la Très Sainte Trinité Le mystère d'un seul dieu en trois personnes est la source de toute unité et de toute communion.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
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soulèvent un nourrisson tout contre leur joue, je m’inclinais vers lui et
le faisais manger ” (Os 11,3-4).
Isaïe témoigne encore que cet amour
paternel se nuance d’une tendresse maternelle : “ Une femme
oublie-t-elle son petit enfant, est-elle sans pitié pour le fils de ses
entrailles ? Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t’oublierai pas ”
(Is 49,15).
Son Fils unique est venu révéler ce Père plein de tendresse, dont
l’amour éternel emplit le Nouveau Testament.
C’est d’abord à Marie,
future mère du Messie, que l’archange Gabriel dévoile ce mystère d’un
seul Dieu en trois Personnes.
La conception virginale d’un Fils du Très
Haut sera l’ œ uvre de la troisième Personne de La Trinité, l’Esprit
d’amour : La Trinité tout entière est ainsi présentée dès
l’Annonciation.
L’Évangile selon saint Jean définit les rapports du Christ et de son
Père, qui sont un.
Selon le dessein de Dieu, nous devons participer
dans l’Esprit à cette unité du Père et du Fils.
C’est pourquoi les épîtres
de saint Paul sont parsemées de formules trinitaires comme cette
salutation : “ La grâce du Seigneur Jésus Christ, l’amour de Dieu et la
communion du Saint-Esprit soient avec vous tous ! ” (2 Co 13,13).
Nous entrons par le baptême dans l’amour qui unit les trois Personnes
divines : ce sacrement dispensé au nom du Père, du Fils et du
Saint-Esprit est également reconnu par les trois confessions
chrétiennes (catholiques, orthodoxes et protestants).
L’amour ou
l’amitié sont des sentiments dont nous avons l’expérience
quotidienne : ils nous inspirent une communion durable avec d’autres
personnes, sans pour autant provoquer une totale fusion des
individus.
Pour nous guider vers l’amour divin, La Trinité présente
l’exemple parfait d’une pleine communion, parce que les trois
Personnes sont de la même substance, mais nettement distinctes.
Dans l’art chrétien, les représentations de La Trinité sont nombreuses.
À la différence des juifs et des musulmans, qui par un infini respect se
refusent à représenter Dieu – c’est le sens des commandements que
Yahvé sur le Mont Sinaï donne à Moïse – les catholiques et les
orthodoxes légitiment par le mystère de l’Incarnation les images de
Dieu : depuis que l’une des Personnes divines s’est faite homme, il est
possible de la représenter humainement en peinture ou en sculpture,
comme en témoigne déjà, avec discrétion, l’Antiquité chrétienne.
De
même, l’Esprit Saint qui s’est manifesté sous la forme d’une colombe.
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