laicité
Publié le 12/01/2013
Extrait du document
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- Cependant le statut de l’enseignement privé (majoritairement assuré par des
établissements liés à l’Église catholique) et notamment son financement par
l’impôt, reste un sujet sensible.
A cette époque ce sujet est l’objet de vifs débats
entre les tenants du monopole de l’enseignement public et les défenseurs de
l’ école libre , qui considèrent la liberté d’enseignement comme une conséquence
naturelle des libertés de conscience, d’expression et d’association.
En 1951 , sous la pression de l’Association des parents d’élèves de l’école libre,
les lois Marie et Barangé sont votées.
La première, préparée par le
ministre André Marie , veut permettre à l’enseignement privé de bénéficier des
bourses du secondaire.
La seconde loi, qui porte le nom de son premier
signataire, Charles Barangé , souhaite attribuer aux familles dont un enfant est
scolarisé dans une école primaire privée une indemnité de 3 000 francs par
enfant et par an.
Nombreux sont ceux qui voient dans ces textes un coup porté
à l’école gratuite et laïque.
Ces lois sonnent la fin de la Troisième Force (coalition de la gauche et de la
droite).
C’est, à ce jour, la dernière grande polémique qui a vu s’affronter droite
cléricale et gauche laïque..
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