La mort, une autre forme de vie
Publié le 28/04/2013
Extrait du document
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Les Etapes de la mor t dans la tradition haïtienne
La veillée, l’enterrement, le deuil, le cimetière et le tombeau, le sort de l’âme après la mort
illustrent les étapes des rites funéraires haïtiens.
Les morts sont la 3 e
catégorie d’êtres surnaturels après les esprits (Loa), et les jumeaux à recevoir
un culte.
Les coutumes funéraires de la paysannerie haïtienne sont fort complexes.
A coté
d’usages et de rites empruntés a la liturgie catholique, elles comportent une multitude de
pratiques dictées par la peur des revenants et le désir d’éloigner au plus vite le défunt.
Les églises
chrétiennes tolèrent beaucoup d’usages païens, soit qu’elles en ignorent l’origine, soit qu’elles
n’osent s’opposer a la tradition populaire.
En effet, la crainte inspirée par les morts est si vive
que leurs proches n’oseraient se dérober aux devoirs que la coutume exige.
Pour faire de belles
funérailles a l’un de ses membres, la famille la plus démunie n’hésite pas à sacrifier ces
ressources et ces dépenses ne justifient pas seulement le ‘’Qu’en dira t-on des curieux ‘’de son
entourage mais obéissent a des raisons plus profondes.
Tout cela traduit que les morts sont
exigeants et ces campagnards et les ‘’citadins-campagnards’’ pauvres sont sincèrement heureux
pour ce fardeau qui leur est allégé en répondant a cette obligation.
La veillée : C’est le déplacement de la famille, des amis pour tenir compagnie au défunt dans sa
dernière nuit sur terre.
La veillée, est une nuit agitée par des causeries, des parties de jeux, de
certaines chansons, de boire du thé et d’alcool jusqu'à ce que l’on épuise du temps.
Assister a une
veillée, c’est rendre hommage a la famille du défunt, de participer a cette chaine de solidarité, de
soutient a la famille qui partage son deuil dans une communauté.
L’enterrement ou les funérailles : culte funéraire qui se fait dans un temple ou participent
familles, amis et d’autres gens apportant leur soutient à la famille du défunt.
On entend souvent
des cris stridents survenus par les membres du défunt.
A la sortie du cortège marquée fort
souvent par une fanfare, les gens suivent le corbillard menant jusqu’au cimetière.
Le deuil : Le port du deuil est un devoir dont personne n’est dispensée, pas même les enfants en
bas âge.
Le deuil n’est pas une affaire de sentiment.
La nature du deuil exprime un profond
respect envers le défunt.
Cimetières et tombeaux : A la campagne, chaque famille possède son cimetière ou sont enterrés
les membres de la parenté.
Souvent, ces cimetières sont dominés par de grandes croix
représentant « Baron-Samedi ».
Quand une famille est obligée de vendre ses terres, le contrat
stipule qu’elle conserve le cimetière, ainsi que le droit d’y enterrer ses morts.
Les chefs de
famille ont l’obligation de veiller sur les tombeaux des ancêtres les plus lointains, d’en prendre le
plus grand soin.
Le sort de l’ âme après la mort : Dans la culture haïtienne, tout individu porte en lui deux âmes,
le ‘’Gros’’ et le ‘’Petit bon ange’’ qui ont chacun un sort différent.
Le ‘’Petit bon ange’’ ne
quitterait la terre qu’au neuvième jour après le décès soit après les « dernières prières ».
C’est lui.
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