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La mort, une autre forme de vie

Publié le 28/04/2013

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La mort, une autre forme de vie : Comprendre le phénomène de la mort dans la culture haïtienne. Frantz Stanley Pierre-Louis La mort est un phénomène social par excellence, un passage inévitable à tous les êtres vivants ici-bas. Parler de la mort se réfère aux rites et aux croyances ouvertes à une large tâche funéraire. En effet, l'homme a toujours aspiré a l'immortalité ou a l'éternelle jeunesse, mais nombreux sont les mythes qui expliquent l'origine de la mort ou de la vie. Tantôt cela est dû à la responsabilité de l'insouciance ou de la désobéissance, tantôt la mort est due à un message porté par un émissaire qui peut prendre la figure soit d'un animal ou à des événements liés dans une société. Parler de la mort revient à parler de la personne humaine constituée d'éléments spirituels dissociables de l'enveloppe charnelle échappant à la corruption. Cependant, chaque pays ou chaque culture a une conception de la mort qui découle d'une réalité universelle a travers une pénétration mythologique profonde. Par exemple : Pour les anciens Egyptiens, la mort idéale survenait quand on atteint une vie de 110 ans. Pour beaucoup de pays d'Afrique, tout mort cache un meurtre, donc il faut toujours une investigation profonde quelque soit la forme mais la tendance populaire se tend vers la sorcellerie ou vers la magie. Pour les Incas, ils croyaient que les gens du peuple et les seigneurs étaient catégoriquement séparés dans l'éternité comme ils l'avaient été de leur vivant. Pour les chinois, les funérailles correspondent a l'âge du défunt, cependant les enfants n'avaient droit a aucun rituel et plus loin, les femmes mortes dans l'accouchement étaient honorées ailleurs car étant considérées comme impures. La corruption d'un corps défunt est toujours conçue comme une souillure. Nombreux sont les rites de purifications auxquels la famille et l'entourage du défunt doivent se soumettre. C'est souvent la vie sociale du défunt, les causes de sa mort que les vivants interprètent pour savoir si le défunt aura une survie bénéfique. Les morts participent de manière intense dans les activités humaines ponctuées par des rites funéraires. La plupart des sociétés traditionnelles associent la mort à la fertilit...

« Les Etapes de la mor t dans la tradition haïtienne La veillée, l’enterrement, le deuil, le cimetière et le tombeau, le sort de l’âme après la mort illustrent les étapes des rites funéraires haïtiens. Les morts sont la 3 e catégorie d’êtres surnaturels après les esprits (Loa), et les jumeaux à recevoir un culte.

Les coutumes funéraires de la paysannerie haïtienne sont fort complexes.

A coté d’usages et de rites empruntés a la liturgie catholique, elles comportent une multitude de pratiques dictées par la peur des revenants et le désir d’éloigner au plus vite le défunt.

Les églises chrétiennes tolèrent beaucoup d’usages païens, soit qu’elles en ignorent l’origine, soit qu’elles n’osent s’opposer a la tradition populaire.

En effet, la crainte inspirée par les morts est si vive que leurs proches n’oseraient se dérober aux devoirs que la coutume exige.

Pour faire de belles funérailles a l’un de ses membres, la famille la plus démunie n’hésite pas à sacrifier ces ressources et ces dépenses ne justifient pas seulement le ‘’Qu’en dira t-on des curieux ‘’de son entourage mais obéissent a des raisons plus profondes.

Tout cela traduit que les morts sont exigeants et ces campagnards et les ‘’citadins-campagnards’’ pauvres sont sincèrement heureux pour ce fardeau qui leur est allégé en répondant a cette obligation.

La veillée : C’est le déplacement de la famille, des amis pour tenir compagnie au défunt dans sa dernière nuit sur terre.

La veillée, est une nuit agitée par des causeries, des parties de jeux, de certaines chansons, de boire du thé et d’alcool jusqu'à ce que l’on épuise du temps.

Assister a une veillée, c’est rendre hommage a la famille du défunt, de participer a cette chaine de solidarité, de soutient a la famille qui partage son deuil dans une communauté. L’enterrement ou les funérailles : culte funéraire qui se fait dans un temple ou participent familles, amis et d’autres gens apportant leur soutient à la famille du défunt.

On entend souvent des cris stridents survenus par les membres du défunt.

A la sortie du cortège marquée fort souvent par une fanfare, les gens suivent le corbillard menant jusqu’au cimetière. Le deuil : Le port du deuil est un devoir dont personne n’est dispensée, pas même les enfants en bas âge.

Le deuil n’est pas une affaire de sentiment.

La nature du deuil exprime un profond respect envers le défunt.

Cimetières et tombeaux : A la campagne, chaque famille possède son cimetière ou sont enterrés les membres de la parenté.

Souvent, ces cimetières sont dominés par de grandes croix représentant « Baron-Samedi ».

Quand une famille est obligée de vendre ses terres, le contrat stipule qu’elle conserve le cimetière, ainsi que le droit d’y enterrer ses morts.

Les chefs de famille ont l’obligation de veiller sur les tombeaux des ancêtres les plus lointains, d’en prendre le plus grand soin.

Le sort de l’ âme après la mort : Dans la culture haïtienne, tout individu porte en lui deux âmes, le ‘’Gros’’ et le ‘’Petit bon ange’’ qui ont chacun un sort différent.

Le ‘’Petit bon ange’’ ne quitterait la terre qu’au neuvième jour après le décès soit après les « dernières prières ».

C’est lui. »

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