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KVP

Publié le 17/01/2022

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Jusqu'au milieu des années 60, la vie politique aux Pays-Bas est caractérisée par un clivage entre partis confessionnels d'une part, partis socialistes et libéraux de l'autre. Ce cloisonnement a garanti la stabilité du Katholieke Volkspartij (KVP, Parti catholique populaire) et lui a conféré un rôle de pivot dans tous les gouvernements depuis la guerre. Cependant, en harmonie avec la tendance générale en Europe occidentale, les électeurs catholiques néerlandais se déconfessionnalisent, et les jours du KVP paraissent comptés s'il ne renonce lui-même à son étiquette....

« de relectorat en 1974,alors qu'ils (Relent largement majoritaires au lendemain de la deuxieme guerre mon- diale.

Ce propres de is deconfessionnalisation s'accentue encore en 1976. 4 Si, en ses debuts, le KPV regroupait toutes les classes sociales, depuis 1965 les oppositions de tendance et les divisions sociales amenent des defections grandissantes.

En 1968, it perd trois deputes (dont l'ancien premier ministre Cals) qui Torment le Parti politique des radicaux.

En 1971, le Parti du travail (PVDA) ravit la premiere place au KPV avec 39 sieges au parlement (contre 35 au KPV). Confessionnel, le KPV n'est pas un parti religieux (les non- catholiques peuvent en faire partie) mais un parti cen- triste qui adhere a l'Union internationale des democrates- chretiens et a pour objectif, aujourd'hui, la formation d'un parti dernocrate-chretien neerlandaisuniquedontle programme comprendrait le droit au logement, la parti- cipation des travailleurs, la taxation equitable des revenus, l'extension de la securite sociale et des prestations de retraite, etc. 5 Cette evolution politique correspond a revolution reli- gieuse de relectorat traditionnel du KPV : les catholiques neerlandais pratiquants.

Ceux-ci sont pour le renouveau liturgique ; fres conscients de leurs propres responsabi- lites, ils insistent sur le choix personnel en matiere de foi et de morale (notamment dans le domaine de la sexualite).

Ils sont pour la deciergification et un certain degre de democratie dans l'Eglise.

Centristes en matiere politique, ils ont pousse le KVP A proposer une loi per- mettant, sous certaines conditions, ravortement (1975), en merne temps que des reformes sociales. de l'électorat en 1974, alors qu'ils étaient largement majoritaires au lendemain de la deuxième guerre mon­ diale. Ce progrès de la déconfessionnalisation s'accentue encore en 1976.

4 Si, en ses débuts, le KPV regroupait toutes les classes sociales, depuis 1965 les oppositions de tendance et les divisions sociales amènent des défections grandissantes.

En 1968, il perd trois députés (dont l'ancien premier ministre Cals) qui forment le Parti politique des radicaux.

En 1971, le Parti du travail (PVDA) ravit la première place au KPV avec 39 sièges au parlement (contre 35 au KPV).

Confessionnel, le KPV n'est pas un parti religieux (les non- catholiques peuvent en faire partie) mais un parti cen­ triste qui adhère à l'Union internationale des démocrates- chrétiens et a pour objectif, aujourd'hui, la formation d'un parti démocrate-chrétien néerlandais unique dont le programme comprendrait le droit au logement, la parti­ cipation des travailleurs, la taxation équitable des revenus, l'extension de la sécurité sociale et des prestations de retraite, etc.

5 Cette évolution politique correspond à l'évolution reli­ gieuse de l'électorat traditionnel du KPV : les catholiques néerlandais pratiquants.

Ceux-ci sont pour le renouveau liturgique ; très conscients de leurs propres responsabi­ lités, ils insistent sur le choix personnel en matière de foi et de morale (notamment dans le domaine de la sexualité).

Ils sont pour la déoJergîfication et un certain degré de démocratie dans l'Église.

Centristes en matière politique, ils ont poussé le KVP à proposer une loi per­ mettant, sous certaines conditions, l'avortement (1975), en même temps que des réformes sociales.. »

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