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Le Christianisme et la culture occidentale

Publié le 22/02/2012

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Sans quelques notions de christianisme, il est difficile de comprendre l'histoire de l'Europe, et même une bonne part de l'histoire mondiale. Tout le monde sait qui est le pape ; mais connaît-on véritablement son rôle à la tête de l'Église ? Chacun parle de Noël et de Pâques, mais combien connaissent le sens de ces deux fêtes ? L'art de notre continent est un art chrétien depuis une vingtaine de siècles : il faut une culture chrétienne pour apprécier ses multiples chefs-d'oeuvre. La peinture, la sculpture, la musique, l'architecture et l'orfèvrerie occidentales sont indissociables de "l'histoire sainte" que présente la Bible, le livre de nos jours encore le plus acheté.
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« saint Benoît, et présente les symboles de l'Église catholique latine.

Cependant, la plupart des chrétiens yretrouveront des symboles qui leur sont communs.

Les Églises soeurs d'Orient, qu'on appelle "orthodoxes"(littéralement "à la foi droite" en grec), pratiquent en substance la même foi et les mêmes sacrements que l'Églisecatholique, selon des modes d'expression différents mais complémentaires : alors que la réforme liturgique deVatican II et sa volonté d'un retour à la noble simplicité dans les rites ont pu provoquer un regrettableappauvrissement des signes, les célébrations orientales manifestent une grande richesse symbolique. La liturgie romaine est marquée par une certaine discrétion, tant dans les textes – surtout bibliques – que dans lesgestes ou les vêtements, mais aussi elle exprime fortement le sacré, qui est présence et action de Dieu.

EnOccident, la liturgie anglicane et la liturgie luthérienne sont assez proches de la liturgie romaine ; le culte desRéformés, davantage lié à Calvin, est beaucoup plus dépouillé pour mettre en valeur la seule Parole de Dieu.

Au fildes chapitres, nous indiquerons, quand l'occasion nous en sera donnée, l'importance et la signification des symbolesdans chacune des Églises chrétiennes. V.

Le pape, symbole et principe d'unité La primauté de l'évêque de Rome, et plus largement la question des ministères, peut sembler un obstacle sur lechemin de l'unité des chrétiens.

L'expérience chrétienne est d'abord communion avec Dieu, adhésion d'amour à saparole et à sa volonté : la Bible témoigne, de la Genèse à l'Apocalypse, du dessein d'un Dieu Époux de se lier à sonPeuple Épouse, et le chant d'amour qu'est le Cantique des cantiques exprime toute la tendresse qui les unit.Pourquoi donc des intermédiaires humains viennent-ils s'immiscer dans ce dialogue intime ? Là encore, le mystère del'Incarnation nous éclaire : le Christ, venu habiter parmi les hommes, est remonté chez son Père au jour del'Ascension, laissant à l'Église qu'il a voulue le soin de continuer son oeuvre, pour que cette Épouse trouve toute sadimension dans l'histoire et dans l'espace.

Jésus a établi Pierre et les onze Apôtres chefs de cette Église pour qu'ilslui transmettent la pensée et les dons de Dieu.

Le second Concile du Vatican a bien montré que la hiérarchie del'Église catholique se situe à l'intérieur du Peuple de Dieu, et pour son service : si le pape, les évêques, les prêtreset les diacres représentent diversement l'unique Époux et Pasteur, ce n'est pas pour le remplacer ni se substituer àlui, mais pour garantir la pleine et véritable communion avec lui. Le pape est un symbole privilégié pour les chrétiens, mais aussi pour tous nos contemporains, même s'il est, commele Christ lui-même, un "signe de contradiction" (Lc 2,34).

C'est sur Pierre que Jésus a voulu bâtir son Église et c'està lui que revient la charge d'"affermir ses frères" (Lc 22,32).

Successeur de Pierre sur le siège de Rome, Jean-Paul iidisait en présence de Dimitrios ier, archevêque de Constantinople et Patriarche oecuménique, dans son homélie du 6décembre 1987 : "Je prie l'Esprit Saint de nous donner sa lumière et d'éclairer tous les pasteurs et théologiens denos Églises, afin que nous puissions chercher, évidemment ensemble, les formes dans lesquelles ce ministère (de laprimauté) pourra réaliser un service d'amour reconnu par les uns et par les autres." Signe, symbole et principe de l'unité de l'Église, le pape ne l'est pas seul.

Il préside à la charité, au milieu de sesfrères les évêques, eux-mêmes assistés des prêtres et des diacres, qui sont au service de tous leurs frères laïcs,membres du Peuple de Dieu.

Tous sont dignes dans le mystère de l'Église : le pauvre, dans tous les sens de ceterme (physique, psychologique, économique, relationnel, spirituel), est un des symboles les plus chers auxchrétiens, car il rappelle que le Christ s'est humilié jusqu'à mourir sur la Croix. La notion de symbole est très souple.

Elle recouvre toute réalité qui "donne à penser".

Les symboles catholiquesenglobent tout ce qui est lié au catholicisme, et pas seulement des objets liturgiques.

Au sens de réalité unifiantepar excellence, le Christ homme Dieu et Médiateur est le Symbole, réfracté en de multiples images (Agneau, BonPasteur, etc.).

Les autres symboles peuvent être des objets comme la Croix, le pain ou le clocher, mais aussi etsurtout des personnes, telles les trois Personnes de La Trinité, la Vierge Marie, les saints, les prêtres, les religieux oules laïcs ; ils sont faits pour des personnes, c'est-à-dire pour nous tous, afin de nous faire mieux percevoir laplénitude de l'unité d'amour, selon la dernière prière du Christ à son Père ici-bas : "Je leur ai fait connaître ton nom,et je le leur ferai connaître, pour que l'amour dont tu m'as aimé soit en eux et moi en eux" (Jn 17,26).. »

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