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Isolotto

Publié le 17/01/2022

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1 Depuis septembre 1968, l' « affaire de l'Isolotto «, qui oppose un groupe de prêtres et de catholiques contestataires italiens à la hiérarchie religieuse, illustre la crise de l'Église romaine, divisée entre les traditionalistes, peu enclins aux réformes, une majorité qui se plie encore aux réformes pastorales modérées proposées par la hiérarchie, et les partisans d'un renouveau pastoral allant au-delà des décisions du concile Vatican II....

« !so lotto 191 comme une « figure soclale » et son message comme un appel revolutionnaire.

Le cardinal Florit condamne aussitet cet ouvrage, qui n'en connait pas moins un succes tel qu'il dolt etre reedit& Un entretien personnel entre l'arche- vague de Florence et don Mazzi n'apporte aucune solu- tion a la crise.

Le cure de l'Isolotto est suspendu de sa charge sacerdotale.

Ses paroissiens tentent a plusieurs reprises d'empecher son remplacant de dire la messe.

Ils organisent en commun des lectures de l'Evangile, encou- rages par ceux qui ont pris parti en leur faveur comme le pare jesuite Barbieri, qui leur conseille :« Mame si l'on vous chasse de l'eglise, reunissez-vous sur la place. 5 Tel don Fabio Masi, un certain nombre de catholiques italiens deplorent que l'autorite ecclesiastique ait refuse ('experience d'un peuple entier D'autant que l'affaire de l'Isolotto favoriseIacreation de micro-commonautes schismatiques.

Ainsi, le5 janvier 1969 se reunissent, autour des fideles de la paroisse rebelle, quelques groupes spontanes » venant de divers points de la peninsule. Cinq pretres et plusieurs fideles de l'Isolotto sont alors inculpes par le procureur de la Republique en vertu du regime concordatatre Italian qui condamne toute offense au catholicisme, religion de l'Etat.

Malgre une tentative de conciliation du cardinal Florit qui célèbre en 1970 la messe a l'Isolotto, une rupture totals se produit.

Completement desavoue par le pape, l'Isolotto est devenu le symbole de Ia contestation ecclesiastique, a l'instar de ce qui s'est passé a l'abbaye de Boquen en France.

Des theOlogiens marxisants (comme don Ernesto Balducci, lui-meme de Florence, fondateur de la revue « Testimonianze et for- tement influence par le catholicisme ouvert .

de Giorgio La Pira) procurent aux communautes dites de base, dont l'Isolotto, les structures intellectuelles necessaires. Voir aussi : Chretiens critiques, Franzoni(G.), Groupe de Golconda, Paul VI. Isolotto 131 comme une « figure sociale » et son message comme un appel révolutionnaire.

Le cardinal Florit condamne aussitôt cet ouvrage, qui n'en connaît pas moins un succès tel qu'il doit être réédité.

Un entretien personnel entre l'arche­vêque de Florence et don Mazzi n'apporte aucune solu­ tion à la crise.

Le curé de l'Isolotto est suspendu de sa charge sacerdotale. Ses paroissiens tentent à plusieurs reprises d'empêcher son remplaçant de dire la messe.

Ils organisent en commun des lectures de l'Évangile, encou­ ragés par ceux qui ont pris parti en leur faveur comme le père jésuite Barbieri, qui leur conseille : « Même si l'on vous chasse de l'église, réunissez-vous sur la place.

».

5 Tel don Fabio Masi, un certain nombre de catholiques italiens déplorent que « l'autorité ecclésiastique ait refusé l'expérience d'un peuple entier >».

D'autant que l'affaire de l'Isolotto favorise la création de micro-communautés schismatiques. Ainsi, le 5 janvier 1969 se réunissent, autour des fidèles de la paroisse rebelle, quelques groupes « spontanés » venant de divers points de la péninsule.

Cinq prêtres et plusieurs fidèles de l'Isolotto sont alors inculpés par le procureur de la République en vertu du régime concordataire italien qui condamne toute offense au catholicisme, religion de l'Etat. Malgré une tentative de conciliation du cardinal Florit qui célèbre en 1970 la messe à l'Isolotto, une rupture totale se produit.

Complètement désavoué par le pape, l'Isolotto est devenu le symbole de la contestation ecclésiastique, à l'instar de ce qui s'est passé à l'abbaye de Boquen en France.

Des théologiens marxisants (comme don Ernesto Balducci, lui-même de Florence, fondateur de la revue «Testimonianze» et for­ tement influencé par le « catholicisme ouvert » de Giorgio La Pira) procurent aux communautés dites de base, dont l'Isolotto, les structures intellectuelles nécessaires.

• Voir aussi : Chrétiens critiques, Franzoni (G.), Groupe de Golconda, Paul VI.. »

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