Jésus, Fils de Dieu Le fils de dieu s'est fait homme pour partager notre condition et nous faire participer à sa divinité.
Publié le 05/04/2015
Extrait du document
«
David et le grand prophète qu’attendait Israël (et que les juifs
attendent toujours).
L’onction qu’il reçoit est celle de l’Esprit Saint,
l’Amour qui unit les Personnes de La Trinité, et fortement exprimée
par le Père lors du baptême dans le Jourdain.
Au baptême, puis à la
confirmation, les chrétiens reçoivent à leur tour cette onction de
l’Esprit, pour devenir d’autres christs, Jésus devant être “ l’aîné d’une
multitude de frères ” (Rm 8,29).
On voit encore désigner Jésus sous le
nom d’Emmanuel, ce que traduit l’Ange du Seigneur, déjà cité, par
“ Dieu avec nous ”.
L’Emmanuel possède dans l’unité de sa personne
les deux natures divine et humaine, “ sans confusion, sans
changement, sans division, sans séparation ”, selon les vénérables
expressions du Concile de Chalcédoine.
À la fois Dieu et homme, il se
pose en médiateur de la nouvelle Alliance, il est le “ pont ” qui relie la
terre et le ciel.
Tel est justement le sens du mot “ pontife ”, en latin
pontifex, “ celui qui fait le pont ”.
Au sommet du sacerdoce, le
Souverain Pontife représente le Christ Prêtre dans sa fonction de
médiateur, comme tout évêque dans son diocèse.
Du mystère de l’Incarnation, conçu comme une réalité médiatrice, le
symbole chrétien tire toute sa portée : un geste concret comme
l’imposition des mains, des substances terrestres comme l’eau, le pain
et le vin, réalisent dans les sacrements une action spirituelle.
En se
faisant homme, le Christ magnifie toutes nos images, puisque la
représentation de Dieu est désormais possible.
Les excès qu’entraîna la
pratique des images furent même l’objet d’une vive querelle, celle de
l’iconoclasme au VIII esiècle.
Le II eConcile de Nicée trancha la
question en 787, en reconnaissant définitivement l’orthodoxie des
représentations sacrées : “ Nous définissons que comme les
représentations de la Croix précieuse et vivifiante, aussi les vénérables
et saintes images, qu’elles soient peintes, en mosaïque ou de quelque
autre matière appropriée, doivent être placées dans les saintes églises
de Dieu, sur les saints ustensiles et les vêtements, sur les murs et sur
les tableaux, dans les maisons et dans les chemins ” (7 esession,
13 octobre 787).
L’Orient et l’Occident ont observé fidèlement ces prescriptions ; ils ont
multiplié dans leur patrimoine culturel les chefs-d’ œ uvre qui font
apparaître le Fils de Dieu sous les traits d’un homme, depuis le Bon
Pasteur des catacombes jusqu’au Christ de Rouault.
Mosaïques,
fresques, statues, peintures, icônes en Orient, réalisées par les
iconographes dans la prière et le jeûne : églises et musées foisonnent
de peintures d’une grande inspiration religieuse.
Seule la Réforme de
Calvin, pour qui Dieu est esprit, s’interdit de meubler de telles images.
»
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