
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« signes, les célébrations orientales manifestent une grande richesse symbolique. La liturgie romaine est marquée par une certaine discrétion, tant dans les textes – surtout bibliques – que dans les gestes ou les vêtements, mais aussi elle exprime fortement le sacré, qui est présence et action de Dieu.

En Occident, la liturgie anglicane et la liturgie luthérienne sont assez proches de la liturgie romaine ; le culte des Réformés, davantage lié à Calvin, est beaucoup plus dépouillé pour mettre en valeur la seule Parole de Dieu. La primauté de l’évêque de Rome, et plus largement la question des ministères, peut sembler un obstacle sur le chemin de l’unité des chrétiens.

L’expérience chrétienne est d’abord communion avec Dieu, adhésion d’amour à sa parole et à sa volonté : la Bible témoigne, de la Genèse à l’Apocalypse, du dessein d’un Dieu Époux de se lier à son Peuple Épouse, et le chant d’amour qu’est le Cantique des cantiques exprime toute la tendresse qui les unit.

Pourquoi donc des intermédiaires humains viennent-ils s’immiscer dans ce dialogue intime ? Là encore, le mystère de l’Incarnation nous éclaire : le Christ, venu habiter parmi les hommes, est remonté chez son Père au jour de l’Ascension, laissant à l’Église qu’il a voulue le soin de continuer son œ uvre, pour que cette Épouse trouve toute sa dimension dans l’histoire et dans l’espace.

Jésus a établi Pierre et les onze Apôtres chefs de cette Église pour qu’ils lui transmettent la pensée et les dons de Dieu. Le second Concile du Vatican a bien montré que la hiérarchie de l’Église catholique se situe à l’intérieur du Peuple de Dieu, et pour son service : si le pape, les évêques, les prêtres et les diacres représentent diversement l’unique Époux et Pasteur, ce n’est pas pour le remplacer ni se substituer à lui, mais pour garantir la pleine et véritable communion avec lui. Le pape est un symbole privilégié pour les chrétiens, mais aussi pour tous nos contemporains, même s’il est, comme le Christ lui-même, un “ signe de contradiction ” (Lc 2,34).

C’est sur Pierre que Jésus a voulu bâtir son Église et c’est à lui que revient la charge d’ “ affermir ses frères ” (Lc 22,32).

Successeur de Pierre sur le siège de Rome, Jean-Paul ii disait en présence de Dimitrios ier, archevêque de Constantinople et Patriarche œ cuménique, dans son homélie du 6 décembre 1987 : “ Je prie l’Esprit Saint de nous donner sa lumière et d’éclairer tous les pasteurs et théologiens de nos Églises, afin que nous puissions. »

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