La danse égyptienne et l'intégrisme
Publié le 03/10/2018
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Le « baladi » victime d'une image dégradée Le mythe hollywoodien du diamant dans le nombril a grandement contribué à dé- valoriser l'art de la danse orientale. Depuis l'origine, le baladi comporte deux traditions : celle des almées, qui dansaient devant un public noble, et celle des ghawazi danseuses itinérantes qui allaient de ville en ville pour gagner leur vie en exerçant leur art au sein du peuple. Or l'image qui résulte de cette dernière catégorie est celle de femmes aux mœurs légères, largement colportée par le cinéma et les comédies musicales aux scénarios stéréotypés. L'héroïne facile qui finit mal est pourtant en pleine contradiction avec la rigueur et l'excellente condition physique qu'exige le métier. Dans les années 70, le film Khalli balak min Zouzou (« Fais attention à Zouzou ») mettait l'accent sur le double langage de la société égyptienne en montrant une jeune étudiante qui travaille le soir comme danseuse. Aujourd'hui, un tel film serait impossible à réaliser, de même
Dans le monde arabe, danse et musique ne font qu'un. De plus, elles sont intimement mêlées à la vie quotidienne et aux célébrations rituelles. Depuis cinq mille ans, la tradition des almées, danseuses et chanteuses s'accompagnant d'un tambourin, perdure en Égypte. Elle est encouragée aujourd'hui par de nouvelles formes musicales et diffusée dans le monde entier par le canal de l'interculturalité.
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«
Russie ou d'Amérique latine.
Mais, comme le précise Dina,
l
'une des trois danseuses
(avec Lucy
et Fifi Abdou) les
plus célèbres sur la place du
Caire : « On ne peut pas tout
apprendre (.
..
).
La danse, ce
n'est pas seulement des
cu isses nues et une poitrine
qui tressaute.
»
Le « baladi »
victime d'une image
dégradée
L
e mythe hollywoodien du
diamant dans le nombril a
grandement contribué
à dé
valoriser
l'art de la danse orientale.
Depuis l'origine, le
baladi comporte deux tradi
tions : celle des almées, qui
dansaient devant un public
noble,
et celle des ghawazi
danseuses itinérantes qui al
laient de ville en ville pour
gagner leur vie en exerçant
leur art au sein du peuple.
Or l'image qui résulte de cet
te dernière catégorie est celle
de femmes aux mœurs légè
res, largement colportée par
le cinéma
et les comédies mu
sicales aux scénarios stéréoty
pés.
L'héroïne facile qui finit
mal est pourtant en pleine
contradiction avec
la rigueur
et l'e xce llente condition phy
sique qu'exige le métier .
Dans
les années 70, le film Khalli
balak min Zouzou (« Fais at
tention à Zouzou ») mettait
l'accent sur le double langa
ge de
la société égyptienne
en
montrant une jeune étu
diante qui travaille le soir
comme danseuse.
Aujour
d'hui, un tel film serait im
possible
à réaliser, de même.
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