La Genèse

« « Et Dieu créa l'homme à son Image •.• ,.

.------- - --- -- EXTRAITS La création de l'homme à la ressemblance de Dieu marque la fin des travaux de Yahvé et est, depuis la fresque de Michel-Ange à la chapelle pent sur la terre.

» Sixtine, l'une des · images les plus célèbres de la Genèse Dieu dit : « Faisons l'homme à notre image, comme notre ressem­ blance, et qu'il domine sur les poissons de la mer, les oiseaux du ciel, les bestiaux, toutes les bêtes sauvages et toutes les bestioles qui ram­ Dieu créa l'homme à son image , à l'image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa .

Dieu les bénit et leur dit :« Soyez féconds, multipliez, emplissez la terre et soumettez­ /a ; dominez les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les animaux qui rampent sur terre.» Dieu dit: « Je vous donne toutes les herbes portant semence qui sont sur toute la surface de la terre, et tous les arbres qui ont des fruits portant semence : ce sera votre nourriture.

A toutes les bêtes sauvages, à tous les oiseaux du ciel, à tout ce qui rampe sur la terre et qui est animé de vie, je donne pour nourriture toute la verdure des plantes » et il en fut ainsi.

Dieu vit tout ce qu'il avait fait : cela était très bon.

Il y eut un soir et il y eut un matin : sixième jour.

Le déluge existe dans d'autres religions, mais celui de la Genèse, décrit dans une langue extrêmement poétique qui évoque des chants, est aussi une formidable promesse de salut puisque Noé est sauvé Il y eut le déluge pendant quarante jours sur la terre ; les eaux grossirent et soulevèrent l'arche, qui fut élevée au-dessus de la terre.

Les eaux montèrent et grossirent beaucoup sur la terre et l'arche s'en alla à la surface des eaux.

Les eaux montèrent de plus en plus sur la terre et toutes les hautes montagnes qui sont sous tout le ciel furent couvertes .

Les eaux montèrent quinze cou­ dées plus haut, recouvrant les montagnes .

Alors périt toute chair qui se meut sur la terre : oiseaux, bestiaux, bêtes sauvages , tout ce qui grouille sur la terre, et tous les hommes.

Tout ce qui avait une haleine de vie dans les narines, c'est-à-dire tout ce qui était sur la terre ferme, mourut.

Ainsi disparurent tous les êtres qui étaient à la surface du sol, depuis l'homme jusqu'aux bêtes, aux bestioles et aux oiseaux du ciel : ils furent effacés de la terre et il ne resta que Noé et ce qui était avec lui dans l'arche .

Abraham est l'une des plus grandes figures de toutes les religions : c'est le Père du peuple élu pour les juifs, un prophète pour les musulmans ; quant aux chrétiens, ils ont fait de l'épisode du sacrifice d'Isaac la préfiguration de la Passion du Christ Après ces événements , il arriva que Dieu éprouva Abraham et lui dit : « Abraham ! Abraham ! » Il ré­ pondit :« Me voici! » Dieu dit: «Prends ton fils, ton unique , que tu chéris, Isaac, et va­ t ' en au pays de Moriyya et là tu l'offriras en holocauste sur une montagne que je t' indi­ querai.

» La Bible de Jérusalem, Desclée De Brouwer, 1975 « Et ce fut le déluge quarante jours sur la terre ...

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NOTES DE L'ÉDITEUR «A l'époque du retour de Babylone, la majorité des livres de l'Ancien Testament n'avaient pas encore été rédigés.

Les documents existants -écrits datant des années d'exil et vieilles annales des royaumes d'Israël et de Juda -constituaient un matériel assez hétérogène dans lequel on allait puiser pour obtenir le livre de la Loi (ou canon) qui comprend les ouvrages que la Bible considérait comme provenant de la main même de Moïse : la Genèse, l' Exode, le Uvitique, les Nombres et le Deutéronome.

Cet ensemble formait le Pentateuque - du nom des cinq étuis où étaient conservés les rouleaux de chaque livre.

» John Romer, La Bible et l' Histoire, Vernal/P.

Lebaud, 1988.

« En établissant ainsi une distinction entre les personnalités des humains et l'acte créateur du monde, les premiers chapitres de la Genèse remettent en question tous les autres dieux de l' Antiquité.

Dans la Genèse, l'homme, avec sa connaissance, est un être responsable ; les premiers personnages de la Bible commettent des fautes qui provoquent la colère de Dieu, mais ce sont également des êtres doués de liberté.

L'humanité de la Genèse n'est pas l'esclave de son Dieu( ...

) et les passions ne s'y déchaînent pas avec la fureur aveugle des vents : tout y est calculé par rapport au facteur humain.» John Romer, op.

cit.

1, 2 , 3 M ichel -Ange .

fre sques de la cha pelle Six tin e.

Vatican/ Alinari -Girau don ANONYME O?. »