La cérémonie du Séder Durant le Séder, on raconte en lisant sur la Haggada l'histoire de la sortie d'Égypte, et on montre sur le plat du Séder tous les symboles supports de cette narration.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
au plus profond de soi et faire en sorte d’avoir le sentiment réel de
vivre un moment de libération.
Le Séder est une cérémonie où une place centrale est donnée au
questionnement, surtout à celui de l’enfant.
Les questions concernent tous ces objets inattendus et ces
comportements insolites : pourquoi mange-t-on de la Matsa (pain
azyme) ? Pourquoi des herbes amères ? Pourquoi doit-on manger et
boire penché sur le côté gauche ?
Pour bien marquer cette importance de la question, de nombreuses
phrases de la Haggada commencent par le mot hébreu Ma qui
signifie : “ Quoi ? ” C’est le cas du célèbre texte des quatre questions
que les enfants attendent avec impatience le soir du Séder pour
pouvoir le chanter à haute voix : Ma nichtana halaïla hazé mikol
haleïlot, qui se traduit par : “ En quoi cette nuit est-elle différente des
autres nuits ? ”, une des questions auxquelles la Haggada s’efforce de
répondre tout au long de la soirée.
Le plat du Séder contient tous les symboles de la fête : on y trouve un
os grillé, un œ uf dur, une coupe d’eau salée, une sorte de compote
appelée Harossèt, des herbes amères ou Maror (on utilise en général
du raifort, mais on peut aussi se servir de romaine, de radis ou
d’endives), des herbes à feuilles ou Karpass (du persil, du céleri) et, au
centre du plat, trois pains azymes.
La place de ces différents éléments
varie selon les traditions.
Voici le sens de ces symboles :
1.
L’os grillé rappelle le sacrifice de l’agneau pascal le soir de la sortie
d’Égypte, animal dont le sang servit à marquer les portes des maisons
juives pour qu’elles soient épargnées de la mort des premiers-nés (voir
le récit de cet événement dans le texte biblique du livre de l’Exode,
chapitre xii et suivants).
Le sacrifice de cet agneau fut le premier signe
de liberté des Hébreux, car l’agneau était un dieu pour les Égyptiens.
Oser sacrifier un dieu représentait, pour un peuple d’esclaves, un
geste de courage énorme et de confiance absolue.
2.
L’ œ uf dur rappelle le sacrifice que l’on apportait à chaque fête de
pèlerinage et qui se nommait Qorban haguigua.
C’est aussi un
symbole de deuil qui évoque la destruction du temple de Jérusalem..
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