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La Roue du Temps La Roue du Temps est la manière tibétaine d'ancrer l'être humain dans ses dimensions matérielle, spirituelle et universelle.

Publié le 05/04/2015

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La Roue du Temps La Roue du Temps est la manière tibétaine d'ancrer l'être humain dans ses dimensions matérielle, spirituelle et universelle. Elle est exécutée en sables colorés pour des initiations ou représentée sur des rouleaux de tissu brodé ou peint. Diagramme somptueux et coloré de l'un des enseignements les plus complets du Vajrayâna, la Roue du Temps, ou initiation de Kâlachakra, est à la fois l'ouverture d'un chemin vers la connaissance et le sentier qui mène à l'harmonie. Cette harmonie procède d'une subtile résonance entre le corps et l'esprit humains, et l'univers extérieur qui leur sert d'écrin dans ses dimensions astrologique et cosmique. En mariant en une forme subtile l'éphémère et le sensible, les sages himalayens voient dans la pratique rigoureuse et complète du K âlachakra la possibilité d'accéder à l'éveil en une seule vie. C'est dire d'emblée sa complexité. Si l'on en croit Tenzin Gyatso, l'actuel dalaï-lama, quatorzième de la lignée, la symbolique de la Roue du Temps est étroitement liée à notre monde et à notre époque : " Nou...
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« primordiale représenté par le vajra bleu, Kâlachakra est symbole de lune, tandis que sa parèdre Vishvamata figure le soleil sous forme d’un point jaune orangé.

Sagesse et compassion s’unissent ici dans une étreinte où se dissolvent toutes les contradictions, en un vide porteur de tous les possibles. Mais la Roue du Temps est aussi le mécanisme qui régit le calendrier du quotidien, issu des rythmes lunaires.

On ne s’étonnera pas de percevoir une double racine, indienne et chinoise, dans le calcul du temps tibétain.

Il semble que l’influence de l’Inde ait été prépondérante, quand bien même la désignation des années conserve une forte empreinte chinoise.

Afin de distinguer ces deux influences, on qualifie de “ mathématiques blanches ” le comput indien, et de “ mathématiques noires ” la manière chinoise, recouvrant aussi les pratiques divinatoires.

Almanachs et tabelles astrologiques sont fréquemment utilisés dans la vie courante, et scandent les événements marquants de l’année.

Les jours de la semaine sont nommés en fonction des planètes, et forment des mois de trente jours, d’appellation strictement ordinale : premier mois, deuxième mois, etc. Chaque mois débute à la nouvelle lune, si bien que la pleine lune en marque le milieu.

L’année tibétaine est donc lunaire, et commence à la nouvelle lune de février, précédée par une journée dite Gutor, durant laquelle on se débarrasse de tout ce qui a été négatif au cours de l’année écoulée.

La veille du Lo-Sar (Nouvel An) est consacrée en général au nettoyage approfondi de sa maison ou de sa tente chez les nomades. Jours fastes et néfastes sont pris en compte dans les activités quotidiennes, le huitième jour du mois étant dédié au Bouddha de médecine, le quinzième au Bouddha Amitabba, et le trentième à çakyamûni, le Bouddha historique.

En ces jours particuliers, les effets de toute action, positive ou négative, sont multipliés par cent.

Afin de rétablir la concordance entre les années solaire et lunaire, un jour est simplement sauté de temps à autre, et les ajustements nécessaires sont régulièrement opérés pour éviter d’inextricables difficultés. Douze animaux – souris, b œ uf, tigre, lièvre, dragon, serpent, cheval, mouton, singe, oiseau, chien et cochon – composent dans cet ordre le cycle duodécimal, dont cinq périodes révolues constituent à leur tour un cycle de soixante années.

Pour éviter les confusions, on ajoute à chacun de ces symboles un élément, terre, métal, eau, bois, feu ; un genre, masculin ou féminin ; parfois même une couleur, qui correspond en fait aux éléments : jaune ocre pour la terre, blanc pour. »

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